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- Ce sujet contient 27 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par man, le il y a 17 années et 10 mois.
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17 février 2007 à 8 h 24 min #9002
Le prix Nobel Stiglitz explique dans le DVD remarquable joint au journal “challenges”, en rupture de ton avec la ligne du journal d’ailleurs, que la privatisation de la sécurité sociale a entrainé la crise argentine du début du siècle, à cause du coût entrainé (recherche de profit supérieur) par cette privatisation.
Nous représentons un pourcentage notable des dépenses de sécu. Quand Bébéar annonce son projet d’une sécu privée où les coûts seraient divisés par deux, je frémis, dans un tel dispositif nous serions morts.
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17 février 2007 à 13 h 58 min #9005
Bon faut pas tout mélanger !!!
Je ne me rappelle plus très bien du projet de Bébéar donc je ne sais plus ce qu’il y avait dédans exactement.
Même si la privatisation de la sécu ne se ferra sûrement jamais en France il serait peut être pas mal que la Sécu s’inspire de certaines pratiques du privé.
En effet, c’est une machine hyper lourde, rigide, bureaucratique et réformer tout serait profitable à tout le monde.
17 février 2007 à 17 h 22 min #9010Olek, ouvre enfin les yeux! Si la Sécu s’inspire du privé, dont le seul objectif est le PROFIT, elle te laissera tout simplement mourir ou t’achèvera, car en tant que dialysé, tu coûtes plus que tu ne rapportes, tu n’es donc absolument pas RENTABLE.
Qu’un chef d’entreprise du CAC 40 en bonne santé préconise la privatisation à outrance, cela peut se comprendre, c’est son intérêt, mais qu’un dialysé clame quotidiennement sa foi dans l’ultralibéralisme, c’est profondément absurde. Or vous êtes 2 ou 3 dans ce genre sur ce forum.
Les dialysés ont un besoin VITAL d’un Etat social qui protège les plus faibles et renforce les solidarités. Il faudrait que tous aient la lucidité de le comprendre. Il n’est pas malin de se tirer soi-même une balle dans le pied, ou de tout faire pour avoir la peau de ses compagnons d’infortune.
17 février 2007 à 17 h 36 min #9011Il n’y aucun mal à faire du profit, c’est la base même du système capitaliste.
Et si tu lis bien mon post plus haut je n’ai jamais écrit que j’étais partisan d’une privatisation toale de la Sécu en France mais je pense juste qu’il faudrait utilise certaines pratiques du privé pour améliorer son focntionnement et réduire son déficit.
Enfin, sur un plan personnel, je n’ai aucune honte d’être libéral et je ne vois d’ailleurs pourqoui je ne devrais en avoir honte. L’économie dirigée n’a jamis fait ses preuves et encore aujourd’hui on paye les conneries faites par le gouvernement Mauroy de 81 à 84. Mais c’est un autre débat.
17 février 2007 à 18 h 06 min #9012en résumé : privatisons la fnair, et organisons son entrée en bourse comme pour l’Olympique lyonnais !
Après cela, elle devrait cracher le feu !17 février 2007 à 18 h 15 min #9016sur certaines maladies, l’airg n’a pu utiliser tous les crédits. Il n’est pas si facile de financer la recherche, c’est une question qui relève d’un niveau mondial, si un remède est mis au point quelque part, il sera diffusé dans le monde occidental, et chez les riches des pays pauvres (sauf si l’inde produit des génériques illégaux)
17 février 2007 à 19 h 11 min #9017en résumé : privatisons la fnair, et organisons son entrée en bourse comme pour l’Olympique lyonnais !
Après cela, elle devrait cracher le feu !J’aime bien ce genre d’arguments, ça fait avncer le débat…
Et moi qui pensait qu’il avait encore de gens sensés ici.
Soit on essaye d’argumenter et d’avoir un débat soit on part dans du n’importe qoui. La 2e option ça sera sans moi.
17 février 2007 à 19 h 53 min #9021cé vrai je suis d’accord avec olek, cé vrai la sécu ne cherche pas a faire de profit et tant mieux, mais elle ne cherche pas non plus, a réduire sa dette (ou les depenses inutile) et ca cé dommage…..
17 février 2007 à 20 h 50 min #9026je crois que 1 % des malades représente 50 ou 80 % des dépenses. Nous sommes dans ce 1%. comme en gestion d’entreprise où 20 % des produits représentent 80 % du chiffre d’affaires, nous sommes au coeur du problème, sachant que notre nombre double tous les 20 ans, et que les techniques se sophistiquisent.
