La recherche sur les reins, qui s’y intéresse ?

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  • #13894
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    • Glomérule junior
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    Nous venons de vivre, pour la 21è année, un week-end de mobilisation et de générosité pour vaincre les maladies rares neuro-musculaires. J’entends déjà des voix s’élever pour protester du fait qu’il soit nécessaire d’avoir 30 heures d’accès au média et devoir montrer des enfants malades pour récolter de l’argent… mais c’est humain, et les bonnes paroles n’y changeront rien. D’ailleurs, moi aussi j’ai soulagé ma conscience en faisant un don, et j’espère vivement que les essais qui seront menés seront concluants.

    Moi, ce qui me fait protester, c’est 2 raisons :
    – 1) on n’a pas retrouvé beaucoup d’euro provenant du paquet fiscale de cet été distribués au plus riches puisque finalement, il manque quelques millions d’euros pour financer tous les essais prévus. C’est vrai, quand on est riche, on n’a pas besoin de la solidarité.
    – 2) la 2è raison, et j’en suis aussi coupable que vous, c’est que faisons nous pour la recherche sur nos maladies ? Quelqu’un sait-il combien d’équipes travaillent sur les maladies rénales ? Quels sont les progrès réalisés ?

    Je poste peu sur le forum (mais souvent je le lis) mais je pense que nos divisions nous portent préjudice. Vous passez beaucoup de temps à vous opposer les uns aux autres pour des histoires de pouvoir au sein d’association qui sont bien peu visibles dans le paysage médiatique.

    Alors, je ne vux pas me poser en donneur de leçon (vous me le reprocheriez), mais j’ai juste un rêve : Avoir une FNAIR ou AIRG ou AUTRE être aussi visible et puissante que l’AFM pour un seul objectif : vaincre la maladie.

7 réponses de 46 à 52 (sur un total de 52)
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  • #14437
    triton
    Participant
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    Une équipe américaine est parvenue à créer in vitro des coeurs de rats
    LE MONDE | 14.01.08 | 15h36 • Mis à jour le 14.01.08 | 15h36

    La maîtrise croissante de la thérapie cellulaire associée à celle des matrices organiques permettra-t-elle bientôt de créer des organes humains ? Rendu public, dimanche 13 janvier, un résultat spectaculaire publié par la revue Nature Medicine le laisse penser. Ses auteurs expliquent être parvenus à créer in vitro des coeurs bioartificiels battants de rats à partir de coeurs morts et de cellules prélevées sur des coeurs d’animaux nouveau-nés. Les travaux ont été menés par une équipe dirigée par Doris Taylor, réunissant des chercheurs et des médecins de l’université du Minnesota (Minneapolis) et du département de chirurgie du Massachusetts General Hospital (Boston).

    Ce travail a, schématiquement, comporté trois phases. Les coeurs prélevés sur des rats morts ont tout d’abord été soumis, via le réseau coronarien, à un traitement détergent pour détruire les cellules des organes tout en conservant l’architecture générale, soit les valves et la matrice extracellulaire. On a ensuite injecté dans cette matrice des cellules cardiaques et endothéliales prélevées sur des rats nouveau-nés. Ceci a permis d’obtenir un réensemencement cellulaire de la matrice. Huit de ces constructions ont été réalisées et maintenues durant quatre semaines dans un bioréacteur reproduisant les paramètres de la physiologie cardiaque du rat.

    “A partir du quatrième jour, nous avons observé, à l’échelle macroscopique, les premières contractions, expliquent les chercheurs dans Nature Medicine. A compter du huitième jour, des modifications physiologiques et des stimulations électriques ont permis d’obtenir une fonction de pompe cardio-vasculaire équivalente à 2 % de la fonction des animaux adultes ou à 25 % de la fonction d’un coeur foetal de seize semaines.”

    L’équipe américaine a d’autre part procédé à l’implantation intra-abdominale de ces constructions chez des rats immunologiquement non compatibles. Ils ont ainsi observé, avant les phénomènes de rejet, que les battements se maintenaient et un début de colonisation de la structure par les cellules des rats receveurs.

    PROTHÈSES CARDIAQUES

    Des expériences similaires ont déjà commencé sur le porc, dont le muscle cardiaque possède de nombreuses caractéristiques communes avec celui de l’homme. Les chercheurs espèrent pouvoir fournir dans le futur des prothèses cardiaques d’un nouveau type qui fourniraient une réponse à la pénurie chronique de greffons transplantables. La matrice pourrait alors provenir de coeurs prélevés sur des personnes récemment décédées et qui ne seraient plus maintenues en réanimation artificielle. Quant à l’apport cellulaire, il devrait être fourni par des cellules souches provenant de la moelle osseuse du patient lui-même.

