Découvertes de gènes de prédisposition à la glomérulonéphrite extramembraneuse
Découvertes de gènes de prédisposition à la glomérulonéphrite extramembraneuse
Un consortium européen de chercheurs, auquel participent les équipes françaises de Pierre Ronco, (unité mixte de recherche 702 “Remodelage et réparation du tissu rénal”, UPMC / Inserm), Hanna Debiec (Inserm / UPMC) et de Bénédicte Stengel (Inserm / Univ Paris Sud UMR_S 1018) ont identifié des gènes de prédisposition à la glomérulonéphrite extramembraneuse.
Difficile à traiter, cette maladie rénale rare dont les causes sont indéterminées dans 85% des cas peut mener à une insuffisance rénale nécessitant le recours à la dialyse ou à la greffe. Malheureusement, la maladie récidive dans près de 40% des cas sur le rein greffé.
Les chercheurs ont montré que le risque de développer une glomérulonéphrite extramembraneuse est 80 fois plus élevé chez les patients possédant 2 variants des gènes :
- PLA2R1, situé sur le chromosome 2q24,
- HLA-DQA1, situé sur le chromosome 6p21
L’identification de ces 2 gènes de prédisposition à la glomérulonéphrite extramembraneuse idiopathique pourrait considérablement améliorer la surveillance et la prévention de la maladie.