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Sujet
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Voilà, c’est fait !
J’avoue que, malgré le réconfort trouvé dans les messages de ceux qui sont déjà passés par là, j’étais un peu fébrile (le mot est faible).
C’est vrai, je n’avais aucune raison de m’en faire. Les bilans sanguins étaient bons … en fait le dernier datait d’un mois, et peut-être que ça n’était plus aussi bon. Je me sentais en pleine forme … mais est-ce que cette forme ne cachait pas un mal insidieux ? Les 2 biopsies de mes reins natifs s’étaient bien passées … oui mais là c’est devant, je vais tout voir !14 heures. Me voilà étendu sur la table de torture. Ca commence plutôt bien, une jolie et gentille infirmière, mon néphro préféré, et pour le guider l’expert interplanétaire de l’échographie rénale.
J’ai bien fait de prendre quelques kilos, je ne sens pas la première injection dans le gras du bide. Après, je sens que ça va se corser, alors je ferme les yeux (l’infirmière me tapote le front, j’aime bien). Pas douloureux disiez-vous ? Je sens pourtant bien qu’il trifouille avec une grande aiguille. Descends, remonte, dit l’expert. Au fait, le greffon est-il inervé comme nos autres organes ? J’entrouve un oeil, l’échographiste (phieur ?) me demande d’admirer le ventilateur au plafond. Mais c’est trop tard j’ai vu l’engin, une sorte de seringue énorme. Je ne veux même pas savoir à quoi ça sert. Je tente une plaisanterie “vous vous êtes trompé, c’est pour les chevaux celle-là”. L’instant d’après, schlak, une brève succion me fait sursauter l’abdomen. Voilà, c’est fini …
non ? … pourquoi ? … vous en faites une deuxième ? … on en fait toujours deux ? Ah bon 😕Et c’est reparti, je voudrais juste être plus vieux de trois minutes. Bizzarement, je ne sens rien. L’injection préalable peut-être, ou le premier prélèvement qui m’a assomé. Re-schlak, enveloppé c’est pesé. Vous en voulez une troisième tant qu’on y est ?
Avec du recul, je crois bien que le plus dur dans tout ça, c’est d’avoir dû rester couché jusqu’au lendemain 10 heures. J’aurais les résultats dans quelques jours. Ma femme est sûre qu’ils seront bons. Moi, il faut toujours que je me trouve une raison d’être soucieux 😉
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