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Réduction des immunosuppressifs chez les greffés

16 septembre 2002, Futura-Sciences

Les chercheurs de l’Université de Pittsburgh sont stimulés par une découverte faite en 1990 par l’un de leurs collègues, Thomas Starzl, un pionnier des greffes.

A cette époque, sept patients bénéficiant de greffes de rein, décidant d’interrompre leur traitement anti-rejet, avaient néanmoins survécu. C’est ainsi qu’a été découvert le phénomène connu sous le nom de “chimérisme”.

Lors d’une greffe, certaines cellules du système immunitaire du donneur subsisteraient paisiblement avec celles du greffé. Partant de l’hypothèse qu’une réaction du système immunitaire bénigne et rapide évite le rejet massif d’une greffe, les chercheurs de l’Université de Pittsburgh tentent de recréer le chimérisme.

Ainsi ils injectent au patient qui va être greffé une seule dose de médicament immunosuppressif, puis le médicament anti-rejet ” tracrolimus ” à dose réduite durant 90 jours, avant d’entamer le sevrage des patients chez lesquels il n’existe aucun signe de rejet. Cette stratégie a été appliquée avec succès à plusieurs dizaines de greffés.

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