C’est quoi la question ? 😛

Bonjour,
Je crois que dans l’ancien forum, il y avait déja eu des discussions à ce sujet (travailler OK, mais en prenant bien soin de ne pas négliger sa fatigue).
J’ai commencé la dialyse le 1er novembre 2005, et au bout de 15 jours de congé maladie, j’ai repris mon travail, à raison d’un plein temps interrompu 3 matinées par semaine pour mes dialyses. Il s’agit d’un accord avec ma chef de service et les RH tout à fait à mon avantage, puisque je dialyse finalement sur mon temps de travail et n’ai donc pas à faire des séances le soir, ce qui me laisse exactement le même temps libre dont je disposais avant de dialyser.
Au boulot, tout le monde est génial, on n’a pas baissé ma charge de travail, mais ma chef et la secrétaire essaient de me décharger au maximum de ce qui n’est pas indispensable. Je continue de faire quelques déplacements, mais les confine au mardi et jeudi, et les limite à ceux qui sont indispensables.
Au final, je n’ai pas “laché” cette année, et en suis satisfaite, bien que certains jours je me dis que là c’est foutu, je ne tiendrai plus, ça fait trop courir: Le passage de la dialyse au boulot à midi est parfois surréaliste tant l’ambiance est différente, en dialyse, considérée comme une malade, voire un peu infantilisée (j’ai en plus l’air très jeune), et dans l’heure qui suis redevenir chargée de mission au milieu d’autres collègues qui ne se doutent pas tous de ce qu’il s’est passé le matin – En fait, ce sont deux vies parallèles, et le soir, aller à la danse, ou boire un coup avec une copine, et retrouver mon chéri en faisant en sorte que notre vie soit la plus normale possible, que nos discussions ne tournent pas autour de la dialyse.
Alors c’est possible dans mon cas, moyennant de me coucher assez tôt le soir, et de me faire une bonne grosse sieste le dimanche après-midi.
Il m’est arrivé quelques fois cette année de repartir du boulot après avoir dialysé car j’étais soit crevée, soit contrariée, ou trop triste pour me mettre dans le travail, et ma chef l’accepte bien.
Au final, travailler me fait du bien, m’accroche à la vie banale, me change les idées, et m’apporte même du plaisir car j’aime ce que je fais et les gens qui travaillent avec moi. Je ne m’y rends pourtant pas de gaité de coeur après quatre heures de dialyse, mais une fois rendue c’est positif.
A chacun de trouver le rythme qui lui convient le mieux s’il en a la possibilité (je crois que les réactions de l’entourage professionnel peuvent nous porter, comme c’est le cas pour moi ou au contraire nous démolir).

Bientôt dialysé (dans 2 mois 🙁 )mais je me suis mis à temps partiel depuis quelques années pour éviter la surchauffe, le stress.
Bien sûr, il faut pouvoir financièrement et que la société puisse le gérer, mais qu’elle qualité de vie. 8)
De plus, quand on fait le calcul après impôt, la parte n’est pas si colossale.

NON je dialyse et travail en meme temps mais ma kestion étais kan penser vous ?

Ce qui veux dire que tu travailles pendant la dialyse ou que tu travailles les jours de dialyse hors des horaires de dialyse ?

Quand je dialysais je travaiillais à plein temps aussi, je pense que c’était important pour moi du point de vue psychologique. Mais il est vrais que les dialyses ne sont pas vraiment adaptées au travail (peu de places dans les séances de soir, qui elles même ne sont pas systématiques …)

Je m’en suis sorti pendant 4 ans, mais c’est au détriment du reste de ma vie. A l’époque c’état mon choix, et si le cas se représente (ce qui devrait tomber un jour ou l’autre) je pense que je le referai.