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Sujet
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Le droit à vivre décemment
Ni pauvre ni soumis revendique un revenu d’existence égal au Smic pour les personnes incapables de travailler en raison de leur handicap ou de leur maladie.
La société me donnera-t-elle un jour le droit de fonder une famille?” Fabien a 23 ans, une petite amie et 807 euros par mois pour vivre – l’allocation adulte handicapé (AAH), majorée d’un complément. “Déjà qu’aujourd’hui, je suis dans le rouge, je ne vois pas comment je ferais si j’avais des enfants, s’interroge le jeune homme, qui garde de lourdes séquelles d’un accident. Le problème, c’est que ma situation personnelle ne s’améliorera que si les pouvoirs publics se décident enfin à m’allouer les moyens de vivre décemment, car je ne suis pas capable d’avoir un emploi : le moindre mouvement me cause de vives douleurs et je ne peux pas rester concentré très longtemps.”“Travailler plus pour gagner plus”: le mot d’ordre trouve naturellement ses limites pour les personnes que leur maladie ou leur handicap empêche de travailler. Doivent-elles pour autant être condamnées à l’exclusion sociale? Les montants de l’AAH et d’au moins 20% des 550 000 pensions d’invalidité sont en effet inférieurs au seuil de pauvreté (*) , c’est-à-dire 817 euros par mois. Une quarantaine d’associations se sont regroupées au sein du mouvement Ni pauvre ni soumis, qui organisera une manifestation le 29 mars à Paris. Elles réclament notamment la création d’un revenu de remplacement égal au Smic brut pour toutes les personnes incapables de tr…
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Franck Seuret
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