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Sujet
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Inscrit sur la liste d’attente de greffe depuis une semaine, je n’étais vraiment pas préparé, mais c’est arrivé. Vendredi soir, à minuit, alors que j’étais branché à mon cycleur de dialyse, coup de téléphone de mon centre de transplantation : nous avons un greffon pour vous, présentez vous ce matin à 7 heures à l’hôpital. Le lendemain à midi, je suis au bloc opératoire. Anesthésie. Je me réveille 3 heures après ; le chirurgien et le néphrologue m’apprennent que le greffon présentait une tumeur et qu’ils n’ont donc pas effectué la transplantation. Énorme déception, mais avec du recul, je ne retiens que les points positifs de cette aventure : je suis bien inscrit sur une liste d’attente, je suis maintenant préparé psychologiquement à cette attente, j’ai eu droit à une répétition avant la vraie greffe, et j’ai eu la chance que le chirurgien et le néphrologue aient eu la vigilance d’examiner attentivement le greffon et de m’éviter ainsi une suite sans doute dramatique. Je les en remercie infiniment.
J’ai repris ma dialyse péritonéale et j’attends sereinement le prochain coup de téléphone.
Une question importante pourtant se pose : est-il normal qu’un centre de prélèvement d’organe propose à un centre de transplantation, un greffon porteur d”une tumeur ? N’y a-t-il pas eu négligence ? Des greffons non conformes on-ils déjà été implantés et quelles ont été les conséquences ?
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