Qu’appelez vous relation d’aide ? Moi dans mon service d’hemodialyse il ya beaucoup de sympathie et d’affinité qui se créée avec les infirmières les aides-soignates du fait que nous nous connaissons bien Certain patients sont dialysés depuis plusieurs années donc forcement ca crée des liens plus forts.Les soignants finissent par connaitre nos qualités nos petits defauts nos manies et reciproquement.Les soignants savent detecter quand j’ai le morale à zero.Ceci dit tout n’est pas idyllique,les infirmières sont surchargées de travail et ont rarement le temps de venir discuter et d’essayer de connaitre nos problème sociaux et psychologique qu’engendre la dialyse.J’ai passée pas mal de séances avec pour seul interlocuteur la tétévision et ca sera encore comme ca longtemps.Dans mon service le soignant s’ il a 2 minutes peut venir discuter de tout et de rien mais il n’ya rien de mis en place pour l’aide au malades.IL n’ya meme pas de psy.Personnellement je trouve ca dommage car quelque fois la maladie nous fait traverser des moments très durs. 🙂

je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi,le huguenot,certainement qu’il existe un certain nombre de gens malhonnetes dans cette profession mais c’est sans doute la meme proportion que dans une autre categorie professionnelle. Je ne suis pas pour le tout psy. C’est vrai que maitenant les gens vont chez le psy commme ils vont chez le boulanger dès qu’ils qu’ils ont un coup de deprime on va chez le psy alors que dans la vie c’est normal d’avoir des baisses de moral.Evidemment cela a créé un marché juteux qui attire des gens peu recommendable.Mais dans notre cas de dialysés ont rencontre des moments difficiles dès l’annonce de la maladie.C’est toute une vie, des projets qu’il faut repousser annuler.La vie professionnelle et familale est bouleverse.Certes tout le monde n’en a pas besoins parce ils savent depasser ces moment difficile d’eux-meme. 😀 😀

Je suis désolé que tu n’aie pas eu la chance d’avoir des infirmières présentes.

Je suis dans l’obligation d’admète que même au Québec ca se passe souvent comme ca. Par contre dans le service ou je suis, nous avons plusieurs secteurs de 8 patients. Et dans chaque secteur il y a un responsable qui est toujours présent et qui s’assure du suivi des patient. Je suis une de ces personnes et j’espère aporter le plus que je peux à mes patients.

Dans mon cas, c’est la partie la plus interressante de mon travail. Même si comme tout le monde j’ai besoin de payer mon loyer, une grande partie de ma paye est le fait que les gens soit mieux et de les aider à passer le temps. Je considère que j’ai de la chance de faire parti de ceux qui les accompagnes dans ce cheminement. Et je suis trite de voir que ce n’est pas le cas pour tout le monde. Trop de gens travaille pour l’argent.

Une infirmière qui fait de son mieux…

je dialyse dans un petit hôpital de province dans le sud oust de la France, il y a eu comme partout réduction de personnel mais je peux vous dire que les infirmières qui s’occupent de nous sont géniales et pleines de bonne volonté. Elles viennent même s’excuser quand elles sont trop occupées ailleurs, si elles me laissent sans surveillance un moment. Je vois bien tout le travail qu’elles fournissent, en plus de s’occuper des malades elles ont tout un tas de paperasses à faire (résultats d’analyses à recopier sur chaque dossier, rendez-vous à prévoir pour chaque malade et j’en passe…. C’est vrai que je suis dans une unité spéciale car j’apprends avec mon ami pour dialyser à la maison, nous sommes donc dans une salle tout seuls mon ami et moi et comme on commence à bien se débrouiller tout seuls, elles nous laissent et viennent juste de temps en temps voir “si tout se passe bien”. Je suis consciente qu’il y a des patients qui ont besoin de plus de surveillance que moi. Les infirmières font tout leur possible pour nous assister. Mon cas est un peu spécial car je suis accompagnée de mon ami pendant les dialyses, et il peut appeler en cas de problème. La formation est bien faite, elles ont été très patientes, au début ce n’était pas évident du tout et elles ont répété plusieurs fois les gestes à faire sans jamais s’énerver ou même faire paraitre la moindre mauvaise humeur. Pour moi qui étais terrorisée de savoir que j’allais devoir dialyser, elles ont su dédramatiser et je me sens bien.
Bravo à toutes ces infirmières !!!!!