17 février 2007 à 21 h 07 min #9028Je ne sais pas d’où tu sors ces chiffres qui me paraîssent assez fumants.
Les maladies des organes “génitaux-urinaire” (dont je pense fais partie l’IRC) représentent 5.6 % des dépense de santé (source : http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-re … /er504.pdf) donc on est loin de 50 % dont tu parles triton !!!
Quant à l’évolution du coût de la dialyse ça va dépendre des progrès de la médecine. Si on arrive à dépister correctement les maldies rénales, si on arrive à avoir des traitement plus efficace et si la greffe fonctionne mieux par exemple du fait des tecniques de clonage (ce qui à l’echelle de 20 / 30 ans pourra être envisageable), le nombre de dialysés va beaucoup baisser donc son coût va diminuer.
17 février 2007 à 21 h 15 min #90291% des malades, je veux dire le dernier centile, pas les IR en particulier : les malades les plus graves concentrent une très forte part des dépenses.
Peut-être y aura-t-il des progrès dans 30 ans, il faut s’armer de patience alors, mais les progrès sont lents, progressifs, je ne sais pas si même dans trente ans on pourra agir efficacement. Pour le moment, la prévention est utile dans 35 % des cas de maladies rénales, dont on peut ralentir la progression vers l’insuffisance rénale.
C’est vrai que c’est un espoir que l’on parvienne à régénérer les organes, mais le verrons-nous ?
17 février 2007 à 21 h 24 min #9030J’avais bien compris.
D’après toujours la même source, en additionnant les dépenses liées aux maldadies cardio vasculaires, les troubles mentaux et les maladies osseuses on arrive à 32.2 % des dépnses.
Or il me semble qu’il ya plus de 1 % de la population qui est concernée par ces maladies.
Don Triton t’as encore tout faux !!!
17 février 2007 à 22 h 17 min #9031en termes de répartition, la concentration des dépenses est très forte sur une faible part de la population. ex : ilm y a 25 000 ir, et ils representeraient d’après tes chiffres 5,6+ % des dépensee
17 février 2007 à 22 h 34 min #9032oui il y a une concentration mais elle n’a rien à avoir avec tes 50 % ou 80 %
en plus dans mes 5.6 % il y a auusi les greffe et les maladies urologiques donc ça fait nettement plus que 25 000 personnes.
CQFD
17 février 2007 à 23 h 20 min #9037J’hésite à participer à ce fil, mais ça me chauffe trop …
Qui a dit que la Sécu ne cherche pas à faire d’économies ??????????
Il se trouve que j’ai un frère sous-directeur d’une CRAM dont le boulot est justement de mettre le doigt sur les dysfonctionnements internes et externes à la sécu … et aussi de mettre en place les mesures adaptées, dans le souci permanent du confort des assurés et en tenant compte bien sûr des revendications du corps médical. C’est un travail d’équilibriste permanent dans lequel il met tout son coeur et tout son attachement aux valeurs du SERVICE PUBLIC.
Sachez, en outre, que les employés de la Sécu ne sont pas des fonctionnaires, puisque certains s’emploient à attacher à ce terme une connotation péjorative.
Et enfin, cessez cet amalgame fonctionnaire = fainéant. Je connais personnellement beaucoup de personnes du privé qui se la coulent douce et beaucoup de “public” qui se relèvent la nuit pour vous ayez de l’électricité au réveil.
Privatiser la Sécu en France ? Comme l’électricité en Californie ou les chemins de fers en Grande-Bretagne ? Ca fait peur par avance !
Renseignez-vous avant de dire des conneries dans l’air du temps.17 février 2007 à 23 h 23 min #9039“Sur l’ensemble des soins médicaux présentés aux remboursements, les 25 % plus grands
consommateurs regroupent 79 % de la dépense, les 10 % plus grands consommateurs en
concentre 59 % de la dépense et les 5 % plus grands consommateurs rassemblent 47 % de la
dépense (Cf. Tableau n° 27 et Graphique n° 1). Autrement dit, la moitié de la dépense est
concentrée sur 6 % des personnes, 30 % de la dépense concerne 1,5 % de la population.”5% concentrent la moitié des dépenses, et nous sommes dans cette moitié.
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