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25 septembre 2007 à 12 h 21 min #13208
Bonjour,
Juste une petite question à propos de la franchise médicale,
Es-ce que les personnes en ALD devront payer les 50 cts de franchise par boite de médicaments ??? 🙁
Merci
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AuteurRéponses
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25 septembre 2007 à 14 h 26 min #13209
Les seules exonérations à cette franchise seront :
– Les bénéficiaires de la CMU
– Les femmes enceintes
– Les enfantsLes personnes en ALD, d’après ce j’ai compris, auront un plafond annuel de 50 Euros.
De toute façon, la seule et UNIQUE solution pour venir enfin à bout du déséquilibre financier c’est la mise en place d’une véritable politique de PREVENTION mais dès que l’on prononce ce mot, on risque de porter atteinte à la liberté individuelle. Apprendre à la population à éviter d’être malade :
– Mieux manger, plus sain, bio (de préférence), boire des produits de qualité et sans excès…
– NE PLUS FUMER !
– Sortir au maximum des villes avec cet air de qualité médiocre
….. 🙄25 septembre 2007 à 14 h 30 min #13210Le plafond de 50 euros semble concerner tous les assurés sociaux (il y avait un débat hier sur Europe 1). Ce qui signifie qu’il n’y a pas de traitement particulier des ALD sauf évidemment pour les personnes en ALD qui relèveraient aussi des 3 cas d’exonération “de droit commun” (CMU, enfant, femme enceinte).
25 septembre 2007 à 15 h 23 min #13211Merci pour vos réponses…
Donc les greffés d’office on peut leur prendre les 50 euros..
Florian je suis d’accord sur certains point par contre le problème maintenant c’est que tout est tellement cher que les gens ne peuvent malheureusement pas acheter de produits saint (bio par exemple)
Pour les ambulances la franchise est-elle plafonnée ?
25 septembre 2007 à 15 h 28 min #13212Pour l’instant le projet de loi est extrement flou (ça sent le mal fait, ou il y’a une idée derriere, le fameux bouclier social peut être qui me fait penser a une strategie tres perverse), mais les malades chroniques (les ALD n’ayant qu’un temps) devront s’aquiter aussi bien des 50cents/€ para boite et acte medical (ou derivé, la sceance d’hemodialyse en est un), et de 2€ par transport (ambulance, taxi) Techniquement en a peine plus d’un mois tu vas bruler ton “capital” franchise
De malades chroniques nous allons devenir payeur chronique. N’as pas de bouclier fiscal qui veut25 septembre 2007 à 15 h 33 min #13213Ok donc en plus déjà de supporter le fait d’être malade il faudra en plus taxer ….
😕 😕 😕
25 septembre 2007 à 15 h 41 min #13214Bah, le chef il a dit “t’est malade, t’est responsable” Et les veaux embrayent derriere, tres “mouton de Panurge” contents, dopés par les sondages comme conforter dans leur opinion. Faisant fie de la notion de solidarité envers les plus malchanceux. JPutain que j’ai honte de ce pays que j’aime tant 😳
Au fait je me suis tromper:
A raison d’une moyenne de 15 de sessions d’hemodialyse par mois, et donc de 30 transports (c’est pas tout le monde je sais, mais c’est la majorité des cas)
15 sessions x0,5€/session= 7.5€
30 transports x 2€/ transport= 60€
Total: 67,50€! Yeah, en moins d’un un mois tu as honteusement dilapider ton capital franchise, t’est qu’un mauvais français, un parasite…vont taxer les gens pour depassement aussi? C’est le pas suivant? Economie, responsabilité, t’auras qu’a prendre le métro, mais adieux les sessions du soir
Alors ces 50€ ils vont servirent combien de temps? Avant de passer a bien plus…au gré des maladies dans le vent, ou la mode 🙄
Au fait, il fait quoi Regis en ce moment, ou y’auras une reponse/ reaction a l AG de la FNAIR, ou pendant la semaine du rein (risque d’êtee sympa l’ambiance, p’ete faire l’effort de venir tiens, voir les potes aussi)25 septembre 2007 à 18 h 10 min #13215POur être exonéré de la franchise il faut être éligible à la CMU (pour résumer la situation). Ne sont donc exonérés de la franchise que les personnes à faible revenu ou sans revenu. Le critère d’opposabilité de la franchise est donc le niveau de revenu et non la nature de l’affection.On peut être en ALD et éligible à la CMU, dans ce cas, pas de franchise.
25 septembre 2007 à 19 h 00 min #13216Putain, quelle aubaine, devoir crier misere pour être soigner “gratuitement”, faudras juste faire attention de ne pas gagner beaucoup…allez avec un peu de chance un patron t’offriras un rmi et une mutuelle que tu payras en heures sup defiscalisés (si il a du travail a te donner, faut pas exagere non plus hein avec nos gentils amis ultra liberaux. On essayerais de maintenir les gens dans une caste de paria que je ne serais pas le moins du monde étonné Les riches vs les autres.
