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, le il y a 17 années et 8 mois.
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Sujet
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Bonjour tout le monde, je suis une jeune femme de 24 ans. Il y a 4 ans j’ai attrapé ce qu’on appelle un purpura-rhumatoïde dont je me suis remise non sans conséquence puisque j’ai appris l’été dernier qu’il me fallait une greffe. (Disons que je vais le résumer comme ça!). Bref, le docteur, habitué à voir autour de lui des personnes agées m’a dit en m annoncant mon pb que “de toute facon je devais avoir bien vécu”(que c mignon!). Par la suite, puisqu’il me fallait passer en dialyse, on m’a opéré pour la fistule au bras droit alors que je suis droitière sans me demander mon avis et sans me dire que mon bras allai etre immobile pendant les dialyse (mon boulot est d’écrire: je fais des etudes de journalisme!). Ensuite, un des nephrologues de ma clinique m’a reproché le fait de continuer mes etudes (je suis en alternance et fais un certain nombre d’allers retour sur paris: à 700km de chez moi!). Mais c’est toute ma vie, tout mon avenir lui ai je repondu avant de recevoir en pleine figure par cet etre ingrat que je ferai mieux de rester trankil chez moi dvt un film. Tous ces remue ménages m’ont valu en plus d’un stress énorme un problème neurologique qui m’a paralysée pendant une vingtaine de minutes (les plus longues de toute ma vie!). Et pour couronner le tout, apres avoir fait il y a 6 mois un bilan complet de greffe que j’ai remis a mes medecins je viens d’apprendre que je n’etais tjs pas inscrite sur les listes d’attente. Et lorsque j’ai demande pourquoi ,on m a repondu qu’il me fallait d’abord prendre rdv avec le chirurgien: devais-je le deviner ou attendre de l’apprendre un jour comme ca au hasard, au fil d’une discussion?
Ce que je veux dire a travers ce message, c’est qu’il faut absolument parvenir a cette prise de conscience que les medecins ,à defaut de se fier a la science, devraient faire ^preuve de plus de psychologie et plus simplement d’humanité lorsqu’ils parlent à leur malade! on ne dit pas à quelqu’un, quelque soit son age qu il doit avoir bien vecu alors que sa vie est bouleversée sauf si on se trouve dans un diner de cons! On prend soin d’informer le malade des moindres details car c est ce qui lui permettra de mieux cerner sonquotidien (dialyses, mediacaments etc), on ne l empechepas de croire en ce qui le tient, en ce qui donne un sens à sa vie que ce soit en ses activités ou en ses ambitions. Si le corps est malade, la tête est encore plus vivante quant au coeur, il serait bon de ne pas le malmener plus longtemps. Merci de prendre le temps de discuter,d faire comprendre, d’être précis dans les données bref, de prendre en considération tout ce qui, pour un medecin valide, est anodin parce que la maladie redonne de l’importance à toutes les petites choses de la vie : le tronc de l’arbre vaut autant que sa sève même si elle sèche et pourrit plus vite! pour plus de precision sur l’arrogance du corps médical et pour toute discussion ouverte et sans colère cette fois, je reste a votre disposition. Merci, merci infiniment de m’avoir lue si vous saviez ce que ca me fait du bien.
