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Travailler en étant dialysé ou greffé : partage d’expériences

Travailler en étant dialysé ou greffé : partage d’expériences

Par Amandine Charter

altSi l’insuffisance rénale ne peut, en théorie, être un obstacle à l’embauche ni au maintien dans l’emploi, la réalité est parfois tout autre.

D’abord parce qu’il n’y a pas de police de la pensée pour lutter contre les méfiances de certains employeurs ou collègues, mais aussi parce que la maladie est contraignante, parfois invalidante et souvent fatigante pour ceux qui la vivent.

 

Des droits en faveur des malades existent en la matière. Les connaître permet de s’appuyer en temps voulu sur les autorisations d’absence pour soin, les différents congés maladie, le mi-temps thérapeutique, l’indemnité compensatrice de perte de salaire qui permet de dialyser sur son temps de travail, etc.

Quel type de dialyse choisir pour conserver son activité professionnelle ? Faut-il parler ou non de son état de santé à son patron ? Doit-on renoncer à travailler à temps complet ? Il n’y a pas de réponse toute faite à ces questions. Mais des éclairages sont possibles, apportés par le témoignage de certains. Car le partage d’expériences peut permettre d’imaginer nos propres solutions, et par addition révéler une réalité méconnue.

Renaloo réalise actuellement, avec le soutien du registre REIN et de la Direction Générale de la Santé, une enquête nationale pour tenter d’en savoir d’avantage sur l’activité professionnelle et les ressources des personnes traitées par dialyse ou transplantation rénale. 2000 patients âgés de moins de 55 ans vont recevoir des questionnaire à leur domicile, par la Poste. En attendant ses résultats, Sabrina et Cédric ont accepté de raconter leur histoire. Elles sont singulières mais portent un même message : il est possible de travailler et de s’épanouir professionnellement en étant dialysé et greffé !

 

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2 Commentaires

  • Bonjour à toutes et tous,
    En 1984, lorsque je suis rentré dans la fonction publique (concours de secrétaire administratif au ministère de la Défense) je n’avais aucune connaissance de quelque aide pour des personnes dialysées comme moi. Il a fallu me battre auprès des médecins militaires pour démontrer que mon IRC n’était pas une entrave aux missions que l’on pouvait me donner. J’ai donc été titularisé à l”époque, en travaillant tout les jours de 8h à 17h30 et en effectuant 3 séances de dialyses les lundis, mercredis et vendredis soirs.
    J’ai tenu ce rythme pendant 6 années, en ne demandant RIEN à l’administration.
    En mars 1990 j’ai été greffé, et cette greffe a tenu 2 ans ! Cela m’a permis de fonder un foyer et d’avoir deux superbes enfants.
    Mais toute greffe a une fin !
    Me voilà de retour en dialyse, à 52 ans. Je n’ai jamais cessé de travailler pendant cette période, mais, cette fois, j’ai demandé à ma DRH de m’octroyer une demi-journée de récupération le lendemain de la dialyse du lundi. Cette demi-journée est prélevée sur mes droits à congés maladie, ainsi, cela n’impute pas mon salaire.
    Que vous soyez du privé ou du public, vous pouvez bénéficier de tels aménagements.

    Dialysement votre …

  • pour moi saura été une tres mauvaise expérience de reprendre le travail en étant en dialyse j’avais une assitante social qui ne m’écoutait pas elle ma forcé a reprendre le travail et j’ai passé deux ans et demi d’horreur j’était souvent sur le meme poste les collégue voulais pas changer le patron ne respecté rien c’était inpensable de voir cela

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