Bonjour,
dans mon cas, la néphropathie à Iga à été découverte en 1988, suite à des hématuries. Mais à cette époque, aucune information sur l’évolution de cette maladie, j’avais 16 ans et envie de vivre. Alors j’ai fais la fête à fond à cette époque, je ne connaissais pas du tout les risques d’évolution vers l’insuffisance rénale. Il n’y avait pas de Web encore.
Tout allait bien jusqu’en 1996.
Le diagnostique: insuffisance rénale en phase terminale.
Mai 1996, hémodialyse, à 23 ans c’est un peu dur à avaler au début et puis je n’ai jamais perdu espoir, à vrai dire je n’ai jamais déprimé, malgré une cardiomyopathie avec inflammation du foie qui m’a mis à plat en 97. Mais le moral étant là, j’ai survécu à cette épreuve sans trop me poser de question. la confiance en les néphrologues étant là, je me suis laisser faire.
1998, champion du monde de foot 😉 et greffe 4 mois plus tard. Quelle belle année.
Cela fait maintenant 15 ans que je suis transplanté, bon j’ai eu des petits soucis de parcours, surtout la première année.
Aujourd’hui je vais bien, je me suis marié, j’ai changé de boulot après une formation de 2 ans, nous avons acheté une maison.
Bon début 2012, lors d’un contrôle annuel, on m’a diagnostiqué un cancer sur mon rein natif gauche (carcinome papillaire de type1 grade 2, sans métastase). Néphrectomie de ce rein en aout 2012, il semblerait aujourd’hui, que, selon les termes de l’urologue, je suis sortis de la panade… un scan tous les 6 mois.
Bref, tout ça pour dire que cela fait maintenant 25 que l’on m’a diagnostiqué ma maladie de Berger et j’ai bien espoir vivre avec encore quelques décennies… je croise souvent des gréffés de plus de 20 ans, d’autres qui sont à leur 2ème greffe.
Conclusion: l’espoir fait vivre, ne le perdait pas.