Milo
Ne pas se laisser démonter par l’avis d’une personne, qui ne représente qu’elle-même.
Votre approche est trés censée et je la partage, comme, j’en suis certains, la quasi totalité des lecteurs. Bravo pour votre don.

bonjour à tous,

comme j’ai été cité des le début dans le premier post, je me permet d’intervenir, je le fais très tard dans vos discussions pour éviter le retour de flamme inévitable quand je m’exprime sur le sujet.

je relève juste quelques “bricole” au passage, quand je lis (pardon je n’ai pas retenu l’auteur) que “les toubib ne pousse pas au don” mais que lon met en garde jedoute en lui disant que le délais d’attente sera de 10 ans au moins,

il lui aurait été dit “si vous ne donnez pas votre rein, votre mari va passer pendant 10 ans au moins tous les deux ou trois jours en dyalise” ce fut du même gout et pour moi j’assimile cela à un moyen de pression,

et je l’ai dit et le redis, le donneur potentiel se trouve dans la situation de coupable si il ne donne pas, il n’y a pas vraiment de choix en fait… 🙁

le courage n’est pas de donner le courage est de savoir refuser… 😉

si tout va bien se sera parfait, et on dira fouvolant à encore dit des conneries, si ça dérape qu’en sera t il ?? combien de donneur qui ont des désagrément à la suite du don osent le dire,

je ne peux que vous invitez à relire et écouter la thèse faite par l’étudiant et mis sur ce site il y a une paire de mois, ou les conséquences du don sont listées

à quand un vrai débat national sur l’objectivité du don vivant de rein ???

faudra t il un accident d’un donneur et un procès retentissant pour démasquer les dessous de cette pratique ?? probablement malheureusement

tant que le pronostique vital du receveur n’est pas en cause la transplantation devrait être stoppée, seul actuellement la transplantation vivante hépatique ou pulmonaire ce justifie.

la médécine ne prend pas soins des donneurs , la médecine n’a pas de recul sur les conséquences sur le donneur, les donneurs se taisent sur les conséquences que ça représente pour eux pour ne pas faire de peine au receveur.

je suis à 3 ans et demi après le don de rein et à +6 ans après le don de cellule souche.

bon courage à vous et à tous

http://www.ouest-france.fr/Par-amour-il … _actu.html

Article paru ce jour dans Ouest France :

« Une journée de douleur pour une vie de bonheur » : le 3 mars, Yves a fait don de l’un de ses reins à son épouse Danielle, dialysée depuis cinq mois. Ils racontent.

Yves Lerouge : « On s’est connu quand on avait 15 ans. Danielle, c’est mon petit saule pleureur : toujours à s’inquiéter, à broyer du noir. Moi, je suis plutôt un optimiste. Dès que j’ai eu l’idée de lui donner mon rein, j’étais sûr que ça allait marcher. Il le fallait. La dialyse nous privait de tout. Ce n’est pas une vie de voir sa femme partir tous les deux jours à l’hôpital du Mans. »

Danielle Lerouge : « Je souffre, depuis trente ans, d’une maladie génétique, la polykistose rénale. Les reins se recouvrent progressivement de kystes qui les compriment tellement qu’ils ne peuvent plus fonctionner. On arrive à l’insuffisance rénale et à la dialyse, que je redoutais. Mon père en avait tellement souffert ! Il revenait de ses séances comme un mort-vivant. Ces deux dernières années, les kystes ont progressé à une vitesse folle. Un de mes reins était devenu tellement gros qu’il touchait tous les autres organes. J’ai commencé la dialyse en octobre. En novembre, on m’a enlevé un rein. »

Yves : « J’ai posé la question directement au médecin : « Si je suis compatible, est-ce que je peux lui donner un rein ? « J’ai 65 ans, âge limite. Le 2 juillet 2007, on est allé au CHU de Nantes pour des examens. Échographie, scintigraphie, scanner, prises de sang… Une fois, on nous a pris quinze flacons chacun, pour voir si nos sangs étaient bien compatibles. On a attendu les résultats un mois. C’était long. Heureusement, une coordinatrice assurait le relais entre nous et le chirurgien. Il nous avait prévenus : «Jusqu’à la dernière minute, je pourrais vous dire non» ».

