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Sujet
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je suis dialysé depuis bientôt 5 ans, greffé une fois et à nouveau en attente de greffe.
Pour ma petite histoire, avant, j’étais vraiment bien dans mon métier, tellement bien, que ma hiérarchie me faisait vraiment confiance et quand tout s’est dégradé au niveau santé, là, la galère a débuté.
Avant, quand tout semblait aller bien, on hésitait pas à m’appeler chez moi pour travailler (même pendant mes vacances), et du jour où je n’ai plu réussi à me lever le matin pour diverses raisons (la dialyse de la veille s’était mal passée, crampes les nuits, du mal à dormir…) mon téléphone n’a plu sonné.
A tel point que maintenant, lorsque je suis en arrêt, personne ne vient aux nouvelles et pire encore, lorsque je reviens dans l’entreprise, on ne sait pas quelle tâche me faire remplir, on hésite, je ne sais pas la veille ce que je vais faire le lendemain alors qu’auparavant, mon planning était établi sur plusieurs semaines. je n’ai pas d’évolution de carrière alors que tous mes collègues sans exception ont étés appelés afin de faire le point sur leur avenir. Moi, je n’ai eu droit qu’à un “on verra quand vous serez greffé” entre deux portes.Je me demande comment il faut faire pour être accepté dans cette p***** de société, on arrête pas de nous parler de discrimination, en voilà une belle de discrimination.
Moi maintenant, ce que je pense c’est que dans cette société il vaut mieux être beau, riche et bien portant que malade, petit et gros.
Si vous aussi vous avez été/êtes dans le même cas que moi, n’hésitez pas à alimenter le poste.
Undialysé 🙂
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Réponses
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Je ne sais pas si on peut parler de discrimination.
Il est évident que quand on est handicapé (la dialyse est un handicap), on ne peut pas prétendre aux mêmes responsabilités qu’une personne “normale”.
Personnellement, le jour où j’ai demandé un temps partiel (suite à ma maladie), j’ai admis que ma carrière n’allait pas suivre la même trajectoire; c’est un fait et il faut l’accepter. C’est vrai qu’il y a beaucoup de publicité sur l’intégration des handicapés, mais il faut se mettre à la place de la hiérarchie aussi: on ne peut avoir exactement les mêmes responsabilités qu’une personne valide à 100%.
Dans la mesure où l’on privilégie sa santé (et c’est normal), il faut donc accepter que sa carrière en soit affectée.Je ne sais pas si on peut parler de discrimination.
Il est évident que quand on est handicapé (la dialyse est un handicap), on ne peut pas prétendre aux mêmes responsabilités qu’une personne “normale”.
Personnellement, le jour où j’ai demandé un temps partiel (suite à ma maladie), j’ai admis que ma carrière n’allait pas suivre la même trajectoire; c’est un fait et il faut l’accepter. C’est vrai qu’il y a beaucoup de publicité sur l’intégration des handicapés, mais il faut se mettre à la place de la hiérarchie aussi: on ne peut avoir exactement les mêmes responsabilités qu’une personne valide à 100%.
Dans la mesure où l’on privilégie sa santé (et c’est normal), il faut donc accepter que sa carrière en soit affectée.Je ne suis pas du tout d’accord. La dialyse est un handicap qui permet, dans beaucoup de cqs, d’avoir une vie professionnelle tout à fqit normal et j’ai pas mal d’exemples dqns mon entourage.
Je ne dis pas que c’est facile tous les jours, mais pour qui c’est facile ? il ne faut surtout pas baisser les bras !
Je trouve en effet inadmissible un tel comportement de la part de votre hiérarchie. Personnellement, je n’ai pas repris le travail depuis que je suis dialysée (2 ans) mais pour une bonne raison, c’est que je suis près de la retraite (en 2011). J’ignore comment cela se passerait pour moi, mais j’ai l’exemple d’un collègue dans le même cas, il a en effet été, mis lui aussi “au placard” parce que “pas assez productif !!!!!”. oui, apparemment, nous les dialysés, on doit se faire une raison ??? l’avenir professionnel = NUL
oui, moi j’appelle ça de la discrimination car mis à part la fatigue, on ne devient pas “neuneu” parce qu’on dialyse !!!
je vous souhaite bon courage, et si la situation perdure, je crois que je contacterais un avocat… mais facile à dire, là aussi, on se fait “griller” à coup sûr !!!! alors que faire ?? supporter et ne rien dire ?? c’est affreusement injuste surtout quand on a encore toute une vie de travail devant soi.Je suis pas d’accord sur le fait qu’on ne peut pas avoir les mêmes chances de carrière quand on est dialysé,et qu’il faut de ce fait être fataliste.
Je trouve que ce que tu décris ressemble étrangement à une mise au placard et travailler dans une telle ambiance n’aide pas non plus à se sentir bien dans son corps et à être en forme pour bosser, bref c’est un cercle vicieux !
Déjà moi ce que je ferais c’est que j’en parlerais à ton néphro si ce n’est pas déjà fait pour voir ce que tu pourrais faire pour améliorer ton état général.
Ensuite je prendrais RDV auprès de ton médecin du travail. Tu sais tu peux demander une visite en dehors de la visite périodique habituelle : pour lui parler de ce qu’il se passe et de ce qu’on pourrait te proposer. Tu as peut-être besoin d’un aménagement de poste (je ne sais pas ce que tu fais comme travail), des horaires aménagés, que sais-je … et enventuellement une invalidité (pour travailler moins tout en gardant quasi ton salaire complet).
Enfin n’hésite pas à appeler l’inspection du travail : tu auras au téléphone un juriste qui pourra te dire quels sont tes droits dans ce cas là et quels sont tes moyens d’action en cas de presque-mise-au-placard.
Voilà baisse pas les bras, non la non-réussite professionnelle n’est pas une fatalité pour nous quand même, faut pas déconner.
Courage !
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