L’autodialyse, initialement prévue comme un « substitut du domicile », peut constituer une alternative intéressante, pour les personnes qui souhaitent une certaine autonomie sans pour autant pouvoir ou vouloir opter pour le domicile. Les unités d’autodialyse sont souvent de petites structures, de proximité, en général conviviales.
Une infirmière est présente pour six à huit patients, en fonction de leur degré d’autonomie, en autodialyse autonome ou assistée. Le patient peut assurer le montage et le démontage du générateur ou simplement aider à la préparation. La pose des aiguilles peut être assurée par une infirmière.
Il n’y a pas de néphrologue sur place, mais des consultations périodiques sont programmées pour le suivi. Un néphrologue de garde reste joignable et a parfois la possibilité de consulter par télésurveillance les paramètres de la dialyse.
En pratique, en fonction des établissements, les contraintes de l’autodialyse restent souvent importantes : peu de liberté des horaires, peu de souplesse quant à la durée et à la fréquence du traitement et une autonomie qui reste limitée.