bien sur qu’on peut vivre avec, et bien méme!!!!,mon cas n’est pas une généralité mais dix ans de dialyse,travail à plein temps,en vacances à l’étranger ou en France dés que possible ,si j’exagérais je dirais que je ne voudrais pas échanger dix minutes de ma vie de dialysé avec dix minutes de la vie d’un greffé ATTENTION J EXAGERE BIEN SUR!!!!!
je ne suis pas contre la greffe lisez bien,mais la dialyse est un traitement tout à fait supportable,qui permet de vivre comme tout le monde et si l’état de santé du patient n’est pas catastrophique;,trés bien supportée en général (en attendant la greffe)….essayez donc au stade de la dialyse de vivre sans etre dialysé combien de temps!!!!!alors,pas de probléme en dialyse!!!!

N’oublions pas de quel public nous parlons.
Il s’agit surtout de personnes agées…

Moi j’appelle plutôt cela le processus de dépersonnalisation. A partir du moment où on vous met ce foutu bracelet, le système médical inconsciemment le plus souvent va tenter par tous les moyens de vous cantonner à votre rôle de patient passif. Quand vous avez un éminent qui vous dit vous avez raison, et bien, vous serez calmé et il continuera ses actes propres.
Ce sont toujours d’âpres combats pour arriver à se faire entendre et je n’exagère pas. Pourtant ces docteurs auraient la même réaction épidermique que Renaloo face à cet édito.
Dans ceux qui s’offusquent, dans une même structure, il y a l’insupportable bavoir que l’on colle au moment des collations dans les séances. Si cela n’est pas infantilisé…
Avant de s’insurger, il faut regarder de face ce décalage entre ce qu’on attend et ce qui est dans la réalité parce que on est dans une logique de pression, de productivité et aussi de personnes qui ne devraient jamais être dans ce type d’endroit, du point de vue psychologique. Il faut arrêter de coller l’étiquette humanité et empathie à des métiers tels que infirmiers qui sont basés sur des savoir faire technique et de l’exécutif.
La lutte pour exister en tant que personne sociale professionnelle individuelle est à ce prix.
Après des patients qui arrivent en UMD systématiquement avec plus de 10% de surpoids ou d’autres qui oublient les horaires stricts de prise de médicaments un comportement plus directif n’est pas quelque chose d’effroyable. L’observance du suivi thérapeutique en sait quelque chose et tout le monde n’a pas la capacité de bien comprendre sa pathologie. Cela se nomme pédagogie et on en est très loin dans la réalité

La moitié des patients qui démarrent la dialyse a moins de 71 ans. Les patients traités pour IRC, à qui était destiné cet édito, sont un poil plus jeune. En tout état de cause, l’âge n’est en aucun cas une justification au mépris ou à l’infantilisation. Pas plus que la maladie.

Je n’ai pas dit ça non plus.
Pour moi, 71 ans c’est agé oui 🙂 même 65 ans.

Mais des personnes d’un certain âge souvent retraitées n’ont pas la même implication/volonté qu’un jeune de 30 ans. (je parle en général)
C’est comme ça. Quoi qu’on fasse ça ne changera pas.

Et je vois pas ou il y a infantilisation ou mépris dans cet article.
Moi perso, mon IR je la vis bien et je ne trouve pas la vie dur. (sans être méprisant envers quiconque)

Bravo à Renaloo et au Docteur Tomkiewicz pour ce droit de réponse.

On parle de plus en plus d’éducation thérapeutique du patient mais peut-être faudrait-il songer à l’éducation du soignant. Malheureusement, l’écoute, le dialogue, la compréhension ne sont pas toujours présents chez certains médecins…

Si seulement cette réaction pouvait entrainer une prise de conscience de la part du corps médical…

Léa

La notion d’implication de Vutuel m’a fait sourire; demandez à Maurice Lévy et autres patrons français ainsi qu’aux élus, si l’âge a une conséquence sur leurs motivations. Mais je n’ai pas vu de mépris ou quoique soit dans ces propos.
La réaction épidermique de Renaloo m’a poussé à aller plus en avant à savoir lire entièrement le dossier
Et là quid du mépris ou de l’infantilisation? Est ce du mépris de préconiser de surveiller sa protéinurie et sa tension, d’arriver à l’objectif 130/80 et 0.50 g/l par jour?
Est ce du mépris de parler de dépistage précoce et des moyens de retarder le stade terminal le plus longtemps possible?
Est ce du mépris de parler de régime et ben oui, il y a des évidences?
De l’importance de l’observance de suivi thérapeutique? En lisant les articles des différents professionnels, j’y ai vu plus de la pédagogie de l’orientation et une volonté de rechercher l’équilibre entre vie et IR.

Bien souvent dans les commentaires, le recul n’est pas fait entre ceux qui vivent en IR de puis 10,20,30 ans et leur intégration ou non dans leur vie et le fait qu’ils ont réussi ou non à se construire indépendamment et ceux qui sont tout nouveau pour qui le diagnostic tombe. C’est tout de même pas méprisant de vouloir leur prescrire un traitement adapté à leur situation. Après il y a de la pédagogie et de la formations à faire auprès du corps médical, j’en sais quelque chose même encore maintenant. Oui ils ne prennent pas en compte l’expérience et la gestion des patients de leur maladie. Oui cela existe, oui il y a du mépris.
L’édito connait des mots qui peuvent heurter maladroits tout ce qu’on veut mais je trouve un peu fort de café avec recul de ne s’en tenir qu’à cela et de dénier l’intérêt du dossier.
Parce que dans les mesures de la Sécurité sociale mis à part la formation et la sensibilisation du médecin traitant au dépistage, je n’ai pas vu plus d’avancer sur un domaine crucial pour tout le monde et qui ferait faire un certain nombre d’économies.

Camille, bien sûr qu’il y a des personnes âgées totalement qui gèrent très bien leur maladie. Je n’ai jamais dit le contraire 🙂