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, le il y a 17 années et 2 mois.
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Sujet
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Bonjour,
Comme certains d’entre vous s’en souviendrons sans doute en parcourant le fil de discussion du 20 Juillet 2006, des jeunes femmes toulousaines ont perdu leurs reins suite à l’absorption d’arkogélules asiatitrats commercialisées par Arkopharma. Rappelons que ces mêmes asiatitrats occasionnèrent le décès de deux jeunes femmes de Nice en 2001 suite au développement de néphropathies et de cancers. Max Rombi, fondateur et ex-PDG d’Arkopharma dont il assure toujours la présidence du conseil de surveillance, fut condamné en Novembre 2005 pour homicides “involontaires”. Le 13 Novembre 2006, le verdict de la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence confirmera cette condamnation.
Le Jeudi 22 Mars 2007 prochain à la Cour dAppel de Toulouse se tiendra l’appel qui suit le jugement honteux du 5 Juillet 2006 par lequel Max Rombi, fondateur et ex-PDG d’Arkopharma dont il assure toujours la présidence du conseil de surveillance, fut relaxé du chef d’inculpation de blessures involontaires.
Si Monsieur Rombi et Arkopharma n’ont cessé de prospérer, comme vous pouvez le comprendre, en dépit des avances de la médecine, la qualité de vie des victimes a été irrémédiablement atténuée. Vous connaissez certainement la routine: contraintes médicammenteuses, difficultés à obtenir des prêts ou des crédits, etc.
Le plus terrible c’est que tant que la justice ne se saura pas montré suffisamment ferme avec Mr Rombi et Arkopharma il y aura encore des victimes. Ainsi après les asiatitrats il eut l’exolise cause d’hépatites et bien d’autres produits dangereux pour la santé. Ce qui n’empêcha pas Mr Rombi de déclarer à lExpress.mu: “Oui. Il n’y a pas d’effets indésirables.” quant à de potentiels effets secondaires deux ans après le décès des victimes de Nice et et sept mois après le communiqué de l’AFSSAPS sur les effets de l’Exolise (Avril 2003)…
En signe de soutien pour les victimes, s’il vous plait, n´hésitez pas à laisser vos commentaires:
http://www.victimesplanteschinoises.blogspot.com/
Merci
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Réponses
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Appel dans 3 jours apparemment dans l’indifférence la plus totale…
L’audience en appel de jeudi dernier s’est déroulé de manière plus dynamique que celle du 19 avril 2006 et a montré une nouvelle fois que les consommateurs de doivent pas se fier à l’étiquette parfois gratuite “à la pointe de la recherche” de grosses boites qui écoulent leurs produits en se servant des façades à l’aspect honorable des pharmacies qui distribuent leurs produits avec une confiance aveugle et un manque de professionalisme évident et des plus dérangeant.
Interrogé par le Président du Jury, Max Rombi a affirmé qu’en dépit du doute concernant les plantes chinoises et suivant les indications du pharmacien principal d’Arkopharma et du chimiste en-chef d’Arkopharma, qui n’ont pas la moindre compétence en Médecine Tradionnelle Chinoise et pour lesquels les poudres ne présentaient apparemment aucun danger pour la santé, qu’il avait décidé de mettre sur le marché les asiatitrats sans même attendre l’avis d’un expert chinois de Hong-Kong. Où est-donc l’involontarité pour les blessures de Toulouse et les homicides de Nice là-dedans? Comme pour justifer son geste Max Rombi a également rajouté que de toutes façons les asiatitrats n’ont jamais vraiment rapporté à Arkopharma…
Le pharmacien toulousain quant à lui, alias Jean-Bruno Maury, a reconnu avoir racheté à l’époque des poudres à Arkopharma et avoir vendu près de 450kg de “médicamments” sans vraiment savoir ce qu’il y avait dedans faisant confiance à Max Rombi et Arkopharma.
Verdict dans deux mois le jeudi 24 mai prochain.
De plus amples informations sur http://www.victimesplanteschinoises.blogspot.com/.
Une question:
Certaines ou certains parmi vous ont-ils développé une insuffisance rénale suite à l’absorption de “médicamments” ou autres compléments alimentaires ou connaissent-elles/ils une ou plusieurs personnes dans ce cas?Merci d’apporter vos témoignages.
Demain, jeudi 24 mai 2007 sera donné le verdict de la Cour d’Appel de Toulouse pour l’affaire des asiatitatrats commercialisées par Arkopharma et dont la consommation à causé des IRs (7 cas recensés en France dont 2 décès). Lors de l’audience de mars dernier, le Président du Jury fit remarquer que Max Rombi et sa firme, Arkopharma, mîrent sur le marché un produit sans se soucier de ce qu’il pouvait contenir et dont la toxicité des ingrédients était connue en Occident depuis 1964 (soit près de 26 ans avant la commercialisation des asiatitrats). Interrogé par le Président du Jury, Max Rombi affirma avoir mis sur le marché les asiatitrats sans attendre l’avis du Professeur Paul But de l’Université de Hong Kong spécialiste en Médecine Traditionnelle Chinoise. Max Rombi déclara également que de toutes manières les asiatitrats n’ont jamais vraiment généré de revenue pour Arkopharma. Enfin, les accusés réclamèrent plus de prélèvements sur les victimes: “Mais que voulez-vous prélever de plus? Ma fille n’a plus de reins!” s’exclama l’une des mamans présentes à l’audience. A Nice, l’autopsie révèla sans surprise la présence de matières toxiques. Max Rombi fut d’ailleurs “condamné” à deux ans de prison avec sursis et 40.000 euros d’amende par la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence en novembre 2006 pour homicides. A Toulouse, en juillet 2006, Max Rombi fut relaxé des délits de blessures “involontaires”. Faut-il donc attendre que les victimes soient mortes pour que justice soit faite?
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