- Ce sujet contient 4 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 8 années et 1 mois.
-
Sujet
-
Bonjour à tous,
Je suis toute nouvelle sur ce site. Je m’appelle Marion, j’ai 23 ans.
Ma belle-mère, 60 ans, vit à La Réunion et a découvert sa polykystose rénale il y a une petite dizaine d’années. Elle dialyse 3 fois par semaine et est en attente d’une greffe de rein (sang B+).
Je ne suis malheureusement pas compatible mais son fils (mon conjoint) l’est certainement. Comme il a des chances d’avoir la même maladie, sa maman ne veut pas de son rein.
Dans sa grande fratrie, il y a certainement plein de gens compatibles.J’ai deux questions :
– Privilégie-t-on la famille ou au contraire des personnes éloignées biologiquement pour une greffe d’organe ?
– Ma belle-maman, bien qu’elle accepterait qu’un(e) de ses frères ou sœurs lui donne un rein, n’osera jamais le demander. Or, aucun n’a pensé (ou souhaité) le proposer ou fait de test de compatibilité. Quels sont vos conseils dans cette situation ?Je vous remercie mille fois pour vos réponses, elles seront très précieuses …
Marion
-
Réponses
-
Une greffe de donneur vivant donne statistiquement de meilleurs résultats qu’une greffe de donneur décédé, donc elle est privilégiée.
Bien que votre initiative soit louable, le choix de votre belle-mère et ceux de ses frères et soeurs sont à respecter, je pense. De votre position de belle-fille, tout dépend de vos relations avec votre belle-mère, mais attention à ne pas trop vous ingérer dans ces affaires familiales, cela pourrait se retourner contre vous.
Vous pouvez toujours essayer de sensibiliser au don d’organes pour susciter le débat, en donnant votre position à ce sujet par exemple. Cela pourrait éventuellement donner des idées à ceux qui n’y auraient même pas pensé.
Bonjour,
La greffe de la famille proche est privilégiée je pense mais c’est en fonction des offres et de tous les examens médicaux et psychologique qui sont effectués.
Etre donneur est quand même difficile, une décision difficile. C’est un très beau geste mais il ne ne faut pas qu’il soit forcé car ce n’est pas anodin.
Après pour ma part, c’est mon père qui m’a donné le rein. Il me l’avait dit dès que l’on a découvert ma maladie donc je lui redemandé au moment venu s’il était toujours d’accord. Mais sinon, je n’ai rien demandé à personne. C’est le bouche à oreille dans la famille qui a fait la suite. C’est-a-dire que ma sœur s’est proposée, puis un de mes cousins et une de mes tantes en demandant comment j’allais. On discutait de mon état et ils se sont proposés si mon père n’était pas compatible. ça vient naturellement je pense.
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me lire et me répondre.
Pour répondre à votre interrogation, je suis assez proche de ma belle-mère, un petit noyau est très attentif et un réel soutien … mais l’ensemble de ses frères et soeurs (6 personnes) ne lui ont jamais proposé et cela me touche, évidemment.
Le sujet est extrêmement délicat, vous avez bien raison et votre dernier conseil peut tout à fait être réalisé par mon conjoint, vu qu’il fait partie de la famille. Mais ce choix lui appartient.Merci encore pour votre avis très éclairé 🙂
Merci Christelle, je suis entièrement d’accord avec vous, il ne faut rien forcer mais l’idée leur a-t-elle déjà traversé l’esprit ? … mystère !
Le sujet est en effet extrêmement délicat.
Vous avez une famille fantastique, c’est vraiment une chance.Je vous remercie infiniment pour vos conseils et vos informations qui sont précieux pour moi 🙂
Je vous souhaite une excellente soirée et, évidemment, une bonne santé.
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
Followers