Vous avez dit “Liberté Egalité Fraternité”?25 septembre 2007 à 19 h 31 min #13217C’est vrai que les personnes qui travaillent à mi-temps (de part le besoin de se rendre à l’hopital régulièrement) touche un certains % du smic ce qui n’est pas énorme pour ne pas dire ridicule ! devront en plus régler la franchise médicale de part leur ALD … moué 😕
26 septembre 2007 à 14 h 40 min #13219C’est tout simplement le résultat de nos politiques “sociales” qui sont menées depuis des décennies avec, comme le dit 8000rpm le seul souci de partager riches/pauvres (nous sommes une société fondée sur la lutte des classes, ça ne s’invente pas). Le problème c’est que l’on est toujours le riche ou le pauvre d’un autre. Tout est relatif et chaque situation est particulière et personnelle.
C’est justement ce genre de situation qui pousse parfois certaines personnes à travailler moins pour perdre moins… Autrement dit, c’est une sorte de nivelage par le bas. Bien entendu, cela n’empêche pas les bénéficiaires de la CMU d’user et d’abuser du système s’ils en ont la volonté (attention, je ne diabolise personne, j’émets simplement une observation du domaine du possible).29 septembre 2007 à 17 h 00 min #13245Je suis censuré par Martial rdv sur le forum Rein-Echo
29 septembre 2007 à 20 h 43 min #13247T’emporte pas Solon, t’as pas saisis.
Ce que Martial veut dire c’est que des gens inscrits a la CMU et qui fraudent ou abusent vont continuer a frauder ou abuser de la CMU, car ils s’adaptents aux changements, decouvrent les nouvelles failles. C’est ainsi1 octobre 2007 à 23 h 53 min #13258Le sujet porte sur la franchise médicale payée par TOUS LES MALADES sauf cas d’exonérations cités ci-dessus.
Merci d’en rester là et de ne pas vous étendre à d’autres sujets étrangers non seulement à ce thread mais aussi au thème du forum.Sujet remis au carré…
4 octobre 2007 à 19 h 45 min #13270Je pense que Tout cela est ingérable
et il n’y a pas que nous qui le disons
voici ce que le quotidien du pharmacien en dithttp://www.quotipharm.com/recherche/ind … Idx=396890
Mais ce n’est pas tout, autre chose de plus global est en préparation
http://www.quotipharm.com/recherche/ind … Idx=394700
Si vous n’y avez pas accès, que le modérateur laisse le texte suivant:
Mission d’étude sur le « bouclier sanitaire »
Les deux experts s’apprêtent à remettre leur copie
La tâche est ardue pour Bertrand Fragonard et Raoul Briet qui rendront dans les prochains jours
leurs conclusions à Roselyne Bachelot et Eric Woerth.UN ÉTÉ STUDIEUX s’achève pour Bertrand Fragonard, pré- sident du Haut Conseil pour l’avenir
de l’assurance-maladie (Hcaam), et Raoul Briet, membre du collège de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Ces deux éminents experts en protection sociale doivent en effet remettre ces jours-ci
leur rapport sur les conditions de mise en oeuvre du « bouclier sanitaire ».Une idée soufflée au gouvernement avant l’été par Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités
actives contre la pauvreté. Réticent vis-à-vis des franchises promises par le président Sarkozy,
l’ex-président d’Emmaüs France a proposé d’instaurer un bou- clier sanitaire qui limiterait
l’ensemble des restes à charge payés par les patients (franchises, ticket modérateur, forfaits divers) à hauteur de « 3 à 5 % de leur revenu brut ».Dans la lettre de mission qu’ils ont adressée le 10 juillet à Bertrand Fragonard et Raoul Briet,
le haut commissaire et les deux ministres de tutelle (Roselyne Bachelot à la Santé et Eric Woerth
aux Comptes publics) leur ont demandé d’étudier la faisabilité d’un plafonnement des restes à charge
selon deux modes au choix.Le bouclier sanitaire pourrait ainsi être « défini de manière uniforme » (forfaitairement) ou bien
calculé « en fonction du revenu des ménages, comme l’ont décidé d’autres pays », en particulier
l’Allemagne et la Belgique. Concrètement, chaque assuré continuerait de payer les différents restes
à charge au-dessous du seuil fixé par le bouclier sanitaire. « Au-delà, l’assurance-maladie
lui garantirait une couverture intégrale », précisait la lettre de mission.Rude tâche pour Bertrand Fragonard et Raoul Briet auxquels le gouvernement a un peu coupé l’herbe
sous le pied en annonçant pendant l’été une nouvelle configuration du système de franchises.Avec l’été, la donne a changé. Par ailleurs, le récent plan de redressement de la branche maladie
vient d’alourdir encore les restes à charge des patients dans certains cas de figure
(ticket modérateur de 50 %, au lieu de 40 % pour les actes hors parcours de soins,
plafond journalier augmenté de 1 à 4 euros pour la participation forfaitaire).Dans une tribune des « Echos », le secrétaire général de Force ouvrière estime à « 400 euros en moyenne »
le montant des dépenses annuelles non remboursées à un assuré par la Sécu, hormis les soins ALD
pris en charge à 100 %.Jean-Claude Mailly fustige le principe d’une franchise proportionnelle aux revenus.