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Réponses
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Bonjour afifia,
Tout à fait d’accord avec vous, la psycologie chez la plupart des médecins cela n’existe pas. Je suis personnellement la méchante car je suis celle qui pose les questions et qui ne laisse pas tout faire. Je ne suis pas malade personnellement mais bien mon époux qui est en IR.Afifia, c’est vrai il de nombreuses choses qui restent a faire dans le domaine de la medecine et notament pour ce qui question de la psychologie.Je suis d’accord avec toi de nombreux medecins ne savent pas ecouter et parler aux patients ou tout simplement faire preuve d ‘un peu de compassion.Il est arrivé qu’on m’annonce un diagnostique avec la plus grande froideur sans plus de compassion. Tout ca vient sans doute de leur formation qui est essentiellent tourné vers la technique et le coté purement scientifique de la medecine.Aujourd’hui encore trop peu de places sont laissées à la psychologie et a l’approche humaine de la medecine dans la formation des medecins. Alors que la medecine se doit d’etre humaniste et de faire une place importante a l’homme. c’est dans les fondement meme de la medecine.Bien souvent encore on soigne un organe pas un etre dans sa totalité.On oublie que la maladie bien qu’elle soit biologique peut nous faire souffrire moralement et que par consequent il est primordial d’accorder au patient un temps de parole et un temps d’ecoute pour qu’il puisse exprimer ses craintes. Je dois dire qu’en matière de medecin j’ai rencontré le pire mais aussi ce qu’on peut trouver de mieux.C’est pourquoi je suis optimiste parce que je sais qu’il ya de bons medecins à la fois humains et competents.Ce qui est certain en tout cas c’est qu’en tant que patients nous avons le droit de choisir notre medecin.S’il arrivait que l’on ne soit pas satisfait d’un il tient qu’a nous d’en choisir un autre.C’est peut etre de cette facon, en exercant notre liberté de choix,que les choses changeront.Certains medecins reviseront peut etre de ce fait leurs comportements. 😉
Le pire dans ton cas c’est le médecin qui se permet d’avoir un regard sur ta vie personnelle ! On croit rêver ! Un IR ferait mieux de rester devant ça TV !!!! Elle est bonne celle-là ! Et l’insertion socio professionnelle des malades, ils connaissent ???
Moi ça me fait bondir des trucs pareils. A croire que ces gens ignorent tout simplement ce qu’est la vie. Peut être que c’est lui qui ferait mieux de rester devant sa TV…Bonjour,
moi ce qui me fait bondir c’est ce que tu dis à propos de ton inscription sur liste d’attente. Sans vouloir généraliser, j’ai l’impression que parfois, les infos arrivent au compte-goutte, ou pas en temps utile, alors que les médecins se doivent d’assurer à ce niveau-là, surtout quand c’est aussi important.
J’ai parfois l’impression (tj sans vouloir généraliser) qu’il faut arriver en consultation avec les bonnes questions à poser, qui alors induisent des réponses, infos qui ne seraient pas forcément venues en l’absence de question.
Ca m’énerve.
Quant à la psychologie, aux réflexions débiles que tu as entendues, il me semble que la relation humaine devrait être au coeur du suivi. Parce que du coup, ça doit être dur, après, d’avoir une communication intelligente avec quelqu’un qui t’a dit des trucs aussi cons.
Ca veut dire aussi que celui qui te dit ça n’a même pas idée du stress qu’il génère chez toi, pas très pro!
Le problème est que les médecins, à la base, sont des humains “lambda”, donc avec des qualités humaines mais aussi de bons gros défauts. je pense pas qu’ils aient tous fait médecine parce que “leur coeur débordait d’amour, d’humanité, de finesse, etc”, le problème c’est quand on a besoin de s’en remettre à eux, là on aspire tous à tomber sur le bon, surtout quand c’est pas pour des simples rhumes.en fait je viens de bien relire ton message: ce qu’on t’a dit (que tu as bien vécu,…) est tout simplement scandaleux.Je crois qu’il ne faut pas oublier que ce genre de propos est scandaleux.
Bonsoir,
Tout d’abbord, je vous souhaite un peu benoîtement : “Bon courage” et que cette expérience médicale sur laquelle vous vous engagez malgré vous, se passe du mieux possible, le plus rapidement possible, avec une finalité heureuse et vous exprime toute ma sympathie.
Je crains que nous soyons nombreux(ses) à avoir été confrontés à ce genre de brutalité du praticien…
Pour annecdote, il me fut dit entre autres, dès ma première visite post transplantation, alors que je débutais à peine la dialyse que :
– Ayant les yeux, cheveux et la peau claire, j’allais forcément avoir un cancer de la peau ; c’est à peine s’il ne fallait déjà pas réserver une concession au Père Lachaize.