Je suis dans un centre privé d’autodialyse. Ici les infirmières aimeraient bien avoir plus de temps pour les patients mais l’arrivée du grand patron en visite dans la région a changé la donne : elles doivent optimiser leur temps, gagner quelques secondes…et sont les premières à s’en plaindre.
Personnellement je suis satisfaite de l’accueil et des rapports que j’ai avec les soignants, on rigole bien. C’est vrai qu’ils sont très occupés, donc je comprends qu’ils ne passent pas trop. Cela dit c’est un centre d’AUTOdialyse et on s’attend à ce qu’ils soient un peu moins présents qu’en centre lourd, ça fait partie du contrat donc je ne me plains pas.
Si ça devait devenir plus automatique, moins humain, je pense que j’aurais mon mot à dire, je suis grande gueule.
Faites-vous entendre!

j’ai dialysé 4 ans en autodialyse et je dois dire que si les infirmiers n’avaient pas été ce qu’ils sont (rigolos, à l’écoute présents etc…) je n’aurai pas vécu ma dialyse comme je l’ai vécué; Il se créé des liens et ça reste de bons copains . Je vais de temps en temps leur faire une petite visite au centre(je revois ainsi mes anciens compagnons) et nous organisons avec l’aide des infirmiers des repas (4 par an) où se retrouvent les dialysés du centre mais également les greffés qui ont quitté ce centre(prochain repas le 20 janvier pour feter la nouvelle année). Contrairement à chapichapo les infirmiers de ce centre sont disponibles et s’ils perdent qq minutes pour parler ça ne les dérange pas. On a aussi un néphro qui est très satisfait des relations établies entre personnel soignant et patients et lorsqu’il peut participer à ces repas il est là. Ces repas se font en dehors du centre de dialyse (en l’occurance dans mon village situé à 17km) toujours un samedi. A la fin on ne voit plus des infirmiers mais des amis qui t’aident à passer un mauvais cap.Je m’arrête car je pourrais parler pendant des heures de ce sujet

Bonjour,

Alors moi je dialyse à domicile depuis Mars 2006 mais avant à partir de Novembre 2005 j’étais en centre AIDER pour apprendre. J’ ai toujours trouvé les infirmières adorables, patientes, attentives à mes changements d’humeur de déprime ou autre. J’ y retourne tous les trois mois pour le suivi médical avec le medecin et dès qu’elles me voient elle viennent me parler 5 minutes et sont contentes de me voir en forme !

Je peux témoigner en tant que patiente et en tant que professionnelle de santé puisque je suis aide soignante. J’ai eu envie de faire ce métier après avoir été hospitalisée pendant 1 mois et demi pour ma première greffe. C’est grace à une aide soignante que j’ai remonté la pente de la déprime dû à cette longue hospitalisation.

En effet, les infirmières n’avaient pas le temps de discuter mais les aides soignantes étaient un peu moins débordées et celle ci venait régulièrement discuter avec moi et m’a beaucoup aidé.

Je suis donc aide soignante moi même depuis 1998 (en arret de travail pour l’instant pour planning incompatible avec la dialyse) et il est evident que le relation d’aide avec le malade est aussi importante que les soins physiques.
Je travaille en chirurgie viscerale donc en post opératoire et les patients sont en demande permanente de contacts oraux avec nous pour se rassurer et surtout pouvoir evacuer tout le stress enjendré par leur maladie et l’opération qu’ils viennent de vivre.

Ce que je peux dire c’est que si on courait moins toutes la journée, le temps que l’on aurait en plus serait consacré aux patients……

karine