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Sujet
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Bonsoir,
Tout d’abord, un petit bonjour à toutes et tous, puisque je n’ai plus beaucoup l’occasion ni surtout, la disponibilité nécessaires, de venir aussi régulièrement qu’auparavant sur ce forum.
Me voilà transplanté depuis le 13 juillet dernier et j’ai repris le travail, toujours en mi temps, début novembre, après quelques complications suite à la greffe.
Bien que connaissant une petite baisse de régime depuis quelque temps, manifestement due à une crève difficile à enrayer puisque n’ayant droit à rien, tout médicament étant néphrotoxique ; je fus cependant particulièrement en super forme durant plus de deux mois et me bats depuis mon retour au travail, afin de reprendre à plein temps, ce qui m’est toujours refusé.
Pourtant, j’ai depuis, pratiquement quotidiennement dépassé mon quotas d’horaires journaliers, puisque devant initialement faire : 9h30 / 13h30 sans heure de table, je reste le plus souvent jusqu’à 15h30 / 16h00 et ce, sans heure de table, puisque officiellement, effectuant ces horaires sans heure de table comprise alors que je reste afin de donner un coup de main à mes collègues, ce qui me permet par ailleurs d’également tester ma résistance en vue de ma reprise à plein temps. Je crains aussi qu’en cas d’accident du travail ou de trajet, je ne sois « couvert » puisque considéré en dehors de mes heures légales de travail.
Je dois d’ailleurs rencontrer le médecin du travail demain matin, mais il m’est difficile de « tricher », celle ci me connaissant fort bien, puisque ma Mère y fit pratiquement sa carrière et donne régulièrement de mes nouvelles à ses anciennes collègues, bien que partie en retraite depuis quelques années. D’autre part, travaillant dans un grand magasin Parisien et la médecine du travail étant située dans le même bâtiment, je croise régulièrement tout ce personnel, dont la plupart me connaissent depuis l’enfance et sont au fait des moindres complications médicales, aussi minimes soient elles, que je puisse rencontrer.
Enfin, il semblerait qu’hormis l’accord du médecin du travail pour une reprise à plein temps, il me faille également celui de l’assurance maladie, d’autant qu’étant sous le statut d’invalidité temporaire et touchant une compensation par la CRAMIF.
Je souhaiterais donc, après cette longue introduction, dont je vous prie de bien vouloir m’excuser, que quelque bonne âme m’apporte quelques précisions quant à la réalité de toutes ces démarches compliquées afin de pouvoir retravailler normalement, ce qui me fera grand bien, surtout d’un point de vue financier ; car si elles ne me sont pas complètement supprimées, les quelques primes (langue étrangère, transport etc) m’étant versées, sont plus que divisées en deux, relatives au prorata du temps de présence.
Par ailleurs, en ce qui concerne le statut COTOREP auquel je suis soumis depuis que je suis dialysé, serait il possible de savoir si celui ci demeure, même à un « degré » différent, une fois transplanté, même si tout « se passe bien ». Car j’ai récemment appris que lors de mon absence de quatre mois suite à l’intervention de transplantation, il fut tenté de m’éjecter du magasin d’une façon ou d’une autre et que manifestement, seul ce statut a pu me protéger.
Je me permets enfin une dernière question, à présent que me voilà lancé ; transplanté(e)s, avez vous connu une sorte de « contre coup », même à six ou sept mois suivant la greffe ; ce que j’ai l’impression de traverser actuellement après cette longue période ci-dessus citée, au cours de laquelle je me sentais littéralement ressusciter. Mais il est vrai que sont en cause, quelques douloureux souvenirs de mes premières années de vie en milieux hospitalier, puisque né avec une malformation rénale et à l’époque, le monde médical était bien plus difficile en tous points de vue ; mes parents en ont malheureusement également fait les frais.
Vous remerciant par avance de vos réponses pouvant m’apporter quelques éclaircissements sur les sujets ci-dessus évoqués, je vous redis à toutes et à tous, toute ma sympathie.
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