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luc, le il y a 16 années et 11 mois.
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18 mai 2008 à 5 h 40 min #16411
Peut-on manger de tout lorsque l’on est greffé ?
Est-ce que les aliments contenant beaucoup de potassium (noix, noisettes,bref tous les fruits secs) sont-il tolérés ou pas ?
Et le phosphore ?
Je suis maintenant greffée depuis 1 an 1/2, qu’en est -il du régime concernant l’IR ?
La Lisette -
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21 mai 2008 à 18 h 07 min #16491
y a quand même plus de chance qu’en arrêtant le traitement anti rejet, on ait des problèmes…
donc toujours demander conseil à son néphro !
21 mai 2008 à 21 h 41 min #16504Merci à Jo de ces précisions.
C’est un peu ce que j’avais compris , on garde le Cortancyl par prudence.
Pas d’explication scientifique. Ce que m’avait dit le chirurgien qui m’a greffée : la médecine n’est pas une science exacte , on joue un peu aux apprentis sorciers , chaque greffé pouvant réagir différemment au même traitement.Conclusion : je garde encore un peu mes 10 mg de cortancyl , j’aurais bien essayé quand même 7,5 ou 5 mg….. 😥
A Olek : il est hors de question (pour moi) d’arrêter le traitement anti-rejet , je parlais du Cortancyl , car je prends aussi du Cellcept et du Prograf
Bonne soirée à tous
21 mai 2008 à 22 h 03 min #16507Le cortancyl fais partie des traitements anti-rejets !
21 mai 2008 à 22 h 24 min #16513Oui j’ai bien compris , mais j’espérais que Prograf + Cellcept pouvaient être suffisants , et du fait du diabète j’aurais bien aimé pouvoir diminuer la dose de cortancyl, qui ne fait pas vraiment baisser la glycémie.
Bon c’est un cercle vicieux, je posais juste la question pour avoir des avis.De plus j’aimerais savoir comment fonctionne la cortisone comme anti-rejet, en fait un cours de physiologie ? Qui peut m’expliquer ? ❓
22 mai 2008 à 1 h 36 min #16522Jpeux pas trop aider pour expliquer le fonctionnement de la cortisone …
Mais je sais qu’après un certains nombre d’années, la cortisone est abandonnée mais on garde toujours les 2 autre anti rejet…
Bon tout es à prendre au conditionnel …
En fait c’est parce qu’après un “certain” nombre d’années, le risque de rejet est moins important : on m’a expliqué que plus on s’éloigne de la greffe (du jour de l’opération s’entend 🙂 ) plus le risque de rejet diminue…
Aller courage on y arrivera… 😉22 mai 2008 à 1 h 39 min #16523mais plus les “chances” de rejet chronique augmentent… d’ou la réticence des néphros à stopper la cortisone aprés un certain temps de greffe….
22 mai 2008 à 1 h 44 min #16524moi, je suis belge et j’ai déjà remarqué des différence de point de vue entre ici et la France…
Le truc c’est qu’on n’a pas trop le choix : faut faire confiance aux médecins… Bon mais comme ils n’ont pas tous le même avis, que nous somes pas tous dans le même cas, que chaque personne à des pathologie différentes, qu’on ne réagit pas tous de la même façon,… 😕
difficile de comparer…
le truc qu’on peut TOUS faire : profiter de la vie et à en user sans modération! 😉22 mai 2008 à 2 h 30 min #16525Bonne conclusion Marielle
A part ça , j’aurais tendance à dire que logiquement plus on s’éloigne de la greffe , plus on s’approche d’un éventuel rejet.
Mais restons optimistes 😀22 mai 2008 à 15 h 08 min #16535Oui j’ai bien compris , mais j’espérais que Prograf + Cellcept pouvaient être suffisants , et du fait du diabète j’aurais bien aimé pouvoir diminuer la dose de cortancyl, qui ne fait pas vraiment baisser la glycémie.
Bon c’est un cercle vicieux, je posais juste la question pour avoir des avis.De plus j’aimerais savoir comment fonctionne la cortisone comme anti-rejet, en fait un cours de physiologie ? Qui peut m’expliquer ? ❓
Comment la cortisone fonctionne ça me paraît difficile de l’expliquer mais
elle est utilisée comme anti-inflammatoire puissant ainsi que dans des traitements anti-allergiques (rhume des foins, …).Ce qui suit répondra peut-être à tes interrogations :
http://www.doctissimo.fr/html/medicamen … coides.htm
Moi ce que j’en ai retenu c’est que les corticoïdes sont des médicaments extrêmement polyvalents et puissants, mais dont les effets indésirables peuvent être importants, donc à utiliser avec parcimonie.
22 mai 2008 à 15 h 45 min #16536Merci Guill
J’ai regardé le lien et je lis
“La prise sur une longue période de corticoïdes va donc provoquer la mise au repos de la sécrétion d’ACTH et de CRH et, par conséquent, celle des corticoïdes naturels. Un traitement au long cours est donc toujours arrêté de manière progressive pour laisser le temps à l’organisme de reprendre le contrôle.”Apparemment ce n’est pas mon cas.