– En partant, la même praticienne, me dit cette remarque devant ma fille qui en fut traumatisée pendant des mois :
“Et j’espère vous revoir l’an prochain si vous n’êtes pas greffé, car il y a 200 patients qui meurent chaque année de ne pas avoir été greffés à temps”. Sur le coup, nous nous sommes dits avec mon épouse, que nous avions mal compris, déjà sonné par les directs et les upercuts oraux de la sympathique personne ; mais malheureusement, notre fille, elle, avait bien tout compris et entendu.
Et il en fut ainsi de cette formidable délicatesse si reconnue au milieux hospitalier ; tout du moins, aux médecins, cadres supérieurs de la fonction médicale.
Car j’ai en revanche trouvé la plus grande gentillesse et écoute, le plus grand dévouement et délicatesse, de la part du personnel soignant ; de la dialyse à la greffe.
Je pense cependant à leur décharge, qu’avec ces personnes de plus en plus procédurières (avant, les médecins avaient tout pouvoir et étaient impunis en cas de complications ; à présent, ce serait peut être un peu le contraire) ; ces derniers se sentent sans doute obligés de nous faire l’inventaire de toutes les probabilités (et il y en a !!!) ; de la plus banale à la plus désastreuse. Cela dit, reste le problème du mode et du ton de communication. D’autant qu’aucun patient(e) n’est identique, physiquement et psychologiquement.
Je vous redis tout mon soutiens et toute mon amitié
Renaud
Je ne suis pas étonnée de ce que vous avez vécu…des propos de votre médecin….
La formation des médecins est basée sur le fait de devoir soigner et guérir des maladies…pendant toute leur formation ils ne sont pas obligés de suivre des cours de psychologie… et c’est trés regretable…il en est de même avec les problèmes de dénutrition et d’obésité….Je suis infirmière depuis 31 ans…et je peux dire que plus ça va plus les médecins sont indiférents à la souffrance morale…psychologique….des patients… et pourtant je travaille en psychiatrie….
la semaine dernière le médecin référent de mon unité m’a quand même dit “il est plus important que les patients me voient à la visite que de manger …” tout ça parce que je me bat pour qu’on ne dérange pas les patients qui mangent à la salle à manger tous ensemble pour aller voir le médecin dans la chambre….
c’est vrai que de voir une dame avec une blouse blanche qui les regarde de haut avec une dizaine de personnes à ses côtés est tellement plus important que d’avoir un moment de plaisir à manger…et raconter sa vie devant tant de monde est tellement simple….heureusement certains médecins sont différents…honnêtes et surtout attentifs à leurs malades…
Je souhaite à tous un médecin comme le néphro de mon mari…Bon courage et surtout n’hesitez pas à poser des questions et demander des explications…. n’acceptez pas pour argent comptant leurs paroles sans les comprendre…vérifiez …et vérifiez encore…et soyez acteurs de vos traitments et non passifs comme le milieu médical le souhaiterait!
Je pense que ça relève avant tout du tempérament, de l’éducation, d’une certaine aptitude à “l’humanisme” bien que ce mot soit quelque peu galvaudé ces temps ci ; bref, du plus simple altruisme au minimum…
Malheureusement, à l’image de notre époque, de nombreux étudiants ne voient en la médecine, qu’une filière “rentable”, que l’aspect mécanique (sur lequel il est vrai, ils travaillent une majorité de temps et qui reste primordial, concret, dirons nous).
J’avais un grand père médecin et pasteur (lequel fut d’ailleurs également médecin de guerre, donc confronté à de véritables situations dramatiques pour lesquelles il ne pouvait faire grand chose) qui disait donc de son métier :
“Lorsque vous avez fini d’écouter le patient, vous devez être capable d’établir un diagnostic fiable”.
Evidemment, la technique est passée par là et c’est un bien supplémentaire considérable ; néanmoins, l’être était au coeur du traitement, du rapport patient-médecin et je crains de n’être point certain qu’il en soit encore systèmatiquement ainsi de nos jours ; même si, effectivement, comme vous le rappelez si justement, ça n’est peut être pas une majorité du corps médical des praticiens et qu’il existe encore des “êtres de lumière”.
