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, le il y a 15 années et 7 mois.
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Sujet
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Je suis allé récemment sur le forum de la Fnair, et un post d’un membre m’a interpellé.
Dans son post cette personne faisait référence aux tabous qui subsistent dans le domaine de la dialyse, et je veux profiter de ce fil conducteur pour amener le sujet sur un vrai tabou dans le domaine de la greffe.Bien sûr je ne vais pas enfoncer une porte déjà entrouverte, c’est à dire le tabou de la greffe des étrangers en France, et son corolaire la baisse des greffons disponibles, je laisse le soin à d’autres forumeurs(euses) de développer ce sujet s’ils le jugent nécessaire.
Non, je veux révéler un tabou beaucoup plus sournois et injuste, que j’appellerais un passe droit exceptionnel et qui assure pour certains dés le début de la greffe une réussite optimale de cette greffe à partir d’un organe de cadavre.
Vous savez tous qu’il faut s’inscrire sur une liste d’attente dans un CHU qui pratiquent les greffes pour recevoir un organe.
Vous savez tous également que l’on a le droit de s’inscrire dans le CHU de son choix et pas spécialement dans la région où l’on réside.
Lorsqu’on vous appelle pour une greffe, vous vous rendez au chu de votre choix, et c’est le greffon qui voyage pour venir à vous. La greffe se pratique souvent le lendemain du prélèvement sur le donneur, et l’organe est soumis pendant toute cette période à un stress physiologique que l’on appelle l’ischémie froide, qui a pour conséquence d’altérer la qualité du greffon par des lésions parfois irréversibles.Ne pensez-vous pas que certains patients bien particuliers, tels que des personnalités politiques, économiques, associatives puissent bénéficier d’une transplantation très avantageuse ?
C’est à dire qu’au lieu que se soit le greffon qui voyage, se sont les receveurs qui voyagent vers le Chu où le donneur en état de pré-mort encéphalique est maintenu le temps nécessaire en vie artificiellement.
Ces privilégiés bénéficient ainsi d’une greffe sans passer par l’ischémie froide, l’organe passant directement et en quelques minutes du donneur au receveur comme si c’était une greffe entre donneurs vivants parentés !
Ainsi le greffon redémarre illico, le risque de reprise retardée de la fonction rénale n’existe plus, et donc le devenir du rein transplanté est assuré sur le long terme.En clair croyez-vous vraiment que nous sommes tous égaux face à la réussite de notre greffe ?
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Réponses
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Théorie du complot, chapitre 2…
Déjà j’aimerais bien savoir combien des “personnalités” sont concernés par la greffe de rein ! Il y a sûrement mais je doute qu’il y en ait beaucoup…
Ensuite, comme tu devrais le savoir, on a 2 reins. En France la règle est que, lors d’un prélèvement des reins, un rein va au CHU prélèveur l’autre est dispatché sur la région (voire la France entière)
Je ne sais pas si tous les centres de greffe sont aussi des CHU où on prélève mais il doit y en avoir pas mal. On a donc une chance sur 2 que le rein greffé soit prélevé dans le CHU où on l’a prelevé.
De toutes façons, beaucoup dépend de l’endroit où on habite : sur la région parisienne on est beaucoup plus rapidement à l’hôpital que si on habite à 200 km de son CHU comme ça peut être la cas en province.
Et on a toujours le choix de refuser la greffe si on estime que le rein n’est pas “bon”
De toutes façons le greffon “idéal” n’existe pas (à moins d’avoir un jumeau) : le facteur hasard ou chance joue toujours selon le quel on tombe sur un rein plus ou moins compatible, plus ou moins âgé… Donc non on est pas égaux devant la greffe de la même manière qu’on n’est pas égaux devant la maladie.
Mais les pouvoir publics ont fait des choses pour améliorer la situation : création de l’agence de biomédcine, fusion de certains centres pour améliorer l’accès aux greffons (St Louis et Necker à Paris)
Bref, je pense qu’il est inutile de créer des polémiques là où il y en a pas
C’est une fumée sans feu : il ne faut pas avancer de théorie thierrymessianeques sans élément
“La greffe se pratique le lendemain du prélèvement…”
Alors j’ai au beaucoup de chance alors ! J’ai assisté à 4 greffes rénale à strasbourg pour y faire des photos pour l’équipe chirurgicale il y a quelques années de cela ou c’était long. Les reins avaient été prélevés dans les 10 heures précédentes maximum. En ce qui concerne mon rein greffé il y a 3 mois, accidenté de la route sur ma région ( pour pas donner la ville), arrivé sur le chu ou je l’attendais à 16h30, crossmatch, 19h30 ok, rentré en bloc à 20h, greffé à 23h….
Je ne pense pas qu’il doit être lancée une polémique sur un sujet soi disant tabou. Si une personnalité veut bruler les étapes traditionnelles, on peut aussi inventer le fait qu’elle a de l’argent pour faire un saut en jet aux États unis pour qu’on lui greffe rapidement un rein dans une clinique privée ou elle achète le droit de se faire opérer !! Tout est possible quand on veut lancer des polémiques appelées tabous ainsi que des rumeurs….Ce sont des suppositions que tu fais, ou alors tu te bases sur des faits constatés ? Non parce que si c’est juste pour polémiquer, ça sert pas à grand chose !
En tout cas moi j’ai été greffée très tard, puisque j’ai su qu’il y avait un rein en début de matinée (il devait être 10 ou 11h) et je suis rentrée au bloc vers 23h. Je ne sais plus pour quelle raison tout avait retardé, bref. Nous sommes 17 ans et 12 jours plus tard et je l’ai toujours, donc bon …
Personnellement, on m’a prévenue le soir (vers 19 h) qu’il y avait p-e un rein pour moi.
Je me suis rendue à l’hôpital vers 22 h( ils m’ont resonné pour me dire que je pouvais y aller)et je n’ai été greffée que le lendemain matin …
Cela fait 4 ans et tout va bien merci.
J’avais posé la question maux médecins qui m’avait dit qu’un rein pouvait “attendre” 48 heures”.
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