    Il faudra toutefois franchir de nombreux obstacles techniques avant que de telles constructions bioartificielles puissent être proposées par les équipes chirurgicales aux personnes souffrant d’insuffisance cardiaque. Il reste notamment à vérifier que la colonisation cellulaire de la matrice permettra effectivement de construire un coeur battant dont les caractéristiques seront bien équivalentes à l’organe naturel d’origine. Pour sa part, Doris Taylor estime qu’une telle approche de thérapie tissulaire pourra dans l’avenir être appliquée à d’autres organes humains.

    Outre ceux, majeurs, concernant la peau, des progrès ont été obtenus, ces dernières années, dans la création de tissus humains hépatiques, tendineux, cartilagineux ou encore similaires à ceux constituant la vessie.

    #14499
    chapichapo
    Participant
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    Bonne nouvelle. 🙂

    #14602
    triton
    Participant
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    • 953Message(s)

    vendredi 25 janvier 2008, mis à jour à 12:50
    Greffe
    Une fillette transplantée change de groupe sanguin
    LEXPRESS.fr
    Une adolescente autralienne a tellement bien assimilé son nouveau foie qu’elle a acquis le groupe sanguin et le système immunitaire du donneur. Ce cas, encore unique au monde, pourrait avoir des implications dans un domaine où le rejet d’organe est un obstacle majeur.

    ne fillette australienne a changé de groupe sanguin après une transplantation du foie et a acquis celui de son donneur ainsi que son système immunitaire, ont indiqué jeudi les médecins qui la traitent.

    Du positif au négatif
    Demi-Lee Brennan était âgée de 9 ans et elle était gravement malade du foie lorsqu’elle a reçu la transplantation qui a entraîné ce changement, observé pour la première fois, ont précisé les médecins d’un hôpital pédiatrique de Sydney.

    Neuf mois après la transplantation, les médecins ont découvert que la fillette avait changé de groupe sanguin et adopté celui de son donneur en raison d’une migration des cellules souches de son nouveau foie dans sa moelle osseuse qui produit les cellules sanguines.

    La petite fille, de groupe sanguin O rhesus négatif avant l’intervention, était passée dans le groupe O rhésus positif, comme le donneur de greffe, un jeune garçon décédé à l’âge de 12 ans.

    La fillette est aujourd’hui âgée de 15 ans et est en parfaite santé, a ajouté le Dr Michael Stormon, qui suit la patiente.

    Un cas unique
    Le Dr Stormon a précisé qu’il avait présenté ce cas, unique selon lui, dans le monde entier. “C’est tout à fait inhabituel, en fait nous ne connaissons aucun autre cas dans lequel cela se soit produit”, a-t-il dit. La mère de la fillette, Kerrie Mills, a qualifié sa guérison de “miraculeuse” lors d’une conférence de presse tandis que la fillette a estimé que les médecins lui avaient redonné la vie. “Je ne peux pas suffisament les remercier. C’est comme une seconde chance de vivre”, a-t-elle dit.
    Les médecins qui ont traité Demi-Lee Brennan cherchent à savoir si ce cas pourrait avoir des implications dans la chirurgie de transplantation, un domaine ou le rejet des organes du donneur est un des principaux obstacles. Un article sur ce cas a été publié jeudi dans le magazine américain New England Journal of Medicine.

    #14605
    Guill
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    j’ai vu ça aussi sur canal ce soir pendant ma séance de dyalise, je suis jaloux, moi aussi je veux que mon système immunitaire s’adapte à mon futur doneur(se) (merci d’avance à lui/elle).

    Trève de plaisanterie, entre ça arriver à adapter le receveur au greffon qu’on lui implante, et les étude sur les cellules souches avec lesquelles on pourra recréer l’organne à traansplanté, c’est une vie normale et le guérison au lieu de la rémission.

    Allez encore un peu de patience, la science est en marche

    #14611
    chapichapo
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    • 917Message(s)

    Est-ce que la fillette prend quand même des antirejet ?

    #18161
    michou
    Participant
    • Petit rein débutant
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    • 16Message(s)

    c’est la 1ère fois que je lis ce sujetet je suis étonnée de constater que personne ne parle de la recherche sur le début de la maladie reinale à savoie par exemple comment nettoyer les glomérules qui sont bouchées par je crois le calcium. Peut-etre parce que vous pensez tous à la greffe. Il y a des personnes (en principe trop agées) qui ne sernt jamais greffées

    #18163
    Marielle
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    • 497Message(s)

    Personnellement, j’aurais préféré être guérie que de de voir subir une greffe et toute les ir ne sont pas dû aux mêmes problèmes donc la recherche est plus complexe et certaines maladies sont encore mal connues.
    Mais la guérison serait un pas bien plus important qu’une greffe et bien plus une victoire…le rêve quoi!!!!!

7 réponses de 46 à 52 (sur un total de 52)
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