En principe, je dois être greffée sous peu de temps avec un rein de mon compagnon car on ne sait plus me dialyser mais je me culpabilise , si cela ne devait pas fonctionner convenablement étant donné que je présente beaucoup de risques, lui va se retrouver avec un seul rein.

C’est vrai que je suis heureuse de recevoir un rein de mon compagnon, mais on n’est pas soutenu dans notre démarche par les médecins, c’est la raison pour laquelle je culpabilise. Il n’y a que mon cancérologue qui se bat pour nous, il a même pris contact avec les Etats-Unis.

Bonjour.

J’ai 26 ans et ma mère m’a donné un rein il y a un peu plus de 3 ans. Je ne me suis jamais posé de question quant à ce don et elle non plus. La chose était pour nous très naturelle. J’aurai fait la même chose pour elle de même que n’importe quel membre de notre famille. (Mon père et ma sœur était aussi donneur). Nous avons attendu la greffe avec impatiente en sachant qu’elle me ferait éviter les longues séances de dyalises.
La greffe se passe bien et ma mère est en pleine forme. Elle s’investit à fond dans l’information pour le don d’organe: elle fait désormais parti d’une association et fait de la sensibilisation dans les lycées et les entreprises. Si c’était à refaire elle le referai sans hésiter.
Je ne lui suis pas infiniment reconnaissante pour ce qu’elle a fait, car je le répète, pour nous ce geste était naturel. Nous ne sommes pas plus proches qu’avant. La vie suit son cours, tout simplement.
Et si une autre greffe venait à être nécessaire, ma sœur et mon cousin se sont déjà proposés pour donner.

Bon courage à vous tous.