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chapichapo, le il y a 17 années et 9 mois.
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1 février 2008 à 16 h 36 min #14751
Bonjour a tous et a toutes je viens de découvrir la dialyse.(deux ans que je me préparé). Et c’est avec une grande angoisse que j’ai fais mes premiers pas.
Je voudrai rassurer les futures dialysés, en leur disant que ce n’est pas du tout douloureux, pas traumatisant .D’aborder la dialyse sans crainte. Car la forme reviens, et avec elle l’envie de vivre. Je vais avoir 58 ans et pour moi la prochaine étape c’est la transplantation .je suis fonctionnaire, et je compte bien me mettre en longue maladie je travail depuis l’age de 17 ans et ‘j ai donné au travail plus qu’il m’en a donné .alors je compte bien prendre une préretraite bien mérité. -
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3 février 2008 à 0 h 22 min #14804
Tout dépend de l’âge, de la situation professionnelle, de son état physique…
Mais je considère toujours que travailler tout en étant malade ne peut faire que du bien car on sort du “monde de malades” pour être dans celui des “gens normaux” ce qui permet d’oublier sa maladie et d’avoir une vie normale.
zt heureusement je connais des dialysés (sur ce forum ou dans la “vraie vie”) qui partagent ce point de vue et ne cèdent pas à une sorte de “facilité”.
3 février 2008 à 1 h 07 min #14813Olek a écrit,
Mais je considère toujours que travailler tout en étant malade ne peut faire que du bien car on sort du “monde de malades” pour être dans celui des “gens normaux” ce qui permet d’oublier sa maladie et d’avoir une vie normale.
Pour une fois je suis d’accord avec toi Olek, le travail permet de sortir de l’univers de la maladie mais surtout de s’intégrer dans le tissu social, d’avoir des liens sociaux et de ne pas rester isolé.
De plus on ne travaille pas seulement pour pouvoir assouvir nos appétits naturels grâce aux revenus de ce travail, mais on participe activement, chacun à notre niveau, à un travail social collectif nécessaire pour la pérrenité de notre société, et par conséquent on se sent utile.
3 février 2008 à 1 h 26 min #14816Olek a écrit,
Mais je considère toujours que travailler tout en étant malade ne peut faire que du bien car on sort du “monde de malades” pour être dans celui des “gens normaux” ce qui permet d’oublier sa maladie et d’avoir une vie normale.
Pour une fois je suis d’accord avec toi Olek, le travail permet de sortir de l’univers de la maladie mais surtout de s’intégrer dans le tissu social, d’avoir des liens sociaux et de ne pas rester isolé.
De plus on ne travaille pas seulement pour pouvoir assouvir nos appétits naturels grâce aux revenus de ce travail, mais on participe activement, chacun à notre niveau, à un travail social collectif nécessaire pour la pérrenité de notre société, et par conséquent on se sent utile.
bien d’accord
3 février 2008 à 1 h 29 min #14818Il y a des quantités de façons de travailler et de se sentir utile. Elles ne passent pas toutes par des relations hiérarchiques et salariées.
3 février 2008 à 22 h 14 min #14831Tu parles de quel travail Nastia, du travail associatif par exemple, du bénévolat ❓
Mais peut-on vivre d’altruisme et sans salaires à part vivre à l’aide d’allocations sociales ❓4 février 2008 à 3 h 06 min #14840Oui, à la retraite, en longue maladie justement, ou dans un type d’économie parallèle type S.E.L., ou avec un conjoint à salaire élevé, etc…
Je précise que je travaille encore, mais que je me sentirai tout aussi utile lorsque je serai libérée de mon travail salarié et pourrai consacrer davantage de temps à mes travaux non salariés. Les relations humaines comptent aussi énormément, ainsi que tous les plaisirs de la vie. Réduire le sens de la vie au travail, c’est passer à côté de l’essentiel.
Je comprends donc tout à fait la position de Garrigos. Ma contestation porte uniquement sur le fait qu’il n’est pas si facile qu’il le croit de “se mettre en longue maladie”.