Le véritable miracle étant la “chance” de pouvoir “tomber dessus”.
on estime que, pendant leurs 8 ou 10 ans d’études, il n’y a pas assez de temps pour leur apprendre un peu le tact ou la psychologie.
c’est dommage car c’est nous qui en patissons.
pour moi qui travaille au scanner et aux urgences, j’en ai entendu des horreurs de leur part. genre : madame, votre fille (3 ans) a une tumeur maligne du foie et des métastases partout et n’en a plus longtemps. et ce qui m’a aussi choquée, c’est un pédiatre des urgences qui annonce à des parents aussi directement et crument que leur fils est dans le coma à cause d’une tumeur cérébrale hémorragique et que l’on ne peut rien faire parce la mère a donné de l’aspirine qui cause l’hémorragie. brabo ! elle est devenue hystérique et on lui a carrément dit qu’elle avait tuée son gamin.
personnellement, la nuit on bosse moins et j’esaie justement de leur apprendre à mieux prescrire et à meiux s’occuper de leurs patients.Il y a trente huit ans, je naissais avec une malformation rénale.
On a alors dit à mes parents, comme dans un sketche de Timsit, qu’ils pouvaient carrément me jetter, que j’étais foutu.Puis ça a été comme ça jusqu’à ce jour.
En revanche, mes parents m’en ont voulu toute ma vie et me le repprochent encore, d’être né ainsi et de leur “avoir pourrit la vie” et en sont traumatisés à vie.
Bonjour à tous, Voici un des articles susceptibles de suspendre temporairement ce médecin.
Article 35 (article R.4127-35 du code de la santé publique)
(commentaires révisés en 2003 ) ❗Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose. Tout au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et veille à leur compréhension.Toutefois, sous réserve des dispositions de l’article L. 1111-7, dans l’intérêt du malade et pour des raisons légitimes que le praticien apprécie en conscience, un malade peut être tenu dans l’ignorance d’un diagnostic ou d’un pronostic graves, sauf dans les cas où l’affection dont il est atteint expose les tiers à un risque de contamination.
Un pronostic fatal ne doit être révélé qu’avec circonspection, mais les proches doivent en être prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit cette révélation ou désigné les tiers auxquels elle doit être faite.Il ne faut pas hésiter à signaler tous ces propos ou mauvais geste à “Ordre National des Médecins” , vos propos sur ce forum resteront lettres mortes!
Moi aussi j’ai eu mes propres expériences et j’ai osé témoigner et cela a renforcé ma confiance en moi!
Sauf que la plupart du temps, c’est officieux, mais les médecins se soutiennent entre eux… 😥
C’est ton expérience qui te dit ça?
Moi, mon expérience a conforté le fait qu’il pouvait y avoir justice et qu’un médecin peut reconnaitre ses tords… Et ainsi son comportement évoluera et il prendra conscience de ses propos.
En ne faisant rien, on a une vision préjugée du fonctionnement du corps médical. Mais en agisant on se fait une raison et au moins on a une vraie réponse.C’est vrai, on en découvre régulièrement l’exemple régulièrement par le truchement des infos et ce ne sont que les parties immergées de l’iceberg.
Mais alors, quel combat à mener !!!
Afifa, désolée je reviens, non il ne faut pas se croire parano (cf ton autre post) si on est atteint par les propos ou l’attitude d’un médecin. C’est pour ça que + haut, j’ai écrit qu’il ne faut pas oublier que ces propos sont scandaleux. c’est justement parce qu’on peut avoir tendance à se dire “à priori je suis pas contente, choquée, en colère, mais en fait est-ce que j’ai raison, est-ce que ce n’est pas moi qui me plante, je suis jamais contente, etc..”. Il ne faut pas oublier qu’il est légitime, et la moindre des choses, de vouloir être bien traité, ou pour le moins, de vouloir ne pas être maltraité. On est entre leurs mains c’est pas anodin, déjà qu’on se retrouve avec une merde qu’on ne veut pas, ça fait bp.
Je suis d’accord avec toi sur le fait que venir interpeler les gens de ce forum (ce que, perdue, j’ai fait il y a peu, et qui se renouvellera sans doute selon les suites), fait beaucoup de bien.
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