Merci de ne pas utiliser de sigles sans les expliciter. Personnellement ICPS je ne sais pas ce que c’est.

Bonjour,

Quel a été la raison invoquée pour le refus ? Je sais que pour ma part, j’y ai le droit si j’en fais la demande comme tous dialysés d’ailleurs…

Merci

Cdt

Peluche

Essai de passer par une reconnaissance travailleur handicapé et le SAMETH, il pourrait trouver une solution.

Je confirme ce que dit Christophe. A la sécu, ils ne savaient même pas de quoi je voulais parler. C’est l’hôpital où je dialysais à l’époque qui m’en avait parlé et ça relevait presque du tabou. Le médecin m’avait dit d’aller voir la secrétaire à l’accueil qui était censée avoir toutes les infos. Je suis allée la voir et elle n’a pas voulu me donner le nom de cette indemnité. Elle avait un document qu’elle ne devait pas communiqué au patient…. J’étais en rogne ce jour là ………………

A la sécu, j’ai galéré pour leur expliquer ce qu’on m’avait suggéré à l’hôpital. J’ai appelé, je me suis déplacée pour me faire dire de me mettre en arrêt de travail puis en mi temps thérapeutique. Je suis allée voir une assistante sociale qui était autant au courant que la sécu.

Au final, personne n’a pu m’aider. Je suis aujourd’hui en temps plein et je ne souhaite plus toucher ces indemnités. Je trouve regrettable qu’en plus de supporter la maladie et tout ce que cela induit, on doive se battre pour percevoir une indemnité auquel on a le droit.

Dans mon centre, les séances du soir commencent à 17h15 et finissent au plus tard à 23h45 me semble-t-il. Toutes les personnes du soir ne travaillent par forcément à temps plein. Je suis branchée la première, ce qui me fait sortir à 21h45 au plus tard.

J’ai travaillé pendant 2 ans en temps partiel en touchant une pension d’invalidité pour “compléter mes revenus”. Je voulais un travail à temps plein car je m’en sentais capable et depuis maintenant 1 an, j’assure un travail à temps plein (38h30 par semaine en fait). Je ne pourrais pas dire que ce n’est pas fatigant mais j’ai réussi à concilier la dialyse et ce travail.

En fait pour ma part, la sécu a refusé cette indemnité car je pense qu’ils ne connaissent pas ce genre de cas (ils ne doivent pas beaucoup avoir de demande dans ce sens). En fait, je me trouvé en permanence à un mur par rapport au fait qu’on ne comprenait pas ma demande et même, j’irais jusqu’à dire qu’ils se posaient la question de savoir pourquoi je voulais travailler ??? Pour eux, mon état de santé justifiait un arrêt de travail complet et une pension d’invalidité. J’ai appelé à plusieurs reprises, je suis allée sur Internet pour voir mes droits, je suis allée voir plus d’une assistante sociale … J’ai même contacté l’assoc’ de la FNAIR qui m’a dirigé vers un mi temps thérapeutique……………… La MDPH également m’a conseillé de me mettre en mi temps thérapeutique. Pour rappel, ce mi temps thérapeutique n’est pas éternel.

J’ai vraiment été déçue par tout ça. Et j’avoue que n’ayant pas de réponse, je me suis effectivement mis en arrêt de travail, non pas parce que je le souhaitais mais parce qu’on m’a dit que si je me mettais en arrêt de travail, au bout d’un certain moment, je ne pourrais plus toucher d’indemnités (sachant que je revenais juste en dialyse et que j’avais multiplié pas mal d’arrêts de travail suite au rejet de mon greffon). Une fois la fin de mes droits d’arrêts de travail décrété, j’ai eu le droit de toucher une pension d’invalidité pour compléter mes revenus. Ce qui fait qu’en fait j’ai touché autant que ce que je touchais auparavant (ils ont calculé cela sur la base de mes 10 dernières années de travail) tout en travaillant 24 heures par semaine soit le SMIC en 35 heures. Maintenant que je travaille en temps plein, je ne touche évidemment plus cette pension (je touche beaucoup plus que le SMIC maintenant !! )

Cet arrêt de travail plus ou moins imposé m’a permis de me reposer moralement car je me suis battue pendant plus d’un mois à passer des coups de fil tous les jours, à voir des personnes qui me regardaient hébétés en permanence avec des regards de pitié qui me faisaient hérisser les cheveux sur la tête. J’ai très mal vécu cette période.

Sincèrement, je ne connais toujours pas la solution et voit avec stupeur que ça peut arriver encore aujourd’hui à d’autres personnes. Tout ceci m’est arrivé en 2007.

Bon courage !!!!!