+1, y’a bien plus grave…
Va faire un tour à l’hôpital quelques jours et tu verras qu’on est pas si mal lotis avec cette déficience rénale. Au moins, on a plusieurs portes de sorties (dialyse, greffe) que d’autres n’ont pas.

Bonjour Laurent,

Si je ne me trompe pas, il me semble que vous êtes au stade de mis en route du traitement ou le traitement a démarré.
Dans cette phase là, je rejoins Benjou, la personne n’est pas apte à voir ce qui se passe ailleurs et cela ne changera pas sa détresse.

Dans votre post, vous évoquez un suivi psychologique. Il est clair que si vous évoquez l’issue potentiellement négative, cela ne mènera pas à grand chose, et bien ce sera comme cela. Il ne faut surtout pas vous laisser envahir par la maladie et lâcher prise sur certaines astreintes avec accord de votre néphrologue et de la diététicienne (cf. votre post sur le régime alimentaire).
Essayez de reprendre des espaces sur les activités sportives adaptées si possible ou vous rappeler des activités vous plaisant.
Cela vous pouvez le travailler avec votre psy. De même quand vous dites retrouver votre vie d’avant, situer aujourd’hui qu’est ce que vous ne pouvez plus faire et est ce que c’est du réellement à ce type de traitement ou un autre évènement. La pathologie ne nous dédommage pas des autres richesses et méfaits de la vie.
Ma première réaction quand je suis revenue en dialyse a été de me dire, je ne pourrai plus voyager comme avant. Une collègue a souri et m’a dit “pourquoi tu voyages beaucoup” ” heu non” C’était début 2000. Aujourd’hui, cela se pose beaucoup moins
Cela parait bête mais c’est comme cela que j’ai réussi à rebondir, en dénouant point par point les véritables freins et les faux..
Il faut vous forcer à sortir marcher ne pas vous laisser abattre par un état végétatif: vous faites en fonction de vos moyens mais 5/10/15 c’est quelque chose que je fais.
Dernière chose, il faut vraiment vous sentir en confiance avec le psy, elle vous aidera mais ne trouvera pas la solution à votre place.

Bon courage

Luc : -1

Laurent29 lance un appel au secours. La pire des réponses est de lui dire qu’il y a plus malheureux et qu’il ne doit pas encombrer le forum avec un problème aussi dérisoire. Seuls ceux qui sont passés par la case dépression peuvent témoigner du mal être provoqué par cet état. Ce n’est pas mon cas mais j’ai vu dans mon entourage la vraie souffrance des personnes déprimées. Je préfère mille fois la réponse de camille30 à celle de Luc, qui cette fois aurait du s’abstenir.
Désolé Laurent29 de ne pas pouvoir vous donner des conseils éclairés mais je suis de tout cœur avec vous.

C’est Luc… Faut pas chercher..

Benjou,
Peut-on tolérer l’intolérable ? Vaste débat philosophique. Cet esprit de tolérance vous honore mais il ouvre la porte à des excès qui peuvent engendrer des catastrophes humanitaires dont notre Histoire regorge. L’intransigeance est parfois nécéssaire pour qu’une société civilisée garde l’esprit des Lumières.
Il n’est pas question ici de censure, mais seulement de s’insurger un peu contre des propos qui vont à l’encontre de la raison d’être de ce forum.