Voilà, l’échéance approche. Je serai greffée le 19 juin, dans l’après midi. Tout ca me fait un peu peur, je suis bien informée mais je me dirige quand même un peu vers l’inconnu. Ca sera comment après, par rapport à maintenant? Certainement pareil vu que je ne suis pas dialysée. Mais au moins ca m’évitera d’en passer par là. Parce que qu’en on fait des études, surtout en archéologie, on a pas trop de temps pour ces longues scéances.
Dans la journée je ne pense pas trop à tout ça. J’ai mon mémoire de maitrise à terminer, je soutiens d’ailleurs le 15 juin, 4 jours avant la greffe. Mais des fois, c’est vrai, je craque. Le soir, quand on a rien d’autre à penser avant de s’endormir…
Heureusement que mes proches sont là pour me soutenir. Tout d’abord ma maman qui partage tout ça avec moi puisque c’est elle qui va me faire don d’un de ces reins. Et aussi mon papa, cette fois c’est lui qui va devoir gérer le secrétariat 😆 . Ma petite soeur, elle était le première à vouloir me donner un de ces reins, malheureusement elle n’était pas compatible… (Je l’aime quand même 🙄 ). Et enfin mon chéri, qui est arrivé au milieu du combat mais qui accepte tout avec patience (les crise de larmes notament, mais c’est rare quand même), les médicaments (auxquels il pense plus que moi…) et les visites de l’infirmière pour les piqures. Le vie veut qu’il ne partage pas l’expérience de la greffe avec moi, ses études lui imposent 3 mois à Toronto cet été pour un stage. Mais je sais qu’il pensera à moi, et le net est un moyen de communication bien pratique.
Encore deux étapes avant la greffe: la commission d’expert et le tribunal, mais tout ça ne devrait pas poser de problême.
J’espère vraiment que tout ira bien. Je vous donnerai des nouvelles ( du diplome et de la greffe) en rentrant fin juin.
Gros bisous et bon courage à tous.
Elodie