Don vivant – don croisé

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  • #34683
    Anonyme
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    Bonjour. Je souhaite attirer l’attention des membres de l’association sur le fait que le don croisé de rein reste ne france peu signalé et visible, hors selon ma dernière visite à la néphrologue de mon fils ( hier) il ne manque que 4 paires pour que enfin des dons croisés puissent être mis en place entre donneurs vivants en 2018 et faire ainsi bouger les statistiques et surtout améliorer la vie à long terme de tous ceux en attente de greffe.

    Si vous ou vos proches avez renoncé faute de compatibilité entre vous à un don vivant d’organe entre vous, pensez que vous pouvez aussi vous inscrire sur la liste du don croisé dans le cas du donneur, non plus donner à votre proche mais pour votre proche.

    Parlez en à votre néphrologue, consultez le site de bio médecine sur le don croisé. Le prochain « run » de compatibilité entre toutes les paires en France aura lieu début juillet 2018. 4 nouvelles inscriptions peuvent changer les choses pour vous et d’autres !

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  • #34686
    Renaloo
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    • Néphropathe confirmé
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    Le don croisé, permettant l’échange de greffons entre deux paires de donneurs et receveurs
    incompatibles mais mutuellement compatibles, est autorisé en France depuis 2012.
    L’activité a débuté avec 2 premières greffes réalisées en 2014. Depuis, 64 paires ont été inscrites dans le registre des paires et 11 cycles d’appariement ont été effectués. Six échanges étaient possibles, soient 12 greffes potentielles, mais seulement 4 greffes ont été réalisées en 2014, 2 début 2015, 4 en 2016 et 2 greffes ont été annulées par les équipes.

    Les principaux freins au développement du don croisé sont la concurrence avec les techniques de désimmunisation, greffes ABO ou HLA incompatibles – bien qu’elles présentent des risques supérieurs pour le receveur et des résultats inférieurs à ceux des dons croisés – et le peu d’adhésion des équipes de greffe.

    Une information plus large sur cette pratique et l’augmentation de la taille du registre des paires, notamment grâce à des échanges avec des pays voisins, pourraient permettre qu’elle se développe enfin.

    Par ailleurs, la limitation des échanges à deux paires et l’interdiction en France des dons non dirigés constituent également des freins importants. Les expériences internationales montrent que les pays où les dons croisés se développent sont ceux où des chaînes de dons, faisant intervenir au moins un don non dirigé, sont réalisées.

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