Pandémie grippe A ?

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  • #19746
    FLORIAN
    Participant
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    Un sujet qui fache et qui inquiète tout le monde : le risque de pandémie de grippe A et ses traitements actuels et futurs, Tamiflu, Relenza et d’ici quelques mois la mise à disposition du vaccin contre le H1N1. Je m’interroge sur la possibilité pour les IR dialysés ou bien les transplantés de prendre ces traitements en cas de pandémie et si la vaccination sera possible pour nous ???

15 réponses de 16 à 30 (sur un total de 43)
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  • #20492
    sileg
    Participant
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    • 149Message(s)

    Je m’écarte un peu, mais je trouve ahurissant que l’on absorbe de la cortisone en dialyse.Et il faut savoir qu’un rejet sous dialyse est rare et que le rein étant suppléé par la dialyse, on l’enlève pas, on le laisse réduire. Mon premier est actuellement invisible à l’échographie.

    #20493
    pitou
    Participant
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    • 202Message(s)

    En dialyse, il y a de nombreuses personnes qui prennent de la cortisone pour des problèmes de dos ou aux autres. 🙄

    #20494
    chapichapo
    Participant
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    • 917Message(s)

    C’est en rapport avec ma maladie de base, même si j’ai moins de risques de rechuter en étant dialysée.

    Quant au greffon qu’on ne retire pas, moi je n’ai vu que des anciens greffés dont on a retiré le greffon, sauf moi. Et je sais plus trop ce qu’on m’a raconté qu’il se passerait en cas de rejet, mais c’était pas tiptop si je me souviens bien.

    #20495
    sileg
    Participant
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    • 149Message(s)

    Sur montpellier, les néphrectomies sont très peu utilisées, sauf cancer ou atteintes tissulaires du greffon pouvant dégénérer sur leste du corps. Pour la seule et simple raison que la néphrectomie du greffon produit ( à 2 chances sur 3) de produire des anticorps ne permettant pas une future greffe. Il faut aussi différencier la néphrectomie totale, partielle ou l’ablation du greffon malade seul. Dans tous les cas, c’est très douloureux et accélère les complications possibles ( anticorps, infections, problèmes de modifications du système de circulation sanguine…). Ton cas est sans doute particulier car lié à ta maladie primitive. Chez nous, comme moi, certains ont 4 reins, voir 5 ! Maximum, les urologues en posent pour en faire un total de 6 ! J’ai plus que 2 chances…

    #20496
    chapichapo
    Participant
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    • 917Message(s)

    Oui c’est aussi ce que mon centre transplanteur m’a dit sur la décharge d’anticorps.

    Mais tous les anciens greffés de mon centre de dialyse ont dû le faire retirer. Il devait y’avoir des raisons, mais a priori, pas que je sache. Seulement que ça a l’air de se faire dans leurs centres transplanteurs (Saint Louis, Henri Mondor…).

    C’est comme les biopsies, la sonde JJ ou certains examens pré-greffe, ça dépend des centres j’ai l’impression.

    D’ailleurs ce qui serait intéressant c’est d’avoir une liste des centres transplanteurs avec les examens pré/post-greffe proposés, etc.. A nous tous on devrait pouvoir remplir ça ?
    Personnellement je serais susceptible de choisir en fonction de ça, tellement il y a des examens qui me rebutent catégoriquement. Oui, je suis faible.
    Tout ce qui fait intervenir des tuyaux dans les orifices par exemple, si je suis pas endormie c’est même pas la peine d’y penser.

