La “qualité” des greffons rénaux en question…
Des équipes craintives
La peur de l’échec et de ses conséquences pour le patient, qui met tant d’espoir dans la greffe, est sûrement le frein le plus important.
Or nous assistons à une transformation radicale de l’épidémiologie des greffons prélevés, avec de plus en plus de donneurs âgés et poly pathologiques.
Les craintes des équipes concernent :
- la difficulté chirurgicale vasculaire (reins prélevés chez des patients athéromateux et greffés à des receveurs aux calcifications vasculaires importantes malgré tous les traitements utilisés durant la période de dialyse)
- la non fonction primaire (rein qui ne marche jamais) : d’après une étude nationale, il y a eu 4 échecs de greffe par non fonctions primaires en France en 2009
- ou la mauvaise fonction initiale et définitive.
Et il est plus facile de refuser un rein que de se donner les moyens de faire un choix éclairé.