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L’existentialisme est un humanisme… le don d’organes aussi !


 

« L’enfer c’est les autres » écrivait Sartre dans sa pièce Huis Clos.

Mourir, c’est être réduit par les vivants à l’ensemble de ce que nous avons fait, de ce que nous avons été. C’est être la proie figée de leur mémoire, sans rien pouvoir changer.

Après notre mort, par un « oui, au don de nos organes », il nous devient possible d’agir encore, de mettre en marche une dynamique fondée sur la solidarité et la fraternité pour sauver de la mort d’autres personnes. Nous continuons à exister par le souffle de « nos » transplantés.
Nous accédons à la Liberté. Nous devenons libres de notre image, construite sur une seule vie. Nous sommes libres de changer le souvenir. Nous transcendons cette dépendance au regard des autres et nous sommes en situation de donner du sens à notre mort.

C’est librement que nous pouvons aussi ne pas choisir, rester dans « l’enfer » de Sartre.

Il n’y a évidemment pas de bonne ou de mauvaise décision, il est simplement fondamental et urgent, en devenant donneur volontaire, de ne plus laisser les vivants décider pour nous.

Prendre sa carte de donneur
et informer ses proches de notre volonté de donner,
c’est sauver des vies
et…
renvoyer Sartre à sa copie !

Elisabeth Nello
 

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