Grosse question en effet. J’avais toujours annoncé que j’étais donneur avant ma maladie, mais la question se faisant plus pressante avec ma maladie, d’autres interrogations sont nées.

– Accepterais le rein d’un de mes enfants, de mon épouse, de ma mère ? Réponse : non
– Et s’il venait d’un ami proche : non plus

Je crois que je n’aurais pas accepté le don d’une personne connue

Et maintenant, s’il arrivait malheur à un de mes quatre enfants chéris, serais-je capable d’accepter qu’on prélève des organes sur eux ? Pas sûr …

Et, à partir de quel âge un enfant peut-il se prononcer lui-même pour ou contre le don ?

La formule étant

« Je suis informé sur le don d’organe et sur la manière de faire connaître ma position (ou ma volonté) »

je crois qu’il ne s’agit pas d’un consentement (car en fait le consentement présumé perdure). Je pense que la principale cause de refus est la violence du décès et le fait que souvent la personne n’a jamais exprimé son avis sur le sujet (j’avais lu une étude qui montrait que beaucoup de personnes acceptées que l’on prélève leurs organes mais beaucoup moins que l’on prélève sur leurs proches). L’idée étant donc que les personnes s’expriment sur le sujet. On peut imager qu’un professionnel de santé qui voit sur une carte Vitale que la personne n’a pas eu d’information sur le don d’organe lui en touche 2 mots l’encourageant à en parler auprès de ces proches.
Il n’y a souvent pas de réflexion et d’argumentation dans ces cas. Si un coup de téléphone annonce à quelqu’un qu’un de ses proches (marie, femme, enfants, parents…) est aux urgences puis en réa. et qu’ensuite il est mort il y a d’autres émotions à cet instant que la générosité. Certaines personnes peuvent légitimement dire “non, laissez moi tranquille”. Certains même sans mordre les doigts plus tard, quand elles s’appercoivent que le fait d’avoir refuser le prélèvement sur leurs parents, leurs enfants ne changent rien à la douleur mais à laisser mourir ou dans la maladies d’autres personnes.
Et puis il y a le cas des personnes qui ne veulent pas. C’est un droit et je ne pense pas que cela constitue les 30% de refus, qui est à mon sens est plus lié à la catégorie définie ci-dessus.

Et, à partir de quel âge un enfant peut-il se prononcer lui-même pour ou contre le don ?

Inscription possible sur le registre du refus à partir de 13 ans. Quand au consentement il est présumé mais jusqu’à la majorité il faut l’accord écrit des parents… Bref un ado qui est pour le don d’organe et qui sait que ces parents sont contre ne peut rien faire si ce n’est essayer de les convaincre. 🙁

Je suis tout à fait d’accord avec toi pouli j’ai réagit comme toi, je ne voulais pas qu’un membre de ma famille soit donneur ou autre puisque le conjoint peut lui aussi donner, mon mari était d’accord c’est moi qui ai pas voulu….
Mais c’est de l’histoire ancienne puisque ça va faire bientôt 2 ans que je suis gréffée et tout vas bien ….. 😀 😀 😀
Pour ce qui est de la carte vitale se sera une bonne chose de savoir l’avis des personnes s’ils sont pour ou contre. 😀 😀 😀