L’Agence de la biomédecine lance sa deuxième campagne nationale en faveur du don de rein du vivant…

La nécessité de communiquer largement auprès du grand public sur cette possibilité était une recommandation des Etats Généraux du Rein. Pour la seconde année consécutive, l'Agence de la biomédecine lance le 13 octobre 2014 sa campagne nationale "un don en moi".

LA GREFFE RÉNALE A BESOIN DES DONNEURS VIVANTS. POURQUOI ?
Parce que de plus en plus de malades attendent une greffe de rein. En 2013, parmi 14 336 candidats à une greffe rénale, seuls 3 074 ont été greffés. Chaque année, le nombre de greffes rénales est inférieur au nombre de nouveaux malades inscrits sur la liste d’attente. Dans cette situation, toutes les sources de greffons sont importantes et doivent être développées en parallèle.

• Parce que les données disponibles montrent que la greffe rénale à partir de donneur vivant est une possibilité efficace pour le malade et sûre pour le donneur.
• Parce que la loi de bioéthique révisée en 2011 élargit les possibilités de don de rein du vivant.
• De plus, les recommandations de la HAS de Juin 2012 rappellent qu’ « une information précoce et complète des patients ainsi que de leur entourage [est] un préalable indispensable au développement de la greffe à partir de donneur vivant. Or l’accès à cette information semblait insuffisant en France ». En effet, la greffe et le don à partir de donneur vivant sont des démarches complexes qui nécessitent une réflexion de la part du patient et de son entourage. Seule une information précoce, délivrée bien avant le stade terminal de l’insuffisance rénale permet au donneur potentiel et au receveur de mûrir progressivement leur décision.

Ainsi, pour aider à traduire cette avancée sur le terrain thérapeutique, l’Agence de la biomédecine invite chaque acteur de la santé à faire mieux connaître et favoriser ce geste de grande générosité.

> Voir la brochure Renaloo sur la greffe de donneur vivant

> Voir les vidéos "les visages du don"