« Ce serait demander aux classes moyennes, déjà fortement mises à contribution de manière générale,
de payer plus, ce qui ne pourrait qu’inciter, à terme, à briser les solidarités et à favoriser
une privatisation accentuée de l’assurance-maladie », explique-t-il.Quoi qu’il en soit, le calendrier de mise en place du bouclier sanitaire ne sera sans doute pas
calqué sur celui des franchises (prévues dans le prochain budget de la Sécu pour 2008).
Dans l’hypothèse où il serait exprimé en fonction du revenu, ce bouclier obligerait en effet
l’assurance-maladie à se doter d’une base « ressources ».Or elle n’en a pas à l’heure actuelle (sauf pour les CMU), comme l’ont déjà souligné en juillet
le patron de la Sécu, Frédéric van Roekeghem, et le Hcaam.> AGNÈS BOURGUIGNON
3/9/2007Les patients devront payer 0,50 euro par boîte de médicament
À CHAQUE projet de loi de financement de la Sécurité sociale (Plfss), son sujet qui fâche.
L’an passé, rappelez-vous, l’Ondam « soins de ville », jugé «irréaliste» et «intenable», avait suscité
la colère des professionnels de santé libéraux, et en particulier celle des pharmaciens.
Cette année, c’est l’instauration de franchises de 50 centimes d’euro par boîte de médicament
et par acte paramédical et de 2 euros par transport sanitaire qui promet des débats agités au Parlement.La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, justifie la mise en place de ces franchises médicales par la
nécessité de financer les grands chantiers prioritaires que sont la maladie d’Alzheimer,
le cancer et les soins palliatifs. Certains en doutent, car les 850 millions d’euros espérés
par le gouvernement grâce à cette mesure ne peuvent pas être considérés comme une nouvelle recette,
mais plutôt comme une source d’économies résultant d’une diminution de la prise en charge
par l’assurance-maladie. Finalement, les fameuses franchises ne pourraient servir qu’à combler
le trou de la Sécu. Mais, surtout, la mesure provoque une levée de boucliers de la part
d’organisations syndicales, de professionnels de santé et d’associations de patients,
qui voient là une remise en cause du principe de solidarité. Du côté du gouvernement,
on fait remarquer que les franchises ne concerneront pas les plus démunis.
«Afin de préserver la situation des plus fragiles, cette mesure prévoit que seront
exonérés de son application les bénéficiaires de la couverture maladie universelle
complémentaire, les enfants mineurs et les femmes enceintes», précise ainsi
Roselyne Bachelot. Au total, 15 millions de personnes n’auront pas à s’acquitter
de ces franchises. «Le montant de la franchise ne pourra excéder un plafond global de 50 euros par an,
pour protéger les plus malades», ajoute la ministre de la Santé. En revanche, le gouvernement n’encourage pas les organismes complémentaires à les prendre en charge.Les syndicats opposés à la gestion des franchises. Au-delà de la question de leur bien-fondé,
les franchises suscitent également des débats d’ordre technique. Par exemple, qui gérera la
retenue de 50 centimes par boîte de médicament ? L’assurance-maladie ou les pharmaciens ?
Sans vouloir entrer dans une quelconque polémique, le président de la Fédération des syndicats
pharmaceutiques de France (Fspf), Pierre Leportier, affirme qu’elles doivent être gérées par
l’assurance-maladie, comme celle-ci le fait déjà pour le forfait de 1 euro par consultation
médicale. Ce dernier pointe également une autre difficulté au comptoir : comment savoir si
un patient a déjà atteint le plafond annuel de 50 euros ou s’il est exonéré du paiement
de cette franchise ? De nouvelles charges sur les épaules des officinaux dont ils se passeraient
bien.Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo),
indique, lui aussi, que son organisation «s’opposera à toute gestion à l’officine de la franchise,
car il s’agit d’un travail supplémentaire et fort compliqué». Pour lui, l’apparition de ces franchises
n’est que le résultat d’une mauvaise gestion des ALD par les médecins. Cette mesure lui paraît
en outre injuste et difficile à faire accepter aux patients. Par exemple, un diabétique, qui se
voit délivrer entre 10 et 15 boîtes de médicaments par mois, devra désormais payer environ 7 euros
de sa poche. Une charge financière qui, à ses yeux, pourrait finir par nuire à la bonne observance
des traitements. Roselyne Bachelot affirme pour sa part qu’elle ne poursuit qu’un seul objectif :
«Gérer mieux, pour soigner mieux».> CHRISTOPHE MICAS
29/9/20074 octobre 2007 à 21 h 18 min #13271Comme quoi rien n’est simple, et je ne suis pas sûr que la sécu telle qu’elle est organisée et structurée à ce jour soit apte à gérer en finesse toutes ces nouveautés… On ne parle jamais des coûts de gestion et je serais curieux de connaître leur impact sur le système de santé. 🙄
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