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, le il y a 15 années et 1 mois.
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Sujet
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Papa vient de fermer les yeux à tout jamais après une lutte acharnée en réa de quasiment 3 mois.
Je ne savais pas trop ou pousser mon cri et c’est ici que j’ai choisi de le faire.
Le 10 avril, mon papa a été appellé au CHU pour une greffe de rein, il sera choisi parmis 2 autres personnes. Il est opéré le 11 avril, c’est un succées au dire du médecin, le 17 mal au ventre et au dos, le 20 premier infarctus, direction la cardio, le 22 deuxième infarctus, direction la réa.
Debut de l’enfer, il s’est battu du 22 avril au 27 juin en service de réa , quel courage exemplaire !!!!
Il a subi plusieurs hémorragies à la loge du rein, contracté un CMV et un staphylocoque aureus, subi un remplacement de la valve mitrale (opération à coeur ouvert avec CEC), ablation du greffon, qui était porteur d’herpès, il a eu de l’ascite, et différents chocs septiques en tout genre dont le dernier qui lui a été fatal, intubé à plusieurs reprises au cours du séjour, il nous demandé en dernier “de l’aide” mais laquelle, celle de donner le feu vert au médecin pour “lui foutre la paix” comme il disait, et bien voilà c’est chose faite, papa vient de fermer les yeux et se repose après un dur combat mené avec tellement de vigueur mais pas assez de forces sans doute, il n’en avait plus le pauvre.
Quelle difficile épreuve, on quitte la maison familiale pour avoir une vie meilleure et on se retrouve avec la mort aux trousses, c’est ironique !!!!
J’en viens à me poser certaines questions et peut être que certains d’entres vous pourront m’aider à y voir plus clair et à me soulager…
Je ne comprends pas pourquoi on ne lui a pas fait subir en premier lieu une coronographie, cela aurait évité le premier infarctus ou bien la greffe.
Je ne comprends pas non plus pourquoi, les organes ne sont plus analysés, vous rendez-vous compte “porteur d’herpès d’ou le CMV”, le service hospitalier nous a dit que la France était tellement en pénurie d’organes, qu’ils acceptaient^même les organes malades (pas du sida bien sûr…) et qu’ils mettaient en place de suite des antibiotiques.
Je trouve ça honteux et scandaleux car grâce à cela je viens de perdre mon papa de 62 ans qui pétait la forme en arrivant.
Je suis écoeurais par les greffes d’organes et ne souhaite jamais en recevoir ou bien en donner moi-même, c’est une science, à mon goût expérimental, et les réductions budgétaire n’aident pas à ce que tout s’arrange, merci le gouvernement !!!
Désolé d’avoir poussé mon “coup de bouche” ici mais je suis sous le choc, je n’ai plus de papa.
J’aimerais des témoignages de personnes qui peuvent me comprendre et m’expliquer…
AIdez-moi !!!
Merci
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Réponses
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La dispariton d’un être cher n’est jamais facile à accepter. On oscille entre révolte et désespoir. Il te faudra un peu de temps pour que cela s’atténue. il ne restera plus alors que ton papa présent dans tes pensées avec tout ce que vous avez pu vivre et faire de positif. La vie continue, accroche-toi.
Oui c’est bien vrai, les premières semaines sont très dures à vivre. Mais heureusement ou malheureusement on s’habitue avec le temps…j’ai perdu ma mère dans des “circonstances hospitalières” il y a 5 ans…Mais, je trouve que c’est une bonne idée de voir avec votre généraliste. Ils sont très souvent de bon conseil et connaissent bien le dossier de leur malade.
Bon courage pour la suite.Je vous donne quelques nouvelles après plusieurs semaines de silence.
Je n’arrive toujours pas à accepter le décés de mon papa, j’ai toujours aussi mal…
Je culpabilise d’avoir donné mon approbation pour arrêter les soins de papa, j’ai l’impression de lui avoir donné moi-même la mort et j’ai l’impression qu’il aurait fallu que je me batte contre la décision des médecins, lui, s’est battu comme un lion et nous, on a même pas cherché à dire “non” aux docs. Quel gâchis !!!!
Les souffrances qu’il a enduré me révoltent, les non-dits des docs, ils nous laissaie tellement d’espoirs alors qu’ils savaient très bien…
Et ma maman qui s’éffondrent petit à petit, c’est tellement dur.Nous ne demanderons pas le dossier médical car je pense que nous ne parviendrons pas à faire notre deuil de cette façon. Même notre médecin de famille nous le déconseille car “c’est le pot de fer contre le pot de terre”, il nous a plus ou moins expliqué tout.
C’est difficile de se dire que tout était possible et que tout s’est écroulé comme un château de carte, tout ça à cause d’une artère bouchée que l’hôpital n’a pas vue. Résultat, une cascade de complication en a découlé.
Je suis tellement désolée de venir me plaindre ici mais vous êtes les seuls à qui je peux en parler car je dois rester forte à la maison pour soutenir ma maman.
Merci encore
Angèle
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