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Sujet
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Bonjour,
La langue de bois de nos politiciens n’a d’égal que celle de nos médecins.
Ils communiquent fort bien entre-eux dans leur jargon, mais quand il s’agit d’expliquer au patient qu’elle est son problème, ils sont insouciants ou manquent de mots pour le dire.
exemple : les analyses révèlent une légère insuffisance rénale en mai 2007 confirmé en mars 2008 mais je n’apprends que le 29avril 2010 ce que c’est que l’insuffisance rénale et que je suis en phase terminale. J’ai vérifié et compris les analyses précédentes à ce moment là. Quelle surprise !
En cause :
1 Aucune mise en garde au départ du médecin sur le pronostic de cette maladie
2 Changement de médecin et il ne me dit pas que c’est moi qui doit demander mon dossier médical chez le précédent médecin
3 Pendant deux ans le nouveau médecin ne fera aucune analyse des reins malgré une fatigue toujours croissante du malade.
Donc il n’y a pas de règle contraignante en ce qui concerne la transmission de notre dossier médical chez un médecin généraliste.
4 Bien sûr il faut aussi responsabiliser le patient. Pourquoi j’ai changé au moins 5 fois de médecins en 7 ans ? Soit parce que je ne me sentais pas écouté, soit plutôt parce que je ne ne me sentais pas informé.la maladie est silencieuse et les médecins, en général, tout autant.
Voici ce que j’ai relevé sur Internet sur la détection de l’insuffisance rénale :
L’insuffisance rénale
L’insuffisance rénale chronique (IRC), aussi appelée urémie, mal de Bright ou néphrite chronique, est l’atteinte progressive, importante, et définitive de la fonction rénale, et donc de la filtration glomérulaire.
Toutes les maladies rénales chroniques et certaines maladies rénales aiguës incurables conduisent irrémédiablement à l’insuffisance rénale chronique dans un délai très variable : de quelques semaines à quelques dizaines d’années. On peut définir l’insuffisance rénale chronique comme la réduction irréversible de la filtration glomérulaire.
Près d’un tiers des insuffisances rénales ne sont dirigées vers un néphrologue qu’au stade terminal, au moment où la dialyse s’impose d’urgence. Pour éviter le choc psychologique et les complications d’un traitement aussi lourd, un diagnostic précoce s’impose.
Toute insuffisances rénale, quelle qu’en soit la cause, est le fruit d’une réduction du nombre de néphron actifs. Les néphron atteints sont exclus ou détruits, les néphrons restant se comportent comme des néphrons sains. Ils assurent à eux seuls le contrôle rénal de l’homéostasie (équilibre intérieur de l’organisme).
Le rein peut assurer ses capacités excrétrices pendant très longtemps puisqu’il lui suffit de 20% de ses néphrons pour fonctionner. Lorsque les lésions touchent plus de 80% des néphrons, les troubles commencent à apparaître.
À partir de la destruction de 80% de ses capacités, l’insuffisance rénale chronique débute.
3 millions de personnes en France seraient touchées, la plupart l’ignorant. Cette pathologie est en effet silencieuse jusqu’à un stade très avancé.
En 2005 il y avait environ 40 000 dialysés pour un coût de 50 à 80 000 euros par personne et par an
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