    Sinon oui j’ai une faible dose de cortisone en raison de ma maladie de base (même si elle est éteinte), mais on m’a dit que les risques de rechute de cette maladie sous dialyse étaient quasi nuls, alors…

    #20497
    Marielle
    Participant
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    – Je peux confirmer que l’on enlève généralement le greffon “qui ne marche plus” … Il y a sans doute de gros risque avec le rejet..
    – Avec la cortisone on peut être vacciné vu que les greffés sont vaccinés contre la grippe saisonnière. Et pour ce qui est du vaccin pour la grippe H1N1, avant qu’il arrive en Europe, il aura été testé par plusieurs milliers d’américains : donc on connaitra les effets secondaires possible

    #20499
    luc
    Participant
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    • 1590Message(s)

    - Je peux confirmer que l’on enlève généralement le greffon “qui ne marche plus” …

    C’est pas ce que m’a dit le médecin transplanteur…(sauf s’il y a de sproblèmes particuliers…)

    #20500
    DelphineB .
    Participant
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    ca depend des equipes..

    #20501
    solon
    Participant
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    Excusez-moi…mais vous pouvez me rappeler le rapport de cause à effet entre la grippe A et les néphrectomies parce que là je suis largué 😆

    #20503
    triton
    Participant
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    • 953Message(s)

    http://www.syndicat-infirmier.com/Vacci … e-des.html
    toute l’Actualité
    Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières

    Notre devoir d’infirmières est d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes
    1er septembre 2009

    Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime qu’une vaccination massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du fait d’un vaccin développé trop rapidement, et d’un adjuvant susceptible de déclencher des maladies auto-immunes.

    Nous invitons la population à se vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin (réalisé dans des conditions normales) sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d’un côté une semaine de grippe, de l’autre une probabilité, faible mais définitive, d’avoir une maladie neurologique (Syndrome Guillain-Barré) ou auto-immune.

    Comme nos collègues infirmières de Grande Bretagne et de Hong Kong, nous craignons que le remède risque d’être pire que le mal, et nous pensons qu’il faut savoir “raison garder”. La pandémie peut causer une crise économique, et l’Etat s’est très bien organisé pour y faire face (conseils d’hygiène, masques, Tamiflu). “Mais injecter 94 millions de doses d’un produit sur lequel nous n’avons aucun recul peut poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d’infirmières d’informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes” souligne Thierry Amouroux, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des Professionnels Infirmiers.

    Le virus H5N1, responsable de la grippe aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques milliers de cas sur l’ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement l’inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France, 2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2.000 morts français de la grippe saisonnière par an ! Selon l’INVS, au 25.08.09, 85 décès ont été rapportés en Europe depuis le début de l’épidémie dont 59 au Royaume-Uni et 16 en Espagne. Source : http://www.invs.sante.fr/surveillan...

    Selon le comité interministériel de crise réuni jeudi 27 août 2009, pour faire le point sur l’épidémie de Grippe A : « Les inconnues subsistant encore concernent : la date de livraison des vaccins par les industriels, la date d’AMM ainsi que son périmètre (adultes, enfants, femmes enceintes…), la définition précise des personnes à risques et le taux de létalité du virus de la grippe A(H1N1). »

    Les décès lors d’une grippe saisonnière sont généralement liés à des décompensations de pathologies chroniques et des surinfections bactériennes, or rien ne permet d’affirmer aujourd’hui que ces complications indirectes seront plus fréquentes avec la grippe A (H1N1).

    Risque de Syndrome Guillain-Barré SGB

    Le syndrome de Guillain et Barré est une sorte de paralysie ascendante qui débute aux membres inférieurs pour monter progressivement. Dans les formes graves elle peut se compliquer de paralysie des muscles respiratoires et la personne atteinte devra alors être placée sous respirateur artificiel. La paralysie peut être irréversible.

    Comment peut-on éviter une répétition des complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d’Amérique avec le vaccin contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été vaccinées, et environ 4.000 d’entre elles ont porté plainte par la suite pour effets secondaires graves. Selon l’OMS “Des études laissent à penser que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré de l’ordre d’un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit à un retrait du vaccin.” Source : http://www.who.int/csr/disease/swin...

