jonah lomuh, un exemple exceptionnel

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  • #16030
    triton
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    direct soir

    “Grâce à un ami qui lui a donné un rein en 2004, Jonah Lomu a pu reprendre le cours de sa vie de sportif de haut niveau. La légende du rugby néo-zélandais se lance dans un nouveau combat au côté des laboratoires Roche, très impliqués sur le terrain de la transplantation, pour propager la bonne nouvelle: “Il y a une vie après la greffe !” La star du rugby s’est confiée à DirectSoir.

    DirectSoir : Pourquoi menez-vous ce nouveau combat?
    Jonah Lomu: Pour être proche des futurs transplantés et pour faire connaître aux gens ce qu’est la transplantation d’organes. En France, le nombre de greffes reste très faible – seulement 4664 en 2007, tandis que 13 000 malades étaient en attente d’une greffe. Il y a un besoin de dons d’organes dans le monde entier. Je veux montrer le résultat d’une transplantation réussit, dire qu’on peut retrouver une nouvelle vie. J’en suis la preuve vivante.

    C’est un de vos amis qui vous a donné son rein ; qu’est-ce que cela représente pour vous ?
    Cela montre ce qui sépare l’être humain des autres êtres vivants sur la Terre. Cet ami m’a offert une nouvelle vie…

    Aviez-vous longtemps réfléchi avant de reprendre le rugby ?
    Non, je savais ce que je voulais faire. C’est pour cela que je veux dire aux gens que la vie ne s’arrête pas là quand tu as été transplanté. Elle commence alors seulement.

    Vous étiez un modèle sur le terrain, souhaitez-vous l’être maintenant dans votre vie ? Tout le monde peut être un modèle dans la vie. Mais plus il y aura de personnes qui verront les résultats bénéfiques des dons d’organes, mieux ce sera. Il y aura plus d’humanité et de générosité. Donc, on aura davantage de dons d’organes pour sauver
    davantage de personnes.

    Etre passé près de la mort vous a-t-il donné une autre façon de voir la vie ?
    J’avais déjà plus ou moins cette philosophie en moi. Mais cela l’a amplifiée.

    Quel regard portez-vous sur votre carrière ?
    Je la regarde d’une manière différente des autres sportifs, car pour moi c’est plus une satisfaction par rapport à mes performances personnelles que par rapport à mes succès. J’ai toujours cru que si j’arrivais à faire une bonne performance sur le terrain, tout marcherait bien pour le reste. Je prends du plaisir dans tout ce que je fais. Le plaisir, c’est mon but avant tout, avant les performances ou les succès.

    Que pensez-vous du rugby actuel avec l’émergence de nouvelles nations?
    L’évolution vient du fait que ces clubs sont meilleurs qu’avant. Car ces “petites” équipes,
    type Argentine ou Tonga, ont de nombreux joueurs qui évoluent en Europe ou en Nouvelle-Zélande, et qui passent ainsi au niveau supérieur. C’est bénéfique pour les sélections nationales.

    A l’inverse, la migration des joueurs de l’hémisphère Sud vers l’hémisphère Nord est néfaste pour vos championnats ?
    On perd beaucoup de joueurs qui passent au Nord mais on en a beaucoup d’autres “en réserve”, ce qui permet à d’autres rugbymen d’émerger. Le danger, c’est effectivement que des joueurs partent vite et ne passent pas la relève aux jeunes.

    Frédéric Michalak est parti jouer en Afrique du Sud. Est-ce bien pour lui?
    C’est un garçon qui se cherche comme joueur et qui essaye d’être titulaire à son poste. Là-bas, il pourra prouver qu’il est bon au poste où il souhaite se fixer. L’exposition médiatique est pire en Afrique du Sud qu’en France, mais c’est un bon joueur, alors…

    Un profil comme le vôtre a-t-il encore sa place dans le rugby aujourd’hui?
    Oui ! (rires) Si l’on veut créer de la place pour les autres joueurs, il faut des profils comme le mien. Là où j’étais le meilleur, c’était pour enfoncer la défense adverse afin de faire de la place pour laisser passer mes coéquipiers. Si par ton impact tu crées des espaces, t’as fait ton job !

    Que pensez-vous de l’évolution de l’équipe de France? Vous expérimentez de nouveaux joueurs, et c’est une bonne chose. Vous faites ainsi
    venir et grandir de nouveaux talents.Après la dernière Coupe du monde, vous avez perdu nombre de bons joueurs expérimentés. Entre deux compétitions, c’est le bon moment de faire venir des nouveaux. Paris ne s’est pas construit en un jour !

    Votre record – huit essais pendant une Coupe du monde – sera-t-il battu un jour?
    Tous les records sont faits pour être battus. Il y a eu plus de jeu lors de la dernière Coupe du monde qu’à l’époque de mon record. On peut toujours faire mieux !”

