on me disait : attention aux métro, c’est un bouillon de culture
Résultat : 25 ans de greffes sans arrêts maladies
“bouillon de culture de différents milieux sociaux”
mais c’est le cas de tout le monde dans une ville, donc je ne crois pas qu’il y ait tant de risques que cela, après un arrêt raisonnable

Bonjour,
J’ai été aussi greffée le 9 avril dernier, et ai repris ce lundi, car j’avais prévu de suivre une formation d’une semaine, et elle n’a lieu qu’une fois par an. Les médecins trouvent en effet que c’est un peu tôt, et m’ont donc conseillé d’une part de me fatiguer le moins possible, d’autre part de les revoir la semaine prochaine si je me sentais fatiguée pour qu’ils m’arrêtent à nouveau.
Je suis donc rentrée hier soir, et compte passer ce week end tranquillement à la maison, d’autant plus que je ne travaille pas lundi.
Pour ma part, ce ne sont pas tant les questions d’hygiène qui m’ont fait peur (jai peut-être tort d’ailleurs), bien que les restos chaque midi, c’est un peu lourd quand on doit éviter sel et sucre; mais plutôt le fait de courir partout pendant une semaine, revivre énergiquement quoi, se lever tôt etc..Car depuis un mois, j’ai vraiment eu plaisir à me décaler complètement dans mon emploi du temps de paresseuse, en ne sachant plus jamais quel jour c’était puisque les taxis ne m’attendaient plus en bas de la maison !
Je crois en fait que c’est à chacun de sentir, en fonction de sa greffe, de sa douleur (cicatrices et compagnie), de son état général,de sa propre gestion du stress, des angoisses et de son optimisme, et de la nature de son travail, quand le moment est venu de reprendre. J’ai une copine qui a été arrêtée quatre mois, et qui jugeait que ce n’était pas de trop.
S’il n’y avait pas eu cette formation, je crois que j’aurais prolongé de quinze jours encore. Là du coup, j’ai prévenu que je reprenais, mais à dose réduite, étant entendu au boulot comme pour moi, que le plus important était que je m’écoute.
Cali.

Oui, si tu veux, si on imagine que chacun ne cherche qu’à profiter des largesses de la sécu, alors d’accord pour le médecin. Je reste cependant persuadée que nous connaissons et “sentons” mieux notre corps et notre état de forme que les médecins, et à ce titre avons le devoir de discuter avec eux, d’argumenter et non d’attendre qu’ils nous dictent notre conduite.
Ensuite, quelqu’un qui vit la dialyse depuis longtemps, qui a continué à bosser en même temps a bien droit à quelques mois de repos et de réadaptation à sa nouvelle vie. Par ailleurs, un greffé aspirant à reprendre au plus tôt une vie “normale”, j’entends par là sans les douze à vingt heures de dialyse et taxi hebdomadaires, va essayer de reprendre le boulot au plus tôt, car c’est assez jubilatoire (ou angoissant d’ailleurs) de se dire que nos après-midi au bureau ne seront plus coupées à quinze heures un jour sur deux par le rdv au centre de dialyse.
Enfin, en ce qui me concerne, je ne peux pas soupçonner d’avance les personnes en IRC d’abuser, leur nombre se situe à mon avis à la marge. Combien de fois ne souhaiterions-nous pas être au travail, quitte à maudire ce travail plutôt que passer un après-midi branché à notre bonne vieille machine !

bonjour !

Il est clair que nous connaissons beaucoup mieux notre corps et notre ressentie de fatigue que le médecin, et c’est surement pas a lui de décider quand le boulot,ou les cours (pour les étudiants) doivent etre repris…
a chacun la encore de savoir se gérer…