    Un vaccin contre la grippe porcine a de nouveau été associé à une augmentation du risque de SGB en 1993-1994. Les Américains avaient alors enregistré 74 cas de SGB en 1994, en forte hausse sur 1993 (37 cas).

    “Nous sommes tout à fait conscients du risque lié à la survenue de cas de Guillain-Barré chez les sujets vaccinés contre la grippe, explique Carmen Kreft-Jaïs, responsable de la pharmacovigilance à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) dans un article du Monde du 20.08.09. Nous suivrons attentivement l’évolution du nombre de Guillain-Barré en cas de pandémie et de vaccination massive.”

    Détails : http://www.lemonde.fr/planete/artic...

    Des procédures réglementaires spécifiques ont été conçues pour accélérer l’homologation des vaccins contre la grippe pandémique. Selon l’OMS, “des questions spécifiques, à propos de l’innocuité des vaccins contre une grippe pandémique, se posent inévitablement quand on commence à les administrer à grande échelle. Par exemple, des événements indésirables, trop rares pour être mis en évidence même au cours d’essais cliniques de grande ampleur, peuvent apparaître lorsque la vaccination concerne des populations très nombreuses. Toujours selon l’OMS, “par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe pandémique. Les tests d’innocuité et d’efficacité devront donc se poursuivre après avoir commencé à les administrer”.

    Pour toutes ces raisons, l’OMS conseille à tous les pays qui administreront des vaccins contre la grippe pandémique de surveiller attentivement leur innocuité et leur efficacité

    Détails : http://www.who.int/csr/disease/swin...

    Problèmes de l’adjuvant du vaccin H1N1

    Un adjuvant est une substance chimique qui est utilisée pour rendre le vaccin plus efficace et qui peut permettre d’utiliser une dose d’antigènes plus faible. La question est de savoir l’impact que pourrait avoir un nouvel adjuvant sur les maladies auto-immunes qui sont justement causées par un dérèglement du système immunitaire.

    Un adjuvant, le AS03 utilisé pour le vaccin préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d’utiliser de très faibles doses d’antigène, multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Le système de surveillance qui sera en place devra garantir que les personnes qui ont une maladie auto-immune (diabète, hypothyroidie, arthrite, sclérose en plaques, etc.) ne verront pas leur problèmes s’aggraver.

    Le vaccin H1N1 contient 10 fois moins d’antigène (pour accélérer la production, vu les quantités à produire rapidement) grâce à la présence de l’adjuvant AS03, un amplificateur d’effet qui consiste en un mélange de squalène et de polysorbate.

    Un tel adjuvant n’a jamais été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la probabilité et la fréquence d’effets secondaires rares, mais graves et dangereux, tels que le syndrome de Guillain-Barré.

    Les additifs et adjuvants peuvent influencer la sécurité des vaccins de façon complètement imprévisible, comme on l’a vu par exemple avec le vaccin anti-méningo-enchéphalite à tiques TICOVAC, qui a dû être retiré du marché en 2001, 14 mois à peine après son lancement, pour cause d’effets secondaires graves et fréquents. La composition du Ticovac ne différait de celle de son prédécesseur que par deux additifs qui ont été éliminés depuis : l’albumine et un conservateur contenant du mercure. En conséquence le produit est interdit en Allemagne, et en France la posologie a été réduite de moitié, et l’indication a été retirée chez les enfants de moins de 3 ans. (détails dans les conclusions de la Commission de la transparence de la Haute Autorité de Santé : http://www.has-sante.fr/portail/upl...)

    Pourquoi ne pas continuer à miser sur les méthodes de production conventionnelles et éprouvées par les décennies d’expérience des vaccins contre la grippe saisonnière ?

