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Maladies rénales et réforme des financements : “le bon traitement, c’est le mouvement”

"Le bon mouvement, c’est le traitement" nous explique depuis quelques semaines l’Assurance maladie pour prévenir le mal de dos.

Le mouvement, c’est aussi ce que Renaloo préconise aux pouvoirs publics pour améliorer la qualité des soins des personnes vivant avec une maladie rénale. Nous réclamons notamment depuis longtemps une réforme des financements, destinée à encourager les bonnes pratiques et à corriger les dérives observées à l’heure actuelle, en particulier la trop grande attractivité de la dialyse non autonome.

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) comprend un article visant à expérimenter des "innovations organisationnelles" et en particulier des financements innovants, ne reposant plus exclusivement sur le paiement à l'acte.

Les Sénateurs avaient introduit le 16/11 dernier un amendement visant à ce que l’insuffisance rénale et la dialyse fassent l’objet de ces expérimentations.

Les députés, qui ont à leur tour examiné le texte, ont supprimé cette proposition. Tout en réaffirmant que l’organisation et les financements de la dialyse nécessitent d’être améliorés, ils ont considéré que les pathologies concernées par les expérimentations n’avaient pas à figurer dans la loi.

Il conviendra donc d’être vigilants, afin que les maladies rénales soient bien intégrées de manière prioritaire lorsque le contenu de ces expérimentations sera déterminé.

L’attention des parlementaires au sujet des maladies rénales reste soutenue, puisque le Sénat, via le président de sa commission des affaires sociales Alain Milon, annonce une nouvelle saisine de la Cour des comptes, ainsi que le lancement d’une mission d’information parlementaire à ce sujet. De son côté, le député Jean-Louis Touraine vient d’être désigné par l'Assemblée nationale pour conduire une mission flash "sur les conditions de prélèvements d'organes et les refus de tels prélèvements"

Amendement ou pas, l’insuffisance rénale fera partie de l’agenda politique de 2018. Renaloo se prépare depuis longtemps à ce « mouvement » et ne craint ni la lombalgie, ni l’usure.

 

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