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Plan anti-pauvreté : rien pour les personnes malades et handicapées…

Jean-Marc Ayrault a décliné lundi 21 janvier le plan anti-pauvreté du gouvernement, qui s’étalera sur 5 ans et pour un budget de 2 à 2,5 milliards d'euros par an.
Minima sociaux, logement, éducation… C’est François Chérèque, ex-secrétaire général de la CFDT, qui doit assurer la mise en œuvre des nombreuses mesures qu’il prévoit. 

Si certains minima sociaux augmentent – par exemple le RSA, qui sera revalorisé sur dix ans, pour retrouver son niveau d'origine de 50 % du SMIC – on peut regretter qu’aucun coup de pouce n'ait été prévu pour les personnes malades ou handicapées.

Aucune mesure concrète et directe ne concernera les 2 millions de personnes atteintes de maladie invalidante ou en situation de handicap, bénéficiant d’une pension d’invalidité ou de l'AAH (allocation aux adultes handicapés), qui vivent sous le seuil de pauvreté.

Plusieurs associations ont d’ores et déjà réagi vivement.
Ainsi, l’APF (Association des Paralysés de France) évoque des « mesurettes » qui ne sauraient constituer une réponse durable et efficace aux situations de précarité vécues quotidiennement par ces personnes et "déplore que leur pauvreté ne soit pas à l'agenda du gouvernement qui ne mène pas, sur ce sujet, la politique transversale du handicap" qu'il avait promise fin 2012.

L’association Act-up, quant à elle, indique que "ce choix politique et budgétaire confirme que ce gouvernement et cette majorité n’aiment pas les malades ni les handicapéEs : les restes à charge n’ont jamais été aussi élevés, les franchises pour soins, ces impôts sur la santé qui nous culpabilisent et nous précarisent, sont maintenues, l’hôpital public est démantelé."
 

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1 Commentaire

  • si deja on ne “volait” pas les allocations des handicapés qui se mettent en couple,ce serait deja un grand pas

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