    Car, contrairement à ces vaccins classiques, l’utilisation massive de vaccins nouveaux contenant des substances qui renforcent la réponse immunitaire pose des problèmes :
    – Notre expérience et nos connaissances des adjuvants amplificateurs de la réponse immunitaire sont très faibles, et chaque firme pharmaceutique utilise ses propres mélanges, dont elle détient les brevets.
    – Le passage des essais cliniques à l’administration systématique est une phase particulièrement sensible dans l’utilisation des médicaments. S’il a des effets secondaires inattendus, ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu’on puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c’est une expérimentation grandeur nature.
    – La stimulation du système immunitaire par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté : la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique adjuvanté à trois semaines d’intervalle.

    #20504
    solon
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    • 381Message(s)

    Bonjour à tous,

    Oui cet article est troublant et a un intérêt certain parce qu’il apporte de l’eau au moulin de notre réflexion en ce qui concerne les enjeux de nous faire ou non vacciner contre le virus de la grippe A.

    Toutefois je rappelle que cet article est publié par un syndicat d’infirmier(eres)…et il est donc prudent de relativiser sa portée ❗
    En effet, le niveau d’études des infirmiers(eres) ne leur permet pas de porter de jugements scientifiques sur la pertinence de procéder à la vaccination ou non. N’oublions pas que ce sont seulement des personnels médicaux exécutants aux ordres des médecins.

    Et c’est là où le bât blesse 👿

    Du coté des médecins c’est le silence radio complet ou plutôt l’encéphalogramme plat pour rester dans le registre de la médecine.

    Qu’attendent nos médecins traitants et nos néphrologues pour réagir et communiquer

    #20505
    olek
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    • 1158Message(s)

    En effet, le niveau d’études des infirmiers(eres) ne leur permet pas de porter de jugements scientifiques sur la pertinence de procéder à la vaccination ou non. N’oublions pas que ce sont seulement des personnels médicaux exécutants aux ordres des médecins.

    Mais qu’attends tu pour nous éclairer, nous pauvres innocents, toi Solon qui te proclames tellement intelligent ????

    #20506
    sileg
    Participant
    • Rognon expérimenté
    • ★★★☆
    • 149Message(s)

    ” En effet, le niveau d’études des infirmiers(eres) ne leur permet pas de porter de jugements scientifiques sur la pertinence de procéder à la vaccination ou non. N’oublions pas que ce sont seulement des personnels médicaux exécutants aux ordres des médecins.”
    1-qui est tu pour exprimer cela ?
    2-A t’u au moins la notion qu’en écrivant cela tu est insultant ?
    3-Connais tu des infirmier(e)s autres que celles de nephro ou dialyse et dans d’autres rapport que patient/soignant ?
    4-Quand on connait pas le vrai rapport médecin/infirmier(e), on en parle pas
    Je préfère m’arrêter là avant qu’une infirmière en colère de te lire ne m’éclate mon écran…….

    #20507
    solon
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    • 381Message(s)

    Malheureusement pour toi Sileg, tu es tombé lourdement et magistralement dans le piège tendu par Olek ❗ 😆

    En effet, rien de plus facile que sortir une phrase de son contexte et l’exploiter pour faire réagir contre son auteur, en l’occurence moi ! Cette méthode lamentable est utilisée quotidiennement par les médias pour accroitre les ventes de leurs papelards.

    Je n’ai bien évidemment aucun mépris envers le personnel infirmier, bien au contraire et je les soutient.

    Mais comme l’écrivait Platon, quand on veut un conseil avisé pour construire et élever une charpente alambiquée, on ne va pas demander conseil au savetier ni même au vacher 😯

    #20508
    jo
    Participant
    • Néphropathe confirmé
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    • 823Message(s)

    Un peu de calme s’il vous plait.

    Les tournures de phrases de Solon ont toujours été faites de manière à faire réagir, on le sait, surtout ceux qui comme vous le côtoient depuis quelques années sur ce forum. Attachons plutôt au fond qu’à la forme et reposons nous la question autrement :

    Si les infirmières réagissent aussi fortement pourquoi les médecins, dont c’est le rôle sont ils presque muets sur le sujet ?

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