- Ce sujet contient 7 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 14 années et 2 mois.
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Sujet
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Bonjour,
Bien qu’ayant déjà évoqué ce sujet il y a quelque temps, je souhaiterais avoir quelques conseils de la part d’autres membres de ce forum, lesquels seraient confrontés à la même “thérapie”.
En effet, ceux des praticiens étant pour le moins contradictoires.
Je pourrais même plutôt évoqué une sorte de partage de l’expérience.
Par exemple, en ce qui concerne des situations bien concrêtes, telles que l’auto sondage en milieux professionnel ou public.
Il est absolument primordial non seulement de se laver très correctement les mains, ce qui est la moindre des précautions et relevant du bon sens le plus élémentaire, mais surtout, de ne rien toucher entre temps autre que la sonde, tout au cours de l’opération.
Et ce qui paraît relever de la simplicité même, se complique alors bougrement, lorsqu’il s’agit de se sonder en milieux professionnels, lorsque les sanitaires ne sont guère équipés d’un lavabo dans les toilettes mêmes.
Une solution hydro alcoolisée n’étant évidemment pas envisageable.Il m’a également été conseillé d’aller dans des toilettes pour handicapés. Si la démarche est déjà symboliquement moralement douloureuse, il est surtout difficile de s’y rendre lorsqu’il n’en existe pas ou que leur accès nous est interdit, car réservé aux clients concernés, même si celles-ci et ceux-ci sont fort peu nombreux.
Aussi, si d’éventuels personnes de ce forum vivent le même genre de situation, je souhaiterais savoir s’il est possible d’utiliser des gants médicaux, tels que ceux qu’utilisent les infirmiers (ières) et praticien(ne)s.
Mais je suppose qu’ils sont tout autant porteurs de germes et tout cela, entre les compresses de stérilisation, les sérums etc que je dois me procurer moi-même (fort heuresment que mon épouse travaille en milieux hospitalier), car je risque d’en faire alors très souvent usage.
Bref, si vous vous auto sondez vous-mêmes, sans entrer dans des détails impudiques, auriez vous la bonté de me donner quelques “astuces” quant à votre façon de pratiquer “en milieux hostile”.
Je vous en remercie par avance.
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Réponses
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Je me permets de préciser qu’à un mois d’intervalle, j’ai fait deux infections urinaires, dont la première m’envoyant tout droit en réanimation en raison d’une piélonéphrite et ce, malgré toutes les précautions d’hygiène de prises ; lesquelles ont failli me coûter mon greffon qui “en a pris un sâcré coup” !
Aussi suis je terrifié à l’idée des dégâts causés par les suivantes ne manquant pas de survenir ; raison pour laquelle je me permets de prendre ici quelques avis éclairés en ce domaine.
Je pense que tu le sais, mais pour ma part, c’est une pyélo qui m’avait couté un retour en dialyse… Je ne peux donc te dire que d’être très très vigileant.
Bon courage à toi.
Pardon d’avance si je choque, mais est-ce que le retour en dialyse est la pire des choses à craindre dans pareil cas ?
Personnellement je me poserais la question.Dans mon cas ou celui de Huguenot? J’avoue que si j’étais à sa place, je pense que je préfèrerais un retour en dialyse…. Maintenant, à froid, c’est facile de dire ça 😀
Je suis retournée en dialyse alors que je ne pouvais plus marcher, que je souffrais des jambes, j’avais des oeudèmes partout, je ne pouvais plus rien garder… Pourtant, lorsqu’on m’a annoncé le retour en dialyse pour aller mieux, je ne pouvais pas m’y résoudre..
Oui, c’est bien ce qui m’inquiète, d’autant que le plus rageant est que le greffon en lui-même se portait bien.
Un retour en dialyse sans ces problèmes urinaires, lesquels risquent par ailleurs d’être une contre indication à une éventuelle seconde transplantation ultérieure, serait presque le paradis !
C’est plutôt l’idée de me retrouver avec une poche urinaire ou toujours ces foutus auto-sondages à vie et plus encore à mon âge, qui me rendent littéralement malade !
Je parlais du cas de Le Huguenot.
N’est-il pas possible (et plus facile peut-être ?) de traiter le système urinaire pendant une “pause” dialyse (sans diurèse résiduelle afin d’éviter d’avoir en cadeau bonus de la dialyse les auto-sondages, tant qu’à faire), afin d’envisager une nouvelle transplantation ?
A choisir je préférerais dialyser à vie que d’avoir une poche urinaire ou pratiquer des auto-sondages à vie. Mais ça n’engage que moi, c’est totalement subjectif !
Quand je lis vos mésaventures, j’ai l’impression que l’on s’acharne à sauver votre greffe…pour quel résultat ?
Oui, en effet, c’est tout à fait ça.
Ils veulent sauver le greffon, mais depuis que l’urologue s’occupe de moi, avec ces infections déclanchées par les auto sondages, ça va de plus en plus mal.
Je crains le pire, c’est à dire, me retrouver en dialyse, avec de surcroît une poche urinaire et un cathéter jugulaire ou thoracique en prime, puisque n’ayant eu le temps de créer une nouvelle fistule entre temps.
Déjà que pour la première, il fallut s’y reprendre à trois fois et qu’ils me la bousillèrent en la piquant mal quelques mois à peine après ma transplantation, à mon grand désespoir, car c’était bien pratique pour les prise de sang et totalement indolore, à côté de ces véritables pieux que sont les aiguilles de dialyse.
Autant dire que le moral n’est guère au beau fixe, car quelle que soit la solution choisie, l’avenir nous apparaît des plus sombre.
Et voilà qu’on évoque une sclérose en plaques à présent…
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