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Sujet
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bonjour
Je recherche des témoignages car nous sommes confrontés à une situation délicate
Mon père 68 ans fait une cirrhose grave et aujourd’hui ses reins sont bloqués.
1er malaise en mars, puis à nouveau hospitalisé depuis 4 mois. Depuis 15 jours il subit une hémodialyse tous les deux jours avec un traitement de cheval (diurétique, soutien du coeur etc…). L’oedeme des membres inférieurs a fortement diminué mais son abdomen reste très pris.
Pour l’instant les reins ne réagissent pas.Hier alors qu’il était en dialyse, c’est le médecin de la dialyse (et non le gastro entérologue qui suit le dossier global…) qui a appelé à la maison pour disait il prendre rendez vous : à ma demande il m’a confirmé que c’était pour envisager l’arrêt de la dialyse.
Très choquée par cette démarche, j’ai appelé le gastro entérologue qui m’a dit qu’effectivement c’était ce que l’équipe soignante envisageait tout en sachant ce que ça voulait dire : empoisonnement puis mort à court terme. Nous avons un sursis d’une semaine avant un prochain bilan.Or, j’ai encore vu mon père hier soir, bien que fortement diminué, il continue à sourire franchement et à plaisanter avec nous, à vouloir boire seul etc… pas du tout l’air de vouloir mourir, d’ailleurs à aucun moment il n’a manifesté le souhait d’arrêter les soins, malgré les souffrances que cela entraine. Qu’on ne me parle donc pas ici d’acharnement thérapeutique.
Alors je cherche des témoignages, peut-on aller contre la volonté d’un malade et arrêter son traitement même si ce n’est que prolonger la vie à court terme. Où trouver du soutien ?
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