On est entrés à l’hôpital de Nantes le 2 mars. J’ai passé une très bonne nuit, j’avais confiance. Danielle n’a pas fermé l’oeil. Le 3, à 8 h, j’étais sur la table d’opération. Ils ont eu un peu de mal à sortir mon rein gauche, recouvert de graisse. Les rillettes du Mans, sans doute ! Danielle était dans la salle d’à côté, ils lui ont transplanté le rein dans la foulée. On nous a dit qu’une greffe à partir d’un donneur vivant a beaucoup plus de chance de réussir. Deux jours après, j’étais sur pied. Je pouvais aller voir Danielle en néphrologie. Pour moi, l’opération, c’est une journée de douleur pour une vie de bonheur. Si on peut être tranquilles ces quinze prochaines années… ».

Danielle : « Son opération a duré quatre heures ; la mienne, deux. Sitôt greffé, son rein a fonctionné. J’ai éliminé quatre litres d’urine. Finie la dialyse ! Maintenant, j’ai un régime très strict, ni sucre ni sel ».

Yves : « La nouvelle a fait le tour de la ville. Beaucoup ne savaient pas que c’était possible entre époux. Des gens ont même plutôt cherché à me décourager. Certains ont pensé que j’allais me dégonfler. Je n’aime pas bien les piqûres, les médecins… Mais on se marie pour le pire et le meilleur. Et le meilleur, on le donne. Pour moi, c’était un rein. ».

Danielle : « J’ai eu peur pour lui. J’espère qu’il n’y aura pas de rejet, qu’on ne lui a pas enlevé un rein pour rien. En tout cas, c’est une belle preuve d’amour ».

Recueilli par

Laurence PICOLO.

Ce jeudi, Journée mondiale du rein. Les maladies rénales touchent près de 3 millions de Français. 35 000 patients vivent grâce à la dialyse et plus de 25 000 ont été greffés.

Il me semble que dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres, il faut se garder de tout jugement péremptoire.

richard berry avait 50 ans au moment du don, tout comme ma mère

je vais chercher le lien avec la thèse, c’est triton ou luc qui avait donné ce lien je crois,

je vais chercher,

ce que je racontes est mon témoignage et mon vécu, je regrette que peux le fasse d’un sens comme de l’autre,

mais les réactions que tu as eu au téléphone ne me surprennent pas 🙁

le donneur doit, le milei médicale ne lui laisse pas le choix de dire non, même si le discours ce veur différents,

d’ailleurs l’entourage ne se gênerait pas pour fustiger celui qui a refusé, et notre inconscient le sait 🙁

mais le tout est de le faire en toute connaissance et ne jamais, au grand jamais accepter que la douleur soit normale, on est au 21 siècle !!!!

je vais rechercher les liens, et mon mail est ouvert après contact en mp

bon courage à tous

en ps: une nouvelle fois je ne suis plus averti par mail d’une nouvelle réponse, je sais que mes message gênes; mais je ne me tairais pas !!

C’est pas 65 ans l’âge maximal pour donner ?

Jedoute, ne baissez pas les bras, ce n’est pas ce néphrologue qui passerait sur le billard se faire enlever une partie de lui, sa façon de faire me débecte. 😯
Je pense que ça l’emmerde au niveau des frais engagés, mais il devrait penser à tous les frais économisés grâce aux dons vivants faits dans son service.

Pour ma soeur et moi, la question de l’argent était aussi tombée sur la table, je ne voulais plus qu’elle me donne quoi que ce soit, je doutais, j’ai culpabilisé, je n’ai pas su dire non…Finalement l’opération ne s’est heureusement pas faite pour raisons de compabilité mais je me dis qu’à la dernière minute j’aurais fui en courant/n’aurais rien signé.

A la limite, changez d’équipe médicale pour repartir sur des bases plus saines, c’est ce que j’ai fait…