voir mon autre réponse…
as-tu vraiment choisi?
La première raison pour avoir chosisi la DPCA pour moi a justement été l’incidence plus faible au niveau boulot.
Pour la poche du matin et du soir, c’est invisible (le matin j’arrivais assez tôt, maintenant c’est un peu moins tôt, mais tout de même en avance par rapport à beaucoup de collègues non malades). Par contre il faut faire une poche à la mi-journbée (ou au pire si tu rentres tôt vers 16h-17h). Si tu veux faire une poche à la mi-journée, tu peux soit la faire chez toi (si tu n’habitres pas loin de ton lieu de travail, comme moi) et sur ton lieu de travail si ta société a un lieu adapté (infirmerie par exemple). Tu peux te faire livrer les poches dans 2 lieux différents (domicile./bureau). Enfin, comme indiqué par ailleurs, la DPCA ne te fatigue pas du tout, ce qui est un avantage pour ta journée de travail.

Christophe…imagine um peu, si tu estime que la DPCA ne vas te convenir puisque tu travaille dans une ambiance tres alcaline, et peu aseptisée pour d’evidentes raison d’hygiene…alors l’hemodialyse :/ avec ses procedures d’aseptie, son encombrement, etc… dans une centrale a betons…ça me parait quand même franchement incompatible

quand j’étais en autodialyse, mon médecin m’avait mise en temps partiel thérapeutique. C’était l’idéal pour moi qui ne dialysait que 2 fois par semaine!! Pas de perte de salaire puisque le complément est payé par la sécu et toujours le boulot ce qui pour moi était vital ….pour le moral

Le problème du temps partiel thérapeutique c’est qu’il ne dure qu’un an maximum et qu’il doit être précédé d’un arrêt complet de travail, mais là aussi, les avis divergent. Certains disent qu’il faut 6 mois d’arrêt au moins avant, d’autres 3, d’autres qu’une semaine suffit. On est dans le flou le plus total.

J’ai beau éplucher la revue de la FNAIR et écumer Google en tous sens, je ne trouve pas de décret ou de loi régissant ce genre de situation: celle d’un dialysé qui veut continuer à travailler, mais à temps partiel du fait des 12H minimum de dialyse, avec l’aide de la Sécu pour assumer la perte de salaire qui en résulte, la Sécu y perdant de toutes façons moins que si on est en arrêt total.

Luc, tes solutions ne sont que de court terme, comme la dialyse péritonéale. Pour les hémodialysés salariés, il s’agit de trouver une solution de long terme pour concilier travail et dialyse, qui ne conduise ni à l’épuisement physique avec un temps plein, ni à l’épuisement financier avec un mi-temps non compensé.

il y aussi une autre solution : les indemnités compensatrices de salaires. C’est à peu près le même système que le mi temps thérapeutique sauf que la sécu paye les heures d’absences pour raison médicale comme la dialyse. Donc ils peuvent nous payer 12 heures si on a trois séances de dialyse par semaine. Comme ça, tout en étant dialysé, on continue à être payé à plein temps. Il faut le demander à la sécu en même temps que les bons de transports.

voilou

je ne sais pas comment ça s’appelle, mais un copain(il est maintenant greffé) a continué à travailler pendant ses dialyses. En accord avec son employeur, il faisait 23 heures et la sécu lui payait les 12 h par semaine de dialyse. Ce qui fait qu’il n’a jamais perdu 1 centime de son salaire mais surtout il a continué à cotiser sur son salaire entier pour la retraite au lieu de cotiser sur la moitié du salaire lorsqu’on est en mi-temps thérapeutique. Il faut se renseigner à la Sécu (insister car ils ne sont pas toujours au courant). c’es je crois la solution la plus avantageuse.