4 février 2008 à 17 h 49 min #14859Au cour de ma dernière visite médical annuel du travail, j’ai eu affaire au médecin du travail de mon administration, et je lui ai fais part de mon état de santé et de la dialyse que je devrai subir prochainement. C’est le médecin qui ma parler de longue maladie :
Je n’étais même pas au courant que je pouvais en bénéficier, et il m’a demandé de venir le voir lorsque je serai dialysé pour ouvrir le dossier.
Nastia tu vois bien que c’est possible, et que c’est très facile.4 février 2008 à 21 h 13 min #14862C’est très facile pour toi pour le moment, parce que tu es tombé sur quelqu’un d’humain. Mais il ne peut décider seul, il y aura d’autres décideurs lors des différentes étapes du cheminement de ton dossier, espérons pour toi qu’ils seront aussi arrangeants.
Je connais pour ma part des gens pour qui c’est beaucoup plus difficile.
5 février 2008 à 2 h 13 min #14880Bonsoir
Environ 3 ans avant ma 1ère séance de dyalise, le médecin du travail m’a déclarée en longue maladie, au regard des résultats d’examens néphrologiques et de la longueur du trajet dans les transports en commun; 3 heures par jour, pour aller bosser.
J’ai à présent 59 ans et 3 ans et demie de longue maladie.
C’est normal de laisser la place aux jeunes qui ont du mal à trouver du boulot et nous, de souffler un peu, car l’insuffisance rénale, mème aux abords de la dyalise, nous épuise tous plus ou moins.
Bien à vous.5 février 2008 à 12 h 24 min #14886Décidément, il y a des différences de traitement en fonction des régions, ou des médecins. Car je suis en insuffisance rénale terminale, à 10 de clearance depuis 1 an 1/2 et il est hors de question de me dispenser de travail!
D’autre part, tous les textes disent que la longue maladie est limitée à 3 ans, dont 2 à 1/2 traitement.
7 février 2008 à 0 h 06 min #14923ATTENTION a 58 ans commencer la dialyse tout en travaillant ce n est pas si facile….avant et pendant la dialyse le corps est un corps malade
LA SANTE CE N EST PAS LE TRAVAIL!!!! C EST UN BIEN PRECIEUX
7 février 2008 à 12 h 19 min #14932La question n’est pas de vouloir ou pas s’arrêter, la question est de pouvoir. On ne peut pas décider soi-même de s’arrêter. Il faut le soutien des médecins. J’ai un collègue qui travaille actuellement avec une angine et une fièvre de cheval parce que son médecin refuse de l’arrêter ne serait-ce que 2 jours. Une autre a des ennuis cardiaques, mais son généraliste refuse de l’adresser à un cardiologue. Tous les accords salariaux avec les médecins se font depuis des années en échange d’une restriction des arrêts de travail. Vous avec bien de la chance si vos médecins n’appliquent pas aveuglément les consignes, mais ce n’est pas le cas partout.
7 février 2008 à 19 h 29 min #14939Il faut changer de toubib .on n’est pas des bêtes
7 février 2008 à 22 h 30 min #14941Il faut changer de toubib .on n’est pas des bêtes
+1 comme on dit.
Sans dec, on a aussi le droit d’avoir un contre avis, pour la personne qui a des souci cardiaque elle n’est pas obligée d’attendre que son toubib lui dise d’aller voir un cardio, on peut aller directement voir un cardio, en clinique ou à l’hopital, ou changer de tout simplement de toubib.
8 février 2008 à 0 h 01 min #14944Oui, sauf que tous les médecins reçoivent les mêmes consignes de restrictions, et qu’on peut difficilement en essayer 10 pour finir par dénicher un rebelle.
Et on se fait allumer financièrement dès qu’on voit quelqu’un d’autre que son médecin traitant: j’ai dû faire venir en urgence un médecin la nuit récemment, celui qui était de garde. Il n’était pas très doué, mais il a pris 68 euros, remboursés 23,5 euros par la sécu+mutuelle! Et je doute fort que le plafond de 100 euros par an s’applique là-dessus.
Les choses restent plus humaines en province. Mais en Île de France, on n’est souvent pas loin du “marche ou crève!”
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