- Ce sujet contient 7 réponses, 6 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 16 années et 5 mois.
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A mon sens il faut toujours informer le malade (nous et donc moi en l’occurence) parce qu’attendre c’est déjà bien souvent dur, mais en plus si on ne sais pas quoi, ça devient un calvaire.
Souvent un “Le docteur va passer” est suffisant pour nous “regonfler”, ça montre qu’on sait qu’on est toujours là et qu’on ne nous a pas oublié.
Je me suis vu y a pas plus tard que cet été 3 jours sans voir personne, c’était du 14 au 16 juillet (samedi au lundi), je suis sorti de l’hosto le 16 au soir.Donc des infos oui, et une éducation aussi, quand on devient IRC la vie bascule, et il y a des choses à savoir :
le potassium, le phosphore qu’est ce que c’est, comment on est quand on en a trop, comment faire pour l’éviter etc.Il faut aussi intégrer dans les informations et l’éducation que l’on donne au malade l’expérience et l'”historique” qu’il a de sa maladie, parce qu’au bout de 25 ans on commence à savoir 2 ou 3 truc quand même 😉 mais chaque cas étant unique, il n’y aura pas de règle précise. Dur métier que le tien…
oui, trés bons conseils.
Le malade a besoin d’affection et d’information, pour essayer d’éviter la déprime.Moi je ne crois pas qu’un soignant doive donner de l’affection à un malade, il doit quand même garder ses distances…
Mais ce n’est peut-être pas le terme que tu as voulu employer, luc.
affection au sens compassion, intérêt, par opposition à indifférence.
😀 bonjour
je suis d’accord à 100% pour que les médecins nous informent pour tout ce qui touchent à notre pathologie. Dialysée en 1970 à l’âge de 15 ans(par ma mère et à domicile), toutes les infos que j’ai reçues m’ont toujours aidé à me prendre en charge totalement même en ce qui concerne le vocabulaire médical parfois un peu obscur. Et je remercie l’équipe de l’époque AURA sur Paris qui a été une formidable aide.
Par contre, chapichapo, j’ai reçu affection ++++++ et dieu que ça m’a aidé. Peut être dû à mon jeune âge, à 15 ans on a besoin d’ami(es) et toutes les infirmières étaient apres des copines 😀 . Et jamai (enfin pour moi) la dialyse n’a été un calvaire. Un sentiment de partage doit s’instaurer entre médecins-patients. Maintenant à 54 ans , gréffée à l’hopital Broussais depuis juillet 1988, je regarde toujours les éqipes médicales comme des “”collaborateurs”” 😀
bonne fin de journée à vous .Bonsoir,
Infirmière depuis plus de 30 ans…épouse d’un insuffisnat rénal depuis aussi plus de 30 ans….. je vis la maladie des 2 côtés de la lorgnette si on peut dire…..!
Je suis pour informer les patients…. leur expliquer à quoi ils vont être confrontés…. j’essaye toujours d’expliquer ce que je fais à mes malades et pourtant parfois difficile car je suis en psychiatrie …
le néphro qui suit mon mari depuis 1975 lui aussi a toujours expliqué les risques…les traitements…. il vient de prendre sa retraite et j’espère que nous aurons la chance d’avoir un médecin qui lui aussi soit proche de ses patients et prenne le temps d’expliquer les traitements…Parfois je me laisse aller à être plus attentionnée avec certains patients car je les sens plus fragiles … par contre je me garde bien de donner de l’affection aux patients car ce n’est pas mon rôle!
Bon courage à tous
Domy
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