22 mai 2008 à 23 h 06 min #16543Bonne conclusion Marielle
A part ça , j’aurais tendance à dire que logiquement plus on s’éloigne de la greffe , plus on s’approche d’un éventuel rejet.
Mais restons optimistes 😀Oh j’avais pas vu ça, moi j’avais compris :
Plus on s’éloigne de la greffe, plus les risques de rejet aigue tendent vers 0 (sans jamais y parvenir) mais plus le risque de rejet chronique augmente.
Un rein ça s’abime parce que :
Le rein, il filtre, ça tout le monde ici le sait.
Des médocs (même une aspirine) c’est un truc en plus a filtrer.
Donc le rein travaille plus.
Donc il se fatigue plus.
Donc il s’abime par la prise de médicaments.CQFD ou je suis pas clair ?
23 mai 2008 à 0 h 38 min #16549oui le rein s’abime avec le temps et les médicaments…. 😥
Mais c’est pas pcqu’il s’abîme que c’est un rejet….
Enfin , un peu compliqué tout ça …. 😉
Moi qui n’ai jamais eu de rejet (croisons les doigts), la malchance d’un rejet diminue toujours avec le temps si je prends bien mes médicaments evidemment!!!!
Enfin, si je me trompe, ne me dites rien…. 😉 J’aime bien de voir les choses comme ça 😆
Aller faut profiter, pas trop se poser de question et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes….23 mai 2008 à 0 h 56 min #16553C’est le distinguo que je voulais faire entre :
– rejet aigu : mal au greffon, faiblesse musculaire, fièvre, du sang dans les urines, ça prend plus ou moins d’un coup, aller tout arrive en quelques jours/semaines,
– rejet chronique : détérioration plus ou moins importante du greffon au fil du temps.Faudrait vérifier.
Ma greffe ne fonctionne plus du à un rejet chronique, elle aura tenu 18 ans et m’aura bien rendu service, merci papa (le donneur vivant qui se porte bien).
23 mai 2008 à 1 h 01 min #16555Et hop, j’avais pas tout à fait tord 8)
Les différentes formes de rejet
Plusieurs formes de rejets existent. Elles se caractérisent par leur moment de survenue plus ou moins précoce après la greffe, par les mécanismes unologiques mis en jeu et par les types de lésions constituées au niveau du greffon.
Dans tous les cas, ces rejets mettent en péril la fonctionnalité du greffon. C’est ainsi qu’il faut distinguer :
Le rejet suraigu: il survient dans les heures qui suivent la transplantation et se manifeste sous la forme d’un infarctus du greffon (oblitération des vaisseaux qui irriguent l’organe).
Ce type de rejet est essentiellement dû à des anticorps pré-existant chez le Receveur et dirigés contre les antigènes de transplantation portés par le greffon.
Il doit être prévenu par la pratique systématique de l’épreuve de compatibilité lymphocytaire qui précède la greffe et qui mime au laboratoire le conflit immunologique entre les antigènes du greffon et les anticorps du Receveur.
L’existence de tels anticorps préformés s’explique par une réaction immunologique antérieure à l’occasion d’une transfusion, par la formation d’anticorps générés lors d’une première greffe ou par une immunisation foeto-maternelle chez la femme.
Le rejet aigu: il survient à partir du 4è jour post-greffe. L’organe greffé est le siège d’une infiltration par des cellules immuno-compétentes se manifestant par des signes fonctionnels et biologiques qui témoignent de sa survenue.
Ces signes alertent le médecin qui met rapidement en place un traitement visant à contrecarrer cette réponse immunitaire de rejet. De la précocité de ce traitement va dépendre la réversibilité des lésions.Le rejet chronique : il s’agit de la principale cause d’échec des transplantations. Le rejet chronique s’installe insidieusement au cours du temps pour aboutir à une perte de l’architecture du greffon qui progressivement devient le siège d’une fibrose aboutissant à la perte progressive des fonctions de l’organe greffé.
24 mai 2008 à 23 h 42 min #16593Alors, pour résumé, si tu es en dialyse, c’est pas le pied, si tu as un rejet chronique qui te ramène fatalement à la dialyse, pas le pied non plus 😆 😆
je n’ai plus de cortancyl à cause de fractures spontanées, polyarthrite, arthrose, enfin tout ce qui fait mal dans les os…..POIL AU…BOBO 😉 ,mais pourtant cette cortisone me protégeait de l’exéma, et autre gratouilles (qui viennent de reprendre naturellement!!!!
Poil au…pansement 😀 – ouais, bof!).
Alors que faire ? je suis en rejet chronique, j’ai du cholestérol
tjrs mon hypertension soignée (dûe à la polykystose rénale).
Bref, A c’que c’est embêtant d’être tjrs patraque… A c’que c’est embêtant de n’être pas bien portant!!!!!!!! 😆 😆 😆 😆
Bon, un petit coup de chocolat (un carré) là-dessus, POIL AU…BISU.
Haut-les-coeurs! Vive les GHERC (pour les nouveaux GREFFES HEUREUX ET EN REJET CHRONIQUE)
LA LISETTE, un poil amusée 😆 😆 -
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