7 réponses de 1 à 7 (sur un total de 7)
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  • #16037
    La Lisette
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    Pourvu que ça dure ! A vous aussi Triton !
    Bon courage, La Lisette 😉

    #20009
    triton
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    http://www.lefigaro.fr/rugby/2009/06/28 … rance-.php

    En France nous aurons deux grands sportifs greffés, Klasnic en foot à Nantes et Lomuh à Marseille en rugby

    #20010
    olek
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    pas sur que Klasinc reste à Nantes vu qu’ils sont descendus en D2 !

    et c’est Lomu, sans “h” 😉

    #20881
    triton
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    Jonah Lomu : «Je n’ai jamais été en si grande forme»
    Propos recueillis à Tokyo par Alain Malnic
    04/11/2009 | Mise à jour : 17:52 | Commentaires 1 | Ajouter à ma sélection
    Jonah Lomu à Marseille en juillet dernier.
    Jonah Lomu à Marseille en juillet dernier. Crédits photo : AFP
    INTERVIEW – À 34 ans, la star des All Black s’apprête à rechausser les crampons. À Marseille !

    C’est LE come-back de l’an­née. Trois ans après son dernier match, la star des années 1990, le seul joueur de rugby mondialement connu, s’apprête à rechausser les crampons… en division 3. À Marseille, où il arrivera mardi après une tournée promotionnelle au Japon. La légende du ballon ovale dans la ville du football. Le paradoxe interpelle, mais Lomu y croit. Il faut dire que l’ancien All Black, la terreur qui «marchait» sur les Anglais en demi-finale de la Coupe du monde 1995, a relevé des défis bien plus gigantesques. Fauché en pleine gloire par la maladie, par un syndrome néphrétique, il a échappé à la mort en étant greffé d’un rein en juillet 2004. Il a ensuite affiché plus de 140 kg sur la balance. Mais au prix d’un régime draconien, d’un entraînement herculéen, Jonah Lomu est aujourd’hui enfin redevenu un véritable athlète. Qui a même pris, il y a un mois, la deuxième place au concours de Mister New Zealand ! Le voilà prêt à retrouver les terrains, à enflammer Marseille. Pour l’amour de son sport, son salaire, confidentiel, étant estimé à 5 000 euros mensuels. Une misère pour une telle star. Et une aubaine en termes de retombées pour les dirigeants de Marseille-Vitrolles. En avant-première, la star s’est confiée au Figaro.

    LE FIGARO. – Vous semblez en très grande forme…
    Jonah LOMU.- Je ne me suis jamais senti aussi bien. Mentalement et physiquement. En 1999, je pesais 118 kg. Aujourd’hui, je suis revenu à ce poids. Je n’ai d’ailleurs jamais été en aussi grande forme de toute ma vie. Je cours le 100 m en moins de 11 secondes, je soulève des poids encore plus lourds qu’auparavant. Pour en arriver là, j’ai fait beaucoup de sacrifices, j’ai énormément travaillé. Je suis enfin prêt, aujourd’hui, pour relever ce sublime défi avec le club de Marseille-Vitrolles. Je n’ai qu’une hâte, retrouver enfin le terrain avec ma nouvelle équipe. Je pense que nous avons beaucoup de choses à faire ensemble…

    Qu’est-ce qui vous a motivé à reprendre du service après trois années passées loin des terrains ?
    Pour être totalement franc, jusqu’à il y a quelques mois, je n’avais jamais pensé rejouer un jour. Je m’entraînais pour me maintenir en forme. Un jour, Joe (Ullberg, son préparateur physique, 6 fois Mister New Zealand, NDLR) m’a dit : «Jonah, tu t’entraînes tellement que tu pourrais rejouer sans aucun souci.» J’avoue que cela m’a trotté dans la tête. Quand l’occasion s’est présentée, je l’ai donc saisie. Mais une chose est sûre : en 2007, je n’ai jamais annoncé ma retraite. Lorsque ce jour viendra, je le ferai savoir. Je crois tout simplement que ce n’est pas encore le moment.

    Pourquoi revenir aujourd’hui ?
    J’ai envie de montrer à mon fils ce que l’on peut faire en travaillant énormément, en respectant les autres. Vous savez, lorsque les médecins m’ont opéré, pour ma greffe de rein, ils m’ont bien fait comprendre que mes possibilités de devenir papa un jour étaient quasiment nulles. J’avais 0,001 % de chance de pouvoir connaître cette joie. Lorsque ma compagne est tombée enceinte, je n’ai pas voulu la laisser seule une seconde. Brayley, c’est un don tombé du ciel, un bonheur incommensurable. Je ne suis pas sûr que l’on puisse l’imaginer. Aujourd’hui, je veux qu’il soit fier de moi…

