- Ce sujet contient 28 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par , le il y a 17 années et 8 mois.
-
Sujet
-
En ce mois d’octobre 1969, dans un grand hôpital parisien, je suis pour 4 ou 5 jours, admis pour quelques examens des reins. Trois jours plus tard, un matin vers les 11 heures, le Professeur, responsable du service, entre dans la chambre escorté de 12 ou 12 internes et tout ce beau monde de positionne autour de mon lit pour lâcher de la part du « Grand Professeur » la phrase qui tue (à 13 ans…) : « vous avez une maladie rénale qui va évoluer doucement… » Bien mal m’en a pris, ce jour, de lui répondre : qu’allez vous faire pour stopper l’évolution ? Rien, bien entendu, ni même en 2007, il est possible de stopper une dégradation d’un organe tel que le rein. Que propose le corps médical en cas de dégradation irréversible de la fonction rénale ? Dialyse (HD), DP ou surtout transplantation car de par les consignes officieuses du Ministères de la santé, il est du devoir du néphrologue d’orienter le patient en question vers les examens pré-transplantation pour une greffe la plus rapide possible. Le grand mensonge des médecins est de faire croire aux patients et dans l’opinion publique que la transplantation est la GUERISON ! C’est ensuite dans les couloirs des hôpitaux que ces mêmes médecins se disent entre eux tous les risques qu’impliquent les traitements anti-rejet (de plus en plus puissants, par faute de donneurs compatibles…), les récidives de la maladie rénale initiale sur greffon, le retour probable en dialyse au bout de quelques années ou…quelques jours. En 2007, le choix est mince pour les IRCT, la médecine est très performante pour collecter les organes sur le bord des routes …ou directement sur les personnes vivantes ! Mais elle est bien incapable de proposer une médecine régénérative digne de notre époque. Il reste donc à celles et ceux qui se révoltent contre cette médecine de fous à se résigner (pour le moment) à rester en dialyse même avec la contrainte qu’elle impose et le coût financier qu’elle occasionne au système, car entre deux enfers mon choix est vite fait, je choisis le moins pire ! 🙄
DAMIEN
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.