L’OMS décrit sur son siteles étapes nécessaires à la création d’un vaccin:

Le développement d’un vaccin passe par plusieurs stades : découverte, étude des procédés, toxicologie, essais chez l’animal, phases I, II et III des essais chez l’homme. Suivant la maladie, l’ensemble du processus peut prendre plus de dix ans. Les essais chez l’homme portent au départ sur l’innocuité en faisant appel à de petits groupes (I). On passe ensuite à des populations “cibles” de taille modérée (personnes d’âge et de caractéristiques proches de celles à qui le vaccin est destiné) pour déterminer à la fois l’innocuité et la stimulation de la réaction immunitaire (II). On finit par des essais sur des populations cibles importantes pour établir si le vaccin confère bien la protection voulue contre la maladie visée (étude de l’efficacité) (III).

Concernant le vaccin antigrippal A les phases I, II et III n’ont pas été menées face à “l’urgence pandémique“. En conséquence les effets secondaires décrits sont les plus probables et détectés chez l’animal on ne sait pas complètement ce qu’il en est sur l’homme.

A partir du moment où l’on choisit de se faire ou non vacciner on accepte un risque soit 1 chance sur 150 000 (15 000 seulement pour les insuffisants rénaux) d’avoir la grippe A et d’en mourir soit quelques chances sur un million de subir un des “effets secondaires très rares” et d’en mourir.

Maintenant, en bon mathématicien, je me dis que tout dépend de ce que l’on entend par “quelques” (moins ou plus de 8 (80 pour les insuffisants rénaux) ??? )