    Il s’est dit que vous vous êtes proposé, sans succès, à plusieurs clubs du Top 14. Est-ce vrai ?
    Quelqu’un s’est amusé à répandre cette rumeur (il vise Mourad Boudjellal, le président de Toulon, NDLR). C’est tellement petit… La vérité est tout autre. En juin dernier, j’étais à Paris pour le beach rugby de Bercy. J’ai eu l’occasion de dîner avec Claude Atcher (le président de Marseille-Vitrolles). Il m’a expliqué quel était le projet du club et j’ai tout de suite adhéré… (Agacé.) Pour mettre un terme à ces rumeurs, que les choses soient claires : je n’ai démarché aucun club du Top 14 ! Ce n’est pas mon style de mendier. Je n’ai besoin de personne pour avancer. Si ceux qui ont lancé cette rumeur ont des preuves, des mails, des courriers, pour le prouver, qu’ils les montrent. Sinon qu’ils arrêtent !

    Une proposition d’un club du Top 14 vous aurait-elle intéressé ?
    La réponse est non. A priori, ce contrat sera le dernier et je voulais relever un défi. Quoi de plus beau que d’essayer de faire monter Marseille en Top 14. Ce serait magnifique. Ici, le projet est très ambitieux, le club s’est vraiment donné les moyens de monter d’un échelon dès cette année et de continuer sur ce même chemin. Ensemble, avec les autres joueurs, nous allons essayer de faire notre possible pour que le projet prenne forme.

    D’un point de vue plus personnel, quels sont vos objectifs avec Marseille ?
    Gagner ma place dans le quinze de départ. Je vais en surprendre plus d’un, mais je ne vais pas arriver à l’entraînement en disant : «C’est moi, Jonah Lomu, je veux être titulaire à l’aile.» Ce n’est pas ma nature. Avant tout, je veux gagner le respect de mes partenaires, de l’entraîneur. Je veux être un joueur parmi les autres. Ensuite, si le coach juge que je mérite ma place, que je suis en forme, que je rentre dans le schéma, je répondrai bien entendu présent. À Marseille, je veux aider le club à grandir, l’accompagner jusqu’au plus haut niveau. Au cours de toutes mes années de rugby, j’ai acquis une expérience qui peut être bénéfique au groupe. Je vais donc tout faire pour me mettre au service des autres.

    Marseille est surtout folle de football. Vous espérez faire changer cela ?
    Ce n’est pas possible. (Rires.) Marseille, c’est son club de football, c’est Zinédine Zidane, l’enfant du pays. Ici, on ne parle que de foot et c’est normal, l’OM tient une telle place dans le cœur des Marseillais. Le football sera donc toujours le sport numéro un. Mais j’ai envie que Marseille devienne aussi une ville de rugby. Elle mérite d’avoir un grand club. Les gens sont tellement passionnés…

    Le rugby peut donc réussir à Marseille.
    Je suis persuadé que oui. Mais, pour cela, les deux clubs, l’OM et le mien, vont devoir travailler ensemble (des matchs de rugby sont déjà programmés au Vélodrome, NDLR), essayer de mélanger leurs deux cultures.

    Quand Zidane souhaite la bienvenue à Lomu

    Présent à Tokyo par l’entremise d’Adidas, leur équipementier commun, la légende du ballon rond a rencontré celle du ballon ovale. Zinédine Zidane nous confie en exclusivité ses impressions. «Jonah va s’adapter, j’en suis persuadé. Marseille est une ville chaleureuse et, même si sa culture à lui est plus discrète, il va réussir. Je lui souhaite en tout cas tout le bonheur du monde. Ici, les supporteurs sont rudes. Il va très vite devoir apprendre le «marseillais», mais je suis vraiment très confiant. Le voir débarquer dans une ville où le foot est numéro un, c’est fabuleux. Cela fait plaisir d’avoir un très grand champion comme lui à Marseille. En le voyant, on sent tout le travail qu’il a accompli pour revenir. Il va falloir que je vienne le voir jouer…»

    #20884
    Marielle
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    salut La Lisette cela faisait longtemps !!!!
    Donne moi de tes news…

    Moi, je suis désolée de le dire, je n’ai pas eu une nouvelle vie mais ma vie a pu continuer après la greffe ….. Jamais, je n’ai eu l’impression de revivre parce que je n’ai jamais eu l’impression de survivre ou de mourir… Quand le moral vous tiens on a droit qu’à une seule vie 😆

    #25427
    triton
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    http://meleeouverte.blogs.ouest-france. … -rein.html

    les commentaires sont un peu inquiétants

    #25429
    DelphineB .
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    ❓ Boff, pourquoi? Pour le boulet qui propose de vendre son rein? Les associations reçoivent ce genre de propositions 15 fois par jour!

    Par contre, ce qui est navrant, c’est que ce genre de commentaires ne soient pas effacés!

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