Bonjour à tous,
Je me permets d’écrire ces quelques lignes en espérant que vous pourrez m’aider à y voir plus clair et rendre l’annonce de ce diagnostic moins pénible.
Cette maladie a été diagnostiquée à mon petit ami il y a une vingtaine de jours de cela. Il en est à un stade avancé d’après ce que j’ai pu comprendre et il s’agirait d’une IR chronique. 3 jours après que le diagnostic soit tombé, il a été hospitalisé durant 7 jours. Il a eu un traitement par voie orale et une perfusion. Son taux de (je ne sais plus quoi) est passé d’environ 900 à 700 du coup, les médecins lui ont donné l’autorisation de rentrer chez lui. A l’issue d’une semaine, il a dû refaire des examens qui n’étaient pas bons. Le taux est passé de 700 à 800 pratiquement 900. Retour à la case départ . Nous nous situons en Guyane, et les médecins devaient se réunir pour savoir s’il serait transféré dans l’hexagone. La réponse, nous devions l’avoir courant semaine prochaine, mais finalement hier, il a eu un appel de l’hôpital lui informant qu’il sera réhospitalisé dès demain pour une opération afin de commencer la dyalise. Alors je vous avoue que la nouvelle n’est pas facile à accepter. Je la trouve un peu précipitée. Au départ, on nous a parlé d’un éventuel départ au final, ils le gardent ici. Les médecins ont tous une opinion différente. Nous ne savons plus sur quel pied danser. Ils nous ont aussi dit avant sa première hospitalisation que son état ne lui permettait pas de voyager. Peut-être est ce pour cela qu’il souhaite commencer la dyalise ici ?
De plus, je précise qu’il suit un régime strict mais pas cohérent selon moi car certains médecins autorisent la consommation de certains aliments, d’autres non. C’est à ne rien comprendre.
C’est un sportif il a demandé aux médecins s’ils pouvaient continuer le sport. (Je pense que c’est ce qui le fait tenir). Encore une fois il y a eu divergence d’opinion. Le premier médecin était d’accord, l’autre non. On ne sait même pas à qui se fier.
Il me fait part de toutes ses craintes et je vous assure que c’est difficile pour lui. Il a peur de ne plus pouvoir uriner en commençant la dyalise. Je ne sais pas si ses doutes sont avérés ? Et j’aimerais le rassurer en ce sens. Il a été jusqu’à me dire qu’il n’avait plus d’erection matinale et par conséquent j’en déduis qu’il craint de devenir impuissant. Très honnêtement ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus. Mais je me doute que pour un homme ça peut être compliquer à accepter. D’autant plus que nous avons perdu un bébé il n’y a pas très longtemps de ça donc j’imagine qu’il s’interroge par rapport à tout ça.
Pour l’instant, les médecins prévoient 3 séances de dyalise par semaine.
Alors c’est peut-être enfantin de ma part de ma part de vous poser cette question mais y’a t’il des chances que la dyalise soit temporaire ? Je n’ai pas envie de le voir comme ça toute sa vie. Je sais qu’il ne l’acceptera pas. Il commence déjà à se renfermer sur lui-même. Je sais que la déprime est proche. Car jusque là il tient mais dans ses yeux je vois bien qu’il ne va pas bien.
Je reste dans l’attente de vous lire et remercie par avance ceux qui prendront le temps de me lire et de me répondre.