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La synthèse de la table ronde du rein du 16 novembre 2012, consacrée à “Lutte contre la pénurie d’organes, donneurs vivants et décédés” est désormais publique.

Les participants ont rappelé que différents moyens pouvaient et devaient être mis en oeuvre pour mieux lutter contre la pénurie d'organes et donc pour développer la greffe de rein, ce qui constitue une des recommandations majeures des Etats Généraux.

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En 2011, 12 320 patients ont attendu un rein, tandis que seulement 2976 greffes étaient réalisées. La pénurie représente donc un frein très important à l'accès à la greffe, qui est pourtant le meilleur traitement de l'insuffisance rénale terminale, mais aussi le moins onéreux pour notre systéme de santé. 

En ce qui concerne le prélèvement sur donneur en état de mort encéphalique, il a été rappelé que des progrès important pouvaient encore être accomplis, pour mieux comprendre les disparités régionales, améliorer l'organisation du prélèvement, mieux former les professionnels et faire diminuer le taux de refus.

Les prélèvements sur donneurs décédés après arrêt cardiaque (DDAC) de type I et II (donneurs non contrôlés) doivent être poursuivis, car ils représentent un potentiel réel malgré leur lourdeur. Cette activité doit se développer dans de nouveaux sites tout en faisant l'objet d'une évaluation régulière des résultats des greffes réalisées. En particulier, compte tenu de son impact majeur sur la survie des greffons, l'utilisation de la circulation régionale normothermique doit être généralisée.

Les prélèvements sur DDACR de type III (donneurs contrôlés) doivent débuter et se développer en France, car ils représentent une piste très importante de lutte contre la pénurie. En Hollande, ils représentent 50% des reins greffés et 45% au Royaume Uni. Le démarrage dès 2013 d'une étude de faisabilité, sur quelques centres pilotes, a été recommandé.

Enfin, le développement de la greffe rénale de donneurs vivants doit constituer une priorité, en luttant contre tous les freins (qu'ils proviennent des néphrologues, des receveurs, des équipes de greffe, du déficit d'information du public, etc.), mais aussi en améliorant le parcours des donneurs, notamment par la création d'une charte spécifique et opposable, abordant tous ses aspects médicaux, sociaux, administratifs, financier et juridique mais aussi en mettant en place des dispositifs de protection des donneurs.

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