La loi sur le médicament est définitivement adoptée
Conflits d’intérêts : la gauche ne fait aucun cadeau
La réalisation de ces essais comparatifs pourra être suggérée aux laboratoires par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), destinée à remplacer l’AFSSAPS, qui semble payer le prix des turbulences qu’a connu notre système de pharmacovigilance.
Au sein de cette ANSM aux pouvoirs élargis, comme dans toutes les instances publiques, la question des conflits d’intérêt sera plus rigoureusement appréciée qu’auparavant. Ainsi, tous les responsables et experts d’autorités sanitaires devront déposer et actualiser une déclaration publique d’intérêts sur leurs liens avec l’industrie pharmaceutique dans les cinq dernières années.
Il est également attendu des laboratoires qu’ils déclarent dès le premier euro toute rétribution, ou avantage accordé « en nature ou en espèce » à des professionnels de santé.
Des règles insuffisantes aux yeux de nombreux sénateurs socialistes qui souhaitaient que pour les responsables d’autorités sanitaires, soient exclus tous liens d’intérêts.
Cette logique poussée à l’extrême, qui rendait très difficile le recrutement de futurs responsables, a cependant été rejetée.