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D’où viennent les reins qui sont transplantés ?

Ils ont été préalablement prélevés sur une personne que l’on appelle donneur.
Il existe deux types de donneurs :

  • Les donneurs donneurs décédés, en état de mort encéphalique ou “à coeur arrêté” :

    La mort encéphalique est une forme rare de la mort (un décès sur mille). Elle survient le plus souvent à la suite d’un traumatisme crânien ou d’un accident vasculaire cérébral, et conduit en quelques heures à la destruction progressive et définitive du cerveau. La personne en état de mort encéphalique est réellement morte.

    La mort encéphalique est diagnostiquée après un examen clinique soigneux et approfondi, par deux médecins, qui constatent l’absence de tout fonctionnement cérébral. Ce diagnostic est complété par des examens para-cliniques : deux électroencéphalogrammes ou une radiographie des vaisseaux cérébraux (angiographie). L’ensemble de ces examens a été rendu obligatoire par le législateur (lois bioéthiques).

    La mort encéphalique par sa brutalité est difficile à comprendre et à accepter par les proches puisque la personne décédée respire et a le cœur qui bat, ceci grâce aux techniques de réanimation.

  • Les donneurs vivants :

    Dans certains cas, une personne en bonne santé a la possibilité de donner un organe de son vivant. C’est le cas par exemple du rein, d’une partie du foie ou très rarement du poumon. Il est en effet possible de vivre avec un seul rein, une partie du foie (car c’est un organe qui se régénère rapidement) ou une partie des poumons.
    Ce don n’est possible que si le donneur est majeur et très proche du receveur. Le texte de révision de la loi de bioéthique prévoit que le donneur ne peut être que : le père, la mère, le conjoint, le frère, la sœur, le fils, la fille, les grands-parents, l’oncle, la tante, le (la) cousin(e) germain(e), le conjoint du père ou de la mère, ou toute personne faisant la preuve d’une vie commune d’au moins deux ans avec le receveur.

    Les greffes de donneur vivant les plus fréquentes concernent le rein, le risque pour le donneur étant extrêmement faible. Elles présentent beaucoup d’avantages pour le receveur.

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