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ci-dessous un article que je trouve intéressant:
“Une bonne nouvelle! Pour éviter le rejet d’un rein griffé, par le corps receveur après une transplantation…désormais, le patient n’aura plus besoins de prendre des medicaments…une tte nouvelle technique s’en occupe!
Les détails sur cette nouvelle technique sont encore non revelés, mais l’expérience (bien qu’elle reste encore dans le domaine de l’expérimentation) a déjà prouvé sa réussite..====
MILWAUKEE (AP) – A 26 ans, Jennifer Duran n’a plus à prendre ses 20 pilules quotidiennes pour éviter le rejet du rein qui lui avait été greffé alors qu’elle avait 13 ans. Un nouveau rein lui a été greffé, mais cette fois après que son système immunitaire eut été rendu compatible avec celui de la donneuse.
“Pour la première fois de ma vie, je sais enfin ce qu’être en bonne santé veut dire”, a déclaré la bibliothécaire de Boston.Quatre personnes ont d’ores et déjà bénéficié de cette technique innovante, dont trois avec succès, notamment Jennifer Duran. Une femme de 60 ans vit sans médicaments antirejet depuis maintenant sept ans. Ces transplantations ont été réalisées par le Dr David Sachs, immunologiste à l’hôpital général du Massachusetts.
Encore expérimentale, cette technique divise la communauté scientifique, certains la jugeant dangereuse. “Beaucoup de gens ne peuvent survivre à ce régime”, souligne le Dr Hans Sollinger, professeur de chirurgie et responsable de la transplantation à l’Université de Wisconsin-Madison. “La transplantation classique est une promenade de santé comparé à cette technique. C’est encore trop risqué”.
Pour Jennifer Duran, c’est une renaissance. Cette femme dont les reins ont très tôt commencé à ne plus fonctionner est la seule personne au monde à avoir bénéficié d’une transplantation standard suivie d’une transplantation avec la nouvelle technique. Elle consiste à détruire le système immunitaire de la receveuse avant de lui injecter des cellules de moelle osseuse provenant de la donneuse.
En France, Isabelle D, qui a subi la première greffe partielle du visage au monde, aurait bénéficié d’une technique similaire dont les détails restent flous. Ce qui rend David Sachs et ses collègues sceptiques. Les médecins français auraient bien effectué une injection de moelle osseuse provenant de la donneuse, mais l’injection aurait été faite plusieurs jours après la greffe partielle de visage, sans que le système immunitaire de la receveuse ait été préalablement détruit. Les médecins espèrent simplement réduire la dose de médicaments antirejet.
Le système immunitaire est un ensemble de cellules qui circulent en permanence dans le corps, dans le but de traquer les substances étrangères à l’organisme. Après que les cellules immunitaires sont créées dans la moelle osseuse, elles sont programmées, voire éduquées pour débusquer les cellules étrangères et les attaquer.
Lors d’une transplantation, les médecins implantent un organe étranger. Bien que l’organe permette au corps de mieux fonctionner, le système immunitaire du patient le reconnaît comme un ennemi et cherche à le détruire.
C’est pourquoi les médecins donnent des médicaments antirejet de greffes, qui interagissent avec le système immunitaire pour protéger l’organe greffé. Un traitement que les patients doivent prendre à vie.
Or ces médicaments peuvent présenter des effets secondaires. A côté d’une pilosité accrue et de l’apparition de verrues douloureuses, les patients sont plus sujets à des maladies graves, notamment au cancer (http://fr.fc.yahoo.com/c/cancer.html) et à l’ostéoporose. Bien qu’elle n’ait que 26 ans, Jennifer Duran souffre déjà de cataracte bilatérale. De plus, les médicaments détériorent la qualité de vie.
Grâce à la nouvelle technique, le patient possède un nouveau système immunitaire marqué par l’organe greffé, ce qui permet d’